En partant de Fontenette

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lundi, octobre 24 2022

Assouan - Philae 11 octobre

Nous voici à Assouan, à ce seul nom on pense à « barrage" .

Départ à 6H30. Un petit regard sur le Nil...

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Direction le Haut Barrage

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C’est un barrage hydroélectrique construit entre 1960 et 1970, à sept kilomètres en amont de l'ancien barrage d'Assouan, et environ dix kilomètres de la ville d'Assouan, sur le Nil en Haute-Égypte. Considéré comme l'un des plus importants au monde, sa capacité de retenue est 169 milliards de mètres cubes d'eau.

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Le bus nous y a arrêtés… On a pris des photos, je suis bien sûr incapable des rentrer dans les détails techniques. Mais en résumé ce projet pharaonique entrepris par le Colonel Nasser devait  permettre, à l’Egypte, d'accroître ses ressources énergétiques et d'étendre ses zones irriguées.

Philae est une île d'Égypte submergée dans les années 1970 par la hausse du niveau du lac de retenue de l'ancien barrage d'Assouan à la suite de la construction du haut barrage. Les temples (en particulier le temple d'Isis) et monuments édifiés sur l'île aux époques pharaoniques et gréco-romaines ont été déplacés sur l'île voisine d'Aguilkia, aussi appelée Philæ par commodité, notamment auprès des touristes.

Et bien sûr nous prenons un bateau ...

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Le temple de Philae, la perle de l’Egypte

Un complexe de temples et d’autres bâtiments, perché sur une île 

Initiée par les Égyptiens, Philae garde la trace de plusieurs civilisations. Elle constitue un trait d’union entre les pharaons et les empereurs romains.

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Dédié à Isis, déesse de l'amour, le temple de Philae est l'un des plus beaux et des mieux conservés du pays. Il est situé sur une petite île accessible uniquement par bateau, ce qui lui donnne beaucoup de charme.

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Le temple de Philae revêt une importance tout particulière pour les Égyptiens. Selon la légende, le roi Osiris aurait été tué par son frère, qui aurait dispersé son corps dans tout le pays. Son épouse, Isis, aurait récupéré les restes et se serait réfugiée dans l'Île de Philae pour le reconstituer. Il faut tout de même que je précise… Sur les 14 morceaux du corps de son mari, Isis n’en a retrouvé que 13. Je vous laisse deviner lequel manquait !

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 Les édifices et les colonnes du temple sont recouverts de magnifiques peintures colorées, racontant l'histoire d'amour d'Isis et Osiris. Ce complexe fut un des derniers endroits où l'ancienne religion survécut après l'arrivée de la chrétienté Égypte. En effet en 550 après JC, lorsque  l'empereur Justinien acheva l'évangélisation de la Nubie, il interdit le culte d'Isis dans le temple. Les premiers chrétiens ont ensuite utilisé le temple principal comme église et ont dégradé certaines figures de dieux antiques.

Et oui... Beaucoup de bas reliefs ont été martelés à l’arrivée des premiers chrétiens pour effacer la trace de ces dieux païens.

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Il y avait bien la place d’installer un autel et de dresser une croix… On n’efface pas l’Histoire, on la continue!

Mais, de nos jours, encore, a-t-on bien compris tout ça? La tolérance n’est pas la vertu la mieux partagée… (avis personnel)

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C’est bien une merveille de l’antiquité que nous venons de visiter !

On quitte la petite île et son trésor !

Arrêt dans une fabrique d’huiles essentielles et parfums, maintenant on a tout ce qu’il faut pour soigner les petits maux !

On va prendre une felouque qui va nous faire faire une petite balade sur le Nil. 2 égyptiens nous accompagnent, tantôt à la barre, tantôt musicien… et aussi vendeurs.

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Des enfants, sur de petites planches viennent nous chanter nos chansons enfantines...

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Il faut bien attraper le touriste quand il est là… un jeu bien connu et on va y participer !

Bon, les visites de la matinée sont terminées, on retourne sur notre bateau pour le repas de midi. Courte pause !

Pour y accéder on traverse souvent plusieurs bateaux fantômes.

Et on reprend le bateau pour aller au jardin botanique.

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De beaux arbres, pas beaucoup de fleurs, un pseudo-jardinier nous a servi de guide… je vous l’ai déjà dit : Il faut s’occuper des touristes !!! Personnellement je trouve sympa, ces rencontres !

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Du bateau, en repartant, on a vu le mausolée de l’Aga Khan en haut d’une colline au bord du Nil.

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  Mausolée de l'Aga Khan

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En taxi, le guide a accompagné ceux qui le souhaitaient dans une boutique d’épices. « Chocolat » le patron nous a tout expliqué et vendu tout, et au-delà, de ce qu’on désirait !

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A la nuit tombante nous repartons sur notre petite île de ce matin  pour un Son et Lumières à Philae.

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Quel merveilleux moment ! Revoir cette merveille sous les éclairages, magique !

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L’histoire d’Isis, le sauvetage du temple etc... le tout raconté par Suzanne Flon et Jean Topart (entre autre). On s’est demandé si l’enregistrement n’a pas été fait au moment de l’inauguration du déplacement du temple (1974-1976). J’ai beaucoup aimé ce spectacle! On était hors du temps !

Encore une petite navigation pour revenir à notre bateau.

Spectacle de danses et dîner.

Vraiment je n’aurai jamais pensé qu’on puisse faire tant de choses en une journée !

2 allers-retours à Philae, 1 aller retour pour la visite du jardin botanique, 1 petite navigation en felouque, des visites et des visites…

Point d’orgue de la journée : Philae !

Et demain, on se lève à 1H30 du matin…

Edfou - Kom Ombo 10 octobre

Bonne nuit

Petit déjeuner

Edfou doit sa célébrité à son temple dédié à Horus , le plus grand temple après Karnak et le mieux conservé d'Égypte.

 Temple d'Horus, le Dieu-faucon.

Des calèches nous attendent pour nous y conduire, pas des calèches de première jeunesse, un couple a failli verser !

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Nous y voilà, partis de bon train, les calèches les unes derrière les autres au milieu de la circulation... soulevant la poussière.

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 Plus de peur que de mal !

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Déjà beaucoup de monde sur le site !

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Perle de l'Égypte, il a été parfaitement préservé au fil des siècles grâce à la magie du désert. On peut admirer son grand pylône, ses couloirs labyrinthiques et ses innombrables chambres ornées d'impressionnants hiéroglyphes. Là encore, on laisse son regard aller, on ne retient pas toutes les explications, on admire !

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Sa construction débuta sous Ptolémée III, elle fut initiée par un grec mais il est de style pharaonique.

Selon les croyances de l'époque, la déesse Hathor entamait chaque année un voyage depuis son temple à Dendérah pour rendre visite à Horus à Edfou. Ainsi, au cours de cet événement, de grandes festivités devaient être organisées pour honorer l'union de ces dieux, la Fête de la Bonne Réunion.

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Retour au bateau pour le déjeuner

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La navigation reprend, on profite d’un peu de repos sur le bateau... Et toujours à voir sur les berges du Nil!

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 Attention à ton chapeau, Michelle !

Arrivée en fin d’après midi à Kom Ombo

Nous partons à pieds de notre bateau pour la visite du temple.

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Construit entre 1350 et 180 av. JC. sous le règne de Ramsès II, le temple de Kom Ombo est situé sur les rives du Nil, dans la ville du même nom.

Visiter ce temple au coucher de soleil ajoute une part de magie et nous permet de profiter de la belle "lumière" de la nuit.

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La divinité vénérée dans le temple de Kom Ombo est Sobek, un dieu avec une tête de crocodile et un corps humain. Plus tard, les habitants, qui n'aimaient pas célèbrer une divinité représentant le mal, ajoutèrent un autre dieu de culte : Haroeris (Horus l'Ancien).

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En plus de sa fonction rituelle, le puits situé à l’extérieur de la cour servait de nilomètre.

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Nous avons vu également des momies de crocodiles très bien conservées.

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Retour au bateau, dîner.

La navigation reprend, demain matin nous serons à Assouan.

dimanche, octobre 23 2022

De Louxor à Edfou 9 octobre

Encore une courte nuit, je crois qu’il va falloir s’y habituer.

Voilà… Au réveil, de la fenêtre de notre cabine on découvre le Nil à Louxor.

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Dépaysement !

Petit déjeuner et on part pour la visite du Temple de Karnak.

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 Karnak

Dimensions grandioses, (1500mX700m environ), une vraie cité !

Un enchevêtrement de colonnes… un gigantesque chantier qui s’est poursuivi pendant 1500 ans.

Au centre se dresse le grand temple d’Amon

Et puis les chapelles reposoirs de Sethi II

Statue de Ramsès II

Temple de Ramsès III

Obélisque

Scarabée géant

Impossible de se souvenir de tout!

On laisse son regard aller d’une merveille à une autre, admirant les bas-reliefs des colonnes…

On se sent tout petit devant cette puissance qui a traversé les siècles.

J’espère que les photos porteront témoignage de cette visite extraordinaire !

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Retour au bateau

  Petite réunion avec le guide avant le repas, normalement jeu de questions-réponses mais ce fut, de sa part, plutôt un exposé.

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Il nous a fait part de son amertume suite aux bouleversements qui ont suivi les « Révolutions du printemps arabe ».

Pour lui, rien de bénéfique , du temps perdu…

L’épisode « Frères musulmans » : ça n’a rien apporté de bon au pays !

Et pendant ce temps plus ou très peu de touristes…

Après cela ont suivi les deux années pandémie Covid.

L’économie égyptienne a souffert et, bien sûr le peuple aussi.

Ils n’échappent pas non plus aux retombées mondiales de la guerre Russie-Ukraine : les deux fournisseurs de blé de l’Egypte.

Bien sûr, c’est l’avis de Raymond, copte catholique mais musulmans et chrétiens semblent vivre en bonne entente (hormis les extrémistes). Au gouvernement siègent aussi des coptes chrétiens .

Repas de midi sur le bateau

Le bateau a repris sa navigation vers Edfou.

Après-midi reposante… profitons-en !

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Après une petite sieste pour certains, on s’est retrouvé sur le pont supérieur où nous attendaient chaises longues et fauteuils... et rafraîchissements ou thé, café.

Il y a toujours du spectacle sur les berges.

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Le bateau s’approche tantôt d’une rive tantôt de l’autre.

On croise d'autres bateaux, des felouques.

Palmiers, canne à sucre.

 Petites barques à rames de pêcheurs, ou de vendeurs à la sauvette qui s’accrochent au bateau et brandissent des nappes, des serviettes ou des châles. Ils balancent par-dessus bord la marchandise emballée dans du plastique... On entend : 1€, pas cher !!!

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Passage de l’écluse de Esna à la nuit tombante.

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Plusieurs bateaux attendent le passage.

On aperçoit le barrage et ses arcades.

On a pu suivre les manœuvres à l’avant du bateau.

A la fin du dîner: un Joyeux anniversaire à Annie!

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La navigation continue pendant la nuit.

Le Caire - Plateau de Gizeh - Saqqarah 8 octobre

Ce matin départ à 9H avec Sarah, presque une grasse matinée !

Les Pyramides

Nous partons pour le plateau de Gizeh.

Nous voici devant les célèbres et mythiques pyramides : Khéops, Khéphren, Mykérinos !

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Qui ne connaît pas ces trois noms ? Souvenirs de nos leçons d’histoire !

Et, je vais réactualiser la citation du Général Bonaparte :

« Devant ces pyramides 42 siècles vous contemplent ! »

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Apparemment tout est sous contrôle de la police… On ne fait pas ce qu’on veut... c’est vrai, qu’il y a du monde .

Le bus nous dépose près de la plus grande pyramide, celle de Khéops.

Pour notre groupe il est prévu la visite de la chambre funéraire.

Notre guide nous met en garde : claustrophobe ou personne présentant des troubles cardiaques, s’abstenir ! Une seule personne n’a pas fait la visite.

Et pour les autres un véritable « parcours du combattant » commence

Nous allons monter à peu près à mi-hauteur de la pyramide (100 m environ). Tout d’abord nous empruntons la galerie creusée par les voleurs (de trésors). Passage étroit, il faut baisser la tête, les uns montent, les autres redescendent.

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On commence à avoir chaud !

Et puis bientôt nous accédons à une rampe en bois avec cale-pieds et là, attention à la tête ! Il faut se plier encore plus. On a de plus en plus chaud, l’atmosphère est moite, presque irrespirable.

Petite anecdote : tout d'un coup un rire clair et sonore a retenti dans cette galerie... aucun souci, plus de momie à sortir de son sommeil éternel!

Enfin on arrive dans la chambre vide… Il faut faire travailler notre imagination… je crois que la mienne est en train de se liquéfier.

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Mais voilà, nous ne sommes plus dans nos livres d’histoire… mais dans l’Histoire !

Maintenant il faut redescendre et, pour moi, ce ne fut pas plus facile qu’à la montée.

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Enfin, tous heureux, je crois, de retrouver la lumière, l’air libre et le chaud soleil !

Le bus nous conduit alors en haut du site où nous avons une vue magnifique sur l’ensemble. Grandiose !!!

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Le Sphinx

Bien sûr, on ne va pas quitter Gizeh sans s’approcher du Sphinx : encore un mystère fascinant de l’Egypte. Ce serait le visage de Khéphren sur un corps de chat. Gardien du temple ? 4500 ans après, très peu de traces sur les origines de sa construction.

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Il fait chaud, de plus en plus chaud !

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Nous prenons la direction de Saqqarah.

Courte pause « technique » dans le restaurant où nous déjeunerons tout à l’heure.

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Complexe funéraire de Djoser.

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La pyramide à degrés se trouve au milieu d’une immense esplanade. Un mur de calcaire de 10m de haut entourait le site, quelques restes… Cette construction massive, ancêtre des pyramides, a été conçue par l’architecte Imhotep.

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Retour à notre restaurant en milieu d’après-midi.

Pause-repas bien apprécié !

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Un petit spectacle en bonus : cueillette des régimes de dattes par un acrobate-cueilleur !

Une dernière visite:

Atelier de fabrication et décors de papyrus.

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Le papyrus est la plante emblème de la Basse Egypte.

Nous regagnons l’aéroport pour un vol tardif pour Louxor.

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Accueil par Raymond, il sera notre guide durant toute la croisière sur le Nil.

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Et on est déjà le 9 octobre quand on découvre notre cabine sur le « Davinci » qui nous emmènera, en plusieurs étapes jusqu’à Assouan.

samedi, octobre 8 2022

L'Egypte et le Nil

Le Nil

Le Nil blanc prend sa source au lac Victoria, il rejoint au Soudan, le Nil bleu qui naît en Ethiopie.

Ensuite le Nil entame une longue remontée jusqu’à la Méditerranée où il s’y jette dans un immense delta et, au bord de ce delta, la deuxième ville du pays, Alexandrie.

L'Egypte est un grand pays. Une partie, la région du Sinaï à l'est, est séparée du reste du pays par la Mer Rouge. Depuis la construction du Canal de Suez, la Mer Rouge est reliée à la Méditerranée.

Sans ce fleuve l’Egypte serait un immense désert.

Ce serait intéressant de survoler le pays en basse altitude. On verrait un cordon vert de chaque côté du fleuve. Et, à part dans quelques oasis, c’est là que s’agglomèrent une partie des 106 millions d’égyptiens.

Ce fleuve porteur de vie a apporté richesse au pays depuis des millénaires. Ses crues annuelles apportent le limon fertile.

Maintenant la réserve d’eau du lac Nasser (retenue d’Assouan) permet à l’Egypte de ne plus craindre la sécheresse.

Par contre le barrage de la Renaissance en construction en Ethiopie pourrait poser des problèmes et, de fait, il est source de tension entre les 2 pays.

A plus tard!

vendredi, octobre 7 2022

Le Caire 7 octobre 2022

L’Egypte

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  Le jardin de notre hôtel

Quand je pense à ce pays 2 mots me viennent à l’esprit : Le Nil et les Pyramides avec l’histoire riche qui s’y attache.

7000 ans de civilisation sont gravés dans ce pays, des richesses culturelles, traditionnelles et religieuses.

Dynasties pharaoniques, période hellenistique, développement du christianisme avec les coptes et fondation de l’islam.

Pour nous c’est surtout dans les traces des pharaons que nous allons voyager.

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Un peu déçus que le nouveau grand musée ne soit pas encore ouvert c’est pour le musée égyptien du Caire que sera notre première visite et nous en avons pris plein les yeux !

Difficile d’en faire un résumé, je n’ai pas tout retenu.

Mais nous avons vu des merveilles, merveilles vieilles pour certaines de 24 siècles avant notre ère.

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Le point culminant de la visite : les trésors de Toutankhamon (pas de photos)

Pour le reste les photos ne rendront sans doute pas toute la beauté des objets, sculptures, etc. qu’on a vus.

Déjeuner sur un bateau amarré sur le Nil : j’ai apprécié le repas avec des plats de cuisine locale.

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Après le repas visite de la Citadelle de Saladin, imposants remparts. Elle fut construite pour se protéger des Croisés qui ne sont toutefois jamais venus.

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Une belle mosquée y fut construite, la mosquée Mohamed Ali. Tous les tapis ont été retirés, seule une petite partie est réservée à la prière.

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Dans l’enceinte nous pouvons voir un palais qui fut magnifique, l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, y avait une belle chambre, paraît-il.

Un tremblement de terre a fortement endommagé cet édifice dans les années 50 et les restaurations se font attendre.

Un bel endroit à visiter... qui nous permet d’avoir une belle vue sur l’immense ville du Caire.

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On ne s’est pas déplacé à pieds dans les rues du Caire. Ce matin le musée était près la célèbre place Tarir, j’ai demandé si on pourrait y faire un tour à pieds, pas prévu, impossible ?

Dans les rues, on voit beaucoup de policiers habillés tout en blanc, armés… On les voit à l’entrée des sites souvent assis, leur arme à côté d’eux derrière un paravent pare-balle...

Au cours de nos déplacements en autocar on a pu apercevoir quelques quartiers et bâtiments de la ville. De belles maisons mais aussi des immeubles dans un triste état de délabrement et pourtant encore occupés pour certains… Où sont les descendants des bâtisseurs de pyramides ? Ils font ce qu'ils peuvent sans doute!

La nuit tombe de bonne heure, dès 18H30 il fait nuit.

A 19H, ce soir nous étions 4 à nous offrir un spectacle non-prévu au programme : Son et lumière au pied des Pyramides !

Voilà… nous les avons vus de près, les Pyramides de Khéops, Khéphren et Mykérinos… avec 2 ou 3 autres petites pyramides à côté.  

C’est tout de même magique de se trouver devant un tel spectacle ! Quelle chance !

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Demain c’est de jour et avec les explications de notre guide, que nous allons les découvrir.

Et, en début de soirée, envol pour Louxor et c’est sur le Nil que nous dormirons.

De Vierzon au Caire 6 octobre

Jeudi 6 octobre départ pour l’Egypte, reporté deux années de suite pour cause covid, nous voici enfin sur le départ.

Un bus a emmené 23 vierzonnais à Roissy. Un petit probléme de rétroviseur nous a obligés à changer de bus à Orléans.

A Roissy nous avons retrouvé Marie-Laure la « Parisienne » et voilà le groupe est complet. Une personne de l’agence nous a assistés pour l’enregistrement.

Tout s’est bien passé, Vol Air France à l’heure au départ comme à l’arrivée. Un dîner tout à fait correct nous a été servi à bord, pour moi accompagné de champagne (dans un gobelet en carton)… allez je ne me plains pas !

Atterrissage à 23H au Caire.

Notre accompagnateur nous attendait, formalités de douane, récupération des bagages, plus d’une heure de route pour arriver à l’hôtel.

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Notre hôtel, pour 2 jours, se trouve dans la ville du "6 octobre", ville nouvelle à la périphérie du Caire, son nom célèbre la reconquête d'une partie du Sinaï à la suite de la guerre du Kippour (octobre 1973), guerre qui opposa l'Egypte et Israël. Et coïncidence , nous sommes le 6 octobre.

A 1H30 environ nous voici dans un très grand complexe hôtelier que nous découvrirons demain sous le soleil. Un dîner nous attendait… ce qui fera 2 dîners !

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Donc une nuit très courte nous attend.

lundi, juillet 4 2022

De Palerme à Roissy 10 juin

Dernière journée en Sicile, sans guide.

Nous devons rendre les clés de nos chambres à 11H.

Surprise ! Ce matin, une petite pluie a rafraîchi l’atmosphère, ça ne va pas perturber les visites.

Temps libre le matin et en début d’après-midi.

On avait déjà parcouru le quartier le jour de notre arrivée, chacun avec ses découvertes. Aujourd’hui on va prendre une autre direction, les uns conseillant les autres.

Certains ont suivi les conseils du guide qui avait proposé d’autres visites… un peu plus loin.

La plus intéressante visite, je pense…

En prenant un bus un couple a atteint le Mont Pellegrino pour accéder, à son sommet, au sanctuaire de Sainte Rosalie, patronne de Palerme, petite chapelle-grotte. De la petite route en lacets qui y mène ils ont pu admirer de belles vues sur la baie de Palerme.

A 13H nous nous sommes retrouvés pour le repas de midi.

Encore un petit tour pour certains, pour ma part repos et somnolence au fond d'un fauteuil dans un coin de l'accueil de l'hôtel.

A 16H tout le monde est rentré à l’hôtel, chacun reprend ses valises… Un bus nous attend, une responsable de l’agence nous accompagne jusqu’à l’aéroport, la route que nous avons prise au retour était bien plus agréable qu’à l’aller.

Pas de problème pour les formalités mais que de monde, que de monde ! Un peu, voire très pénible, cette attente !

Vol sans problème

Bus Simplon à Roissy

Arrivée à Vierzon samedi 10 juin à 2H du matin

Une longue journée se termine !

Messine Cefalù Palerme 9 juin

Nous quittons notre hôtel en bord de mer pour retrouver ce soir l’Astoria Palace à Palerme.

50 km de route qui longent de plus ou moins près la côte Est, et nous arrivons à Messine, porte d’entrée de la Sicile, à 3 km seulement de la pointe de la botte italienne, en Calabre.

C’est dans ce détroit de Messine, réputé dangereux, qu’est née l’expression « Aller de Charybde en Scylla ».

A l'origine Charybde et Scylla auraient été deux monstres pour décrire deux dangers du détroit de Messine, le premier étant un tourbillon, le second un écueil. Les marins qui cherchaient à éviter le premier allaient périr en s'écrasant sur le second.

Voilà pour la petite histoire et ses légendes...



Il a été question de construire un pont pour relier la Sicile à l’Italie, projet controversé qui refait de temps en temps surface, un véritable serpent de mer. Je ne suis pas sûre que les siciliens ont très envie de perdre leur insularité. A suivre...

Colonie grecque conquise ensuite par les romains, elle devient un port important. Actuellement on peut voir des rotations de ferries qui transportent des voyageurs du continent à la Sicile et retour mais aussi de simples barques de pêcheurs.

Un tremblement de terre en 1900 et les bombardements alliés de la seconde guerre mondiale ont détruit en grande partie son centre historique.

Tour panoramique de la ville

Depuis de la Piazza del Duomo balade libre pour découvrir le centre historique.

Le plus remarquable : le Duomo et la fontaine d’Orion

La cathédrale et sa magnifique horloge astronomique achevée en 1933. Elle offre un défilé de personnages dorés toutes les heures.

Continuation vers Cefalù, par l’autoroute qui longe la Côte nord de la Sicile, route panoramique sur la mer Tyrrhénienne.

Arrêt à Sainte Agathe pour le repas de midi. Bon repas. On l’attendait tous, ce moment : un repas servi en terrasse !

Cefalù, petit village médiéval et port de pêche

Site magnifique dominé par les grottes de la Rocca qui constituèrent un système défensif à l’époque byzantine. Station balnéaire au charme authentique .

Le bus nous a laissés à l’entrée du village sous la Rocca. Nous avons longé la mer pour entrer dans le village puis, une petite rue étroite (petite grimpette) nous a amenés sur la Piazza Duomo.

En péril de naufrage face à Cefalù, le roi Roger aurait fait le vœu d’y construire une église s’il en échappait... bon, ça c’est la légende , il voulait surtout étendre son pouvoir et son indépendance.

Toujours est-il que sur cette place nous apparaît une belle cathédrale, chef d’oeuvre de l’architecture arabo-normande.

De belles portes de bronze et de magnifiques mosaïques dorées dont le Pantocrator qui domine le choeur.

Nous avons fait une photo de groupe devant cet édifice en haut de l’escalier qui nous permet de dominer la place.

Le lavoir médiéval

Le site, très frais, est desservi par un bel escalier. Une plaque dit que son « eau est plus pure que l’argent et plus froide que la neige ». Ce lavoir est alimenté par la rivière Cefalino. Je ne sais pas si quelqu'un a bu de cette eau…

Belle balade dans ce village

Maintenant nous reprenons la route pour regagner Palerme.

Depuis Messine traversée de 2 chaînes de montagne, nous avons franchi de nombreux tunnels.

Giulio, notre guide et Antonio, notre chauffeur nous quittent ce soir, nous avons apprécié leur professionnalisme et leur gentillesse. Un grand merci à eux !

Demain journée libre en attendant notre avion qui décolle à 19H. Petit changement, ce sera un vol direct qui part plus tard que prévu initialement.

mardi, juin 28 2022

L'Etna Taormine 8 juin

Panache blanc dans le ciel bleu ou traînée rougeoyante dans la nuit... nous allons voir du plus près…

L’Etna

Il fait fait frais ce matin et on a prévu pantalon, petite laine et coupe-vent pour s’approcher de l’Etna qui culmine à 3350 m, plus haut volcan d’Europe, encore et toujours en activité.

Par une petite route en lacets on prend de l’altitude, on traverse de petits villages. Certains de ces villages ne perdent pas de vue cette montagne qui les domine, qui les menace parfois et qui les oblige à fuir … pas trop souvent, heureusement.

Visiter l’Etna permet d’admirer toute l’année, sauf en hiver, des paysages variés, allant des cratères volcaniques aux champs de lave stériles en passant par les bois et les vignes.

Le bus nous dépose tous au « Camp de base », à Sapienza à 1900 m. Déjà à cette altitude d’anciens cratères sont visibles.

À Sapienza, il est possible de prendre le funiculaire pour monter à 2 500 mètres d’altitude, au  Terminal Funivia .

Au Terminal, on peut prendre un minibus qui nous emmène à 2 900 mètres d’altitude, pour faire le tour du cratère et observer les fumerolles qui s’y échappent.

7 personnes du groupe sont restées à Sapienza, les autres ont pris le funiculaire et 5 sont montés à 2900 m.

Le 4X4 nous transporte sur une autre planète : paysage lunaire, (personnellement je ne peux pas faire la comparaison) , des champs de lave, quelques fumerolles, légère odeur de souffre, quelques reprises de végétation par endroit… Le tout avec un petit vent qui décoiffe. Une petite aventure tout de même !

Tout le groupe s’est retrouvé au bus, retour à Gardini Naxos pour le déjeuner de midi.

Taormine, la mer Ionienne à ses pieds et l’Etna qui la domine

De notre hôtel , en haut de la colline, à gauche, le soir on voyait un village illuminé…

C’est une petite ville, Taormine. Cet après-midi nous partons la visiter : petite pépite perchée sur un éperon rocheux et réputée dans le monde entier.

Une déception : son merveilleux théâtre antique était fermé à la visite pour cause-installation de spectacle.

Allez, on verra de belles choses...

 Jardin de la Villa Comunale. Balcon sur la mer, ce jardin appartenait à une riche anglaise, passionnée par les oiseaux et qui décida d’y construire de nombreuses structures telles que des mangeoires ou des nichoirs . Végétation luxuriante !

Par la Porta di Mezzo nous rentrons dans le quartier ancien de Taormina. Des petites ruelles qui mènent vers l’église de San Giovanni de Malta de 1533 , le Palace Ciampoli et finalement la Piazza del Duomo, avec el Comune (mairie), et la cathédrale de San Nicolo.

On va flâner dans sa longue rue bordée de boutiques, de galeries d’art avec un regard sur les ruelles, passages et escaliers qui s’échappent de chaque côté.

Et il fait chaud, toujours très chaud...

Après quelques difficultés nous avons trouvé une place à une terrasse pour prendre un rafraîchissement.

Retour à Giardini Naxos par la route pittoresque qui longe la mer, en contre-bas de Taormine. Nous avons pu voir… à quelques mètres du rivage « Isola Bella » la petite île discrète du golfe de Taormine.

Si les photographes sont bons, ils vont rapporter ce soir de vrais décors de cartes postales ! De toutes façons il restera de merveilleux souvenirs !

Syracuse Catane 7 juin

« J’aimerai tant voir Syracuse... »

Syracuse, ville d’origine grecque, une des plus grandes villes de l’antiquité. Capitale de la Sicile du 6e siècle av JC jusqu’au 9e siècle après JC, date où elle tomba sous domination arabe.

Ses monuments témoignent de l’imbrication de 3 millénaires de civilisation méditerranéenne.

Syracuse a donné naissance à   Archimède. Il put y exprimer tout son génie : « Euréka !!!». Il inventa, entre autre, de formidables machines de guerre, la vis sans fin, la roue dentée etc...

4ème ville de Sicile avec une économie florissante : pôle chimique, pétrole.

Notre première visite nous conduit sur son site archéologique.

Le Théâtre, un des plus grands théâtres du monde grec, Eschyle y a fait jouer ses meilleures pièces. Il nous faut un peu d’imagination pour imaginer ce théâtre antique, il est ré-aménagé pour des spectacles contemporains mais « l’âme » d’origine demeure. Jouer une pièce sur cette scène ou regarder un spectacle assis sur ces gradins doivent être des moments d’exception.

Latomie du Paradis

Ce sont des carrières qui ont fourni de la pierre à tous les urbanistes antiques.

On croit pénétrer dans un jardin public cerné de falaises. Belle végétation, lauriers roses, bougainvilliers, jacarandas.

On y découvre « l’Oreille de Denys » : une anfractuosité en forme d’escargot dont la forme amplifie le moindre chuchotement.

Ile d’Ortygie, centre historique de Syracuse

Un pont enjambe la Darsena, canal qui sépare Ortygie de la terre ferme.

Piazza Duomo

Cette longue place rectangulaire, la plus belle de Syracuse, est un chef-d’œuvre baroque. Avec la Cathédrale et des palais flamboyants, elle occupe le site de l’ancienne acropole (citadelle fortifiée) de la ville grecque.

Le Palazzo Municipale, ou Palazzo Senatoriale, accueille le conseil municipal de Syracuse.

 L’élégant Palazzo Arcivescovile, du XVIIe siècle, abrite la bibliothèque.

Le Palazzo Beneventano del Bosco possède une jolie façade du XVIIIe siècle.

Le Duomo

Pour célébrer sa victoire sur les Carthaginois en 480 av JC, Gélon fait construire un vaste temple dorique dédié à Athéna. 9 siècles plus tard les byzantins décident d’en faire une église. Maintenant c’est la Cathédrale de Syracuse, on y repère toujours les colonnes de l’ancien temple dans son intérieur assez sombre.

Balade dans les ses ruelles médiévales étroites bien restaurées, ses palais baroques et ses églises … De rues en ruelles, avec quelques pauses, nous irons jusqu’au front de mer et rejoindront notre restaurant pour le repas de midi. Agréable flânerie dans Syracuse mais qu’il fait chaud !

Après le repas nous repasserons sur le pont qui nous ramène dans la ville moderne et nous reprendrons le bus.

Direction Catane

Catane, la ville mal aimée, fait éclater son nom au pied d’une montagne explosive.

Et oui, les différentes éruptions de l’Etna qui se sont déroulées au cours des siècles, ont plusieurs fois changé le centre urbain de la ville.

Catane, deuxième ville derrière Palerme.

Tour d’orientation en bus

Puis balade libre... depuis la place du Duomo, en partant du curieux éléphant en pierre qui se lave devant la cathédrale... mais la chaleur harassante a eu raison de notre curiosité… Nous nous sommes tous dispersés pour trouver une terrasse à l’ombre et déguster, pour certains, un délicieux et rafraîchissant granité !

Retour à Giardini Naxos en fin d’après-midi.

lundi, juin 27 2022

De Sciacca à GIardini Naxox, côte est, 6 juin

De Sciacca à la Côte Est

Pas de grasse matinée ! Ciel un peu couvert, on respire… pas pour longtemps !

Direction Agrigente

La route longe de vastes vignobles, des champs d’oliviers et d’orangers.

Visite de la vallée de Temples, patrimoine de l’Unesco, site fondé en 582 avant J.-C., par la cité de Géla, colonie grecque.

Les architectes bâtirent les temples sacrés, aujourd’hui parmi les mieux conservés et les plus beaux des sites antiques de Sicile.

Merci à Giulio qui nous a fait découvrir ce site exceptionnel en commençant par la sortie et ainsi, à contre courant, bien plus facile à visiter.

On reprend la route.

A la fenêtre du bus, à droite ou à gauche, le spectacle est varié...

Des versants de collines couverts de serres

La campagne nous semble aride mais non les moissons sont déjà faites.

Des nids de cigognes

Quelques forages pétroliers.

Une petite route qui grimpe et serpente nous conduit dans un petit coin de Toscane au milieu d’un domaine viticole, ce sera notre restaurant de midi. Bon repas dans un très beau cadre.

Et le bus nous conduit vers une merveille !

La Villa romaine de Casale

Cette majestueuse villa romaine du IV ème siècle avant notre ère, fut sans doute édifiée par un frère d’armes de Dioclétien, il n’en profita sans doute guère.

3500 m² de mosaïques multicolores uniques dans tout l’empire romain par leur qualité et leur nombre.

A travers une trentaine de salles, on découvre des scènes de chasse en Afrique ou encore des jeunes filles en bikini maniant des haltères et jouant à la balle.

Détruite en 1160 par un incendie et recouverte de terre, elle tomba dans l’oubli. Il fallut attendre les fouilles dans les années 1950 pour mettre à jour la splendeur de ces mosaïques réalisées par des artistes d’Afrique du Nord.

Visite inoubliable !

Et nous ne sommes pas encore arrivés à notre étape du jour. On longe la Côte Est, au bord de la mer Ionienne, des embouteillages autour de Catane et l’Etna nous apparaît : un petit nuage blanc au-dessus de son sommet, nuage rabattu par le vent !

C’est à Giardini Naxos, à l’hôtel Sporting Baia Hôtel, que nous allons poser nos valises pour 3 nuits.

Face à la mer avec l’Etna à l’arrière.

Quelques problèmes de chambre pour certains... pour nous chambre spacieuse, tout à fait correcte avec une belle terrasse.

Dîner puis petit tour dans la station balnéaire pour prendre un verre et un peu de fraîcheur.

Au retour, il fait nuit, surprise… de la terrasse de notre chambre, une traînée rouge coule de l’Etna, spectacle inattendu et exceptionnel pour des berrichons !

De Palerme à la Côte Sud 5 juin

Départ de l’hôtel vers 8H30, on reviendra à Palerme jeudi prochain.

Direction sud-ouest, on reprend l’autoroute qui nous avait ramenés de l’aéroport mais on bifurque vers le sud.

On traverse la Sicile agricole : le long du trajet des collines aux pentes plus ou moins douces couvertes de cultures diverses, la vigne qui a en partie remplacé la culture du citron (avec regrets pour certains siciliens), en particulier le Marsala, beaucoup de plantations d’oliviers, des vergers… Beau paysage !

Deux visites prévues ce matin

Segesta

Segesta était la capitale des Elymes, une puissante peuplade autochtone. Les vestiges de cette cité antique sont, paraît-il, parmi les plus beaux de Sicile.

Une petite grimpette nous amène au pied d’un temple en beau calcaire, beau témoignage dorique du 5e siècle avant notre ère, il ne fut sans doute jamais terminé. Nous n’irons pas jusqu’au théâtre creusé dans le mont Barbaro et qui surplombe le temple.

 Mais Segesta faisait de l’ombre aux grecs ! En 307 avant notre ère, le tyran de Syracuse met à sac la belle cité d’une horrible façon. Sa population est massacrée avec une barbarie sans retenue.

__Selinunte __ Monumental site champêtre en promontoire de la mer, longtemps enfoui sous les éboulis. Fondé par les grecs Selinunte prospéra grâce à sa production de céréales et d’huile.

Le temple probablement dédié à Héra est le fleuron du plateau, il a été reconstruit en 1954 suite à un éboulement… des critiques sur la rigueur de la restauration .

A côté s’étendent des amoncellements de saucissons de pierre, pesant 100 tonnes chacun, ce sont des restes des colonnes de jadis.

Petit intermède gustatif 

Dégustation de Marsala et autre liqueur locale, accompagnée de pain grillé avec huile d’olive et herbe (peut-être romarin), délicieux !

Déjeuner dans un restaurant au milieu des oliviers, la partie climatisée du restaurant était réservée pour des repas de baptême en ce jour de Pentecôte, un peu dommage pour nous !

Animation musicale, bon repas mais chaleur étouffante dans l’annexe !

Un peu de route avant de rejoindre notre hôtel à Sciacca.

Pour certains... pour moi en particulier une petite sieste au frais fera le plus grand bien.

Ce grand hôtel, un parmi plusieurs autres, est situé au milieu d’un immense parc boisé et fleuri, pas loin de la mer. Hôtel-club qui accueille et propose des activités pour une clientèle à la semaine. Pour nous ce sera seulement une nuit, belle chambre spacieuse.

Donc après-midi libre et reposant : piscine, balade dans le parc, mer. Un petit train faisait des navettes avec le bord de mer.

En fin d’après-midi nous avons pris la dernière navette qui nous a conduits au bord d’une plage, longue plage avec des centaines de transats… Je me suis trempé les pieds dans l’eau ! Contente !

Retour à l’hôtel, un spritz au bar avant le dîner.

Petite déception, on serait bien allé dîner sur la terrasse mais apparemment pas prévu ou pas accepté. Self dans une grand salle, beaucoup de monde, ça faisait un peu cantine .

Demain de belles visites nous attendent … mais ausssi des heures de route pour rejoindre la Côte Ouest.

samedi, juin 4 2022

Palerme 4 juin 2022

Ce matin, on ne traîne pas, départ pour les visites à 8H.

Direction Monreale (Mont royal) à une quinzaine de km de Palerme.

En arrivant en bus on voit sa célèbre cathédrale en haut de la colline. Au 12ème siècle c’est dans ce village que s’établit le roi normand Roger. Etablis dans les Pouilles les normands mettront 30 ans à libérer la Sicile des musulmans.

On monte un escalier puis, une petite rue bordée de boutiques nous conduits sur le parvis de la cathédrale.

Architectures islamique, byzantine et romane s’y mêlent. De lourdes portes de bronze relatent des scènes de la bible.

Mais quand on pénètre à l’intérieur c’est l’éblouissement. 7000 m² de mosaïques dorées recouvrent les murs, la bible y est racontée comme sur les vitraux de nos cathédrales. Et, en haut du choeur le Christ Pantocrator s’impose en protecteur.

A côté de la cathédrale on visite le cloître, forte influence islamique. Une belle fontaine se dresse dans un angle et non au centre comme on le voit souvent.

Retour à Palerme

Pour ces dernières visites de la matinée nous passons sous la Porta Nuova et nous arrivons sur une grande place devant un imposant édifice...

Le Palais des Normands, palais du Roi Roger construit au 12ème siècle, c’est là que siège le gouvernement autonome de la Sicile. Imposant bâtiment, son style gothique date d’une restauration du XIX ème siècle mais les phéniciens, les romains et les arabes ont laissé des traces dans les soubassements.

De belles salles dont la chambre du roi Roger qui est encore décorée comme à l’époque normande avec ses murs de marbre et ses mosaïques.

La chapelle palatine

Située au premier étage du palais et sur ordre du roi Roger cette chapelle est une merveille. A la demande du roi des artistes byzantins et musulmans sont intervenus pour les mosaïques et les frises du plafond . Catholiques, orthodoxes et musulmans y célébraient leurs cultes dans leur langue respective.

Retour à l’hôtel pour le déjeuner et, dès 14H15, nous repartons… par cette chaleur une petite sieste aurait été appréciée !!!

Le centre historique de Palerme… Palerme doit la vie aux phéniciens mais ce sont les arabes qui en font une capitale. C’est aussi un grand port d’Italie.

Le Duomo cathédrale Notre Dame de l’Assomption

Ancienne église byzantine, puis mosquée, cet édifice unit art arabo-normand et gothico-catalan. Après plusieurs transformations c’est le baroque qui s’impose. Elle fut créée pour abriter les imposants tombeaux des souverains normands, de l’empereur Frédéric II et de sa mère Constance. Une chapelle abrite les reliques de Sainte Rosalie , patronne de la ville.

Dans une autre chapelle on peut voir le tombeau de Pino Puglisi , prêtre assassiné par la mafia en 1993 et béatifié en 2013. Ce prêtre s’était donné pour mission auprès des jeunes des quartiers défavorisés de Palerme : les « reconvertir à la légalité ». 8000 palermitains assistent à ses obsèques.



Enfin, après tous ces assassinats une loi a été votée, loi qui n’a pas tout réglé mais qui a donné un coup dur à la mafia : tout mafieux condamné se voit confisquer tous ses biens à vie, pour lui et ses descendants … et comme l’argent est le nerf de la guerre !

L’église Sainte Catherine d’Alexandrie

Eglise baroque, symphonie de stucs et de marbres polychromes

Un moment de repos avec un semblant de fraîcheur dans le cloître du couvent des Dominicains : un délicieux granité nous est offert.

Eglise de la Martonara, style baroque avec de superbes mosaïques.

Eglise San Cataldo, curieusement coiffée de trois coupoles rouges, on n’en verra que l’extérieur

La Fontaine Pretoria

Destinée à une villa de Florence, les hasards de l’histoire la firent atterrir à Palerme. Décorée de nymphes et de dieux nus elle choqua beaucoup de religieuses et de palermitains peu habituées aux libertinages des toscans.

La Place Quatro Canti

Sur une intersection de rues qui forme on octogone, quatre personnages veillent sur leur fontaine. Au milieu du carrefour, art moderne pour une courte durée, rappelant les 30 ans écoulés depuis l’assassinat des juges Falcon et Borsellino (à moins de 2 mois d’intervalle): une pelleteuse blanche !

Petite balade libre... nous y verrons, entre autre, le grand Théâtre Massimo et le Théâtre Garibaldi

Une journée bien remplie sous une grosse chaleur… De belles découvertes !

Photos

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vendredi, juin 3 2022

Palerme 3 juin 2022

Départ de Vierzon à 1H vendredi, direction Roissy, trajet sans problème, circulation fluide. Roissy T3, terminal des charters

Beaucoup de monde, formalités un peu longues. Décollage vers 7H30.

Michel y a rencontré une copine de La Châtre, elle prenait le même avion que nous, pour elle descente en Sardaigne et nous, continuation vers Palerme. 2h de vol et nous arrivons en Sardaigne Une heure d’escale à Olbia, ville du nord-est de la Sardaigne. L’avion se vide, on peut changer de place, « s’étaler » un peu ! Au décollage belle vue sur la côte, côtes découpées, petites plages, port de plaisance, des bras de terre qui s’étirent dans la Méditerranée.

1h de vol … l’avion trace sa route entre le bleu du ciel et de la Méditerranée. Il amorce sa descente, un petit îlot par-ci, un bateau qui laisse une traînée d’écume par-là et puis les premières côtes de Sicile… dès l’arrivée , le côté montagneux de l’île s’impose.

A 10h45 notre avion se pose, on s’est demandé si il avait quitté la mer, mais oui, il atterrit bien sur la piste !! Et nous voici à l’aéroport Falcone-Borsellino à Cinisi à 30km environ du centre de Palerme. Notre guide Giulio nous attend et c’est en bus que nous partons à notre hôtel.

Sur l’autoroute qui nous mène à Palerme Giulio nous fait remarquer 2 colonnes érigées à la mémoire des juges Falcone et Borsellino assassinés, à cet endroit, par la mafia il y a 30 ans.

Déjeuner à l’hôtel. Ensuite on a récupéré les clés de nos chambres . Après une nuit blanche, malgré un peu de somnolence dans le bus et l’avion, une petite sieste nous a fait du bien. Et puis il fait bien trop chaud pour arpenter les rues de Palerme en ce début d’après midi!

On est reparti par petits groupes à l’exploration du quartier, quartier excentré, le centre historique de Palerme ce sera pour demain.

Visite d’un beau jardin avec des arbres imposants, magnifique !

Balade jusqu’à la mer, pas de plage dans cette zone mais découverte du port où arrivent les bateaux de croisière.

Flânerie dans une rue piétonne où nous avons vu des façades typiques de la Sicile… et là, au moins c’est propre, je pense que ce sont les commerçants qui veillent à cette propreté. Mais partout ailleurs les containers débordent et des détritus s’étalent sur les trottoirs. les trottoirs .

Hôtel agréable, bons repas et service très correct, fait par des siciliens qui ont la classe !

Allez, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère, nous espérons tous une bonne nuit réparatrice.

samedi, mai 28 2022

Un petit aperçu

Sicile: la plus grande île de la Méditerranée est bordée par la mer Tyrrhénienne au nord, la mer Ionienne à l'est, la mer de Sicile au sud, elle n'est séparée de l'Italie péninsulaire que par le détroit de Messine (3 km de large).

La Sicile offre un paysage de montagnes et de collines.

Les montagnes couvrent 25 % du territoire.

Il existe de rares plaines (14 %), notamment la plaine de Catane.

Localisée à la rencontre de la plaque eurasienne et de la plaque africaine, la Sicile est célèbre pour ses volcans, notamment l'Etna, l'un des plus actifs du monde, point culminant de l'île à 3 357 mètres

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Certainement que pour beaucoup le mot «  mafia » est associé à la Sicile… Mais c’est tout autre chose qu’on est venu découvrir… et les siciliens vont nous y aider!

Et pour cela nous allons marcher dans les pas de l’histoire…

Surnommée Trinacrie dans l'Antiquité grecque en raison de sa forme triangulaire, sa situation de verrou au centre de la mer Méditerranée lui a toujours conféré une position stratégique. Ceci explique en partie la richesse culturelle de l'île.

Les premiers occupants viendraient de la péninsule ibérique. Parmi eux les Sicules donneront leur nom à l’île.

Vers - 1000, les phéniciens puis les carthaginois s’y installent.

Pendant que les grecs couvrent de temples les collines, les carthaginois restent sur la partie occidentale de l’île.

La république romaine arrive et Rome devient maître de la Sicile.

Devenue chrétienne la Sicile tombe sous le joue de Byzance.

Puis vint l’âge d’or arabo-normand…

Les Habsbourgs, puis les Bourbon de Naples y règneront.

En 1860 la Sicile se rallie au royaume unifié d’Italie.

Après la seconde guerre mondiale elle obtient un statut autonome dans la république italienne.

vendredi, mai 27 2022

Horaires

Aller

Le 3 juin 2022 à 07H00

AEROPORT DE PARIS ROISSY T3

Décollage vol spécial ENTER AIR

N°de vol : ENT 705 - Escale à OLBIA (Sardaigne)

10H55

AEROPORT DE PALERME

Bienvenue en Sicile




Retour

Le 1 0 juin 2022 à 16H35

AEROPORT DE PALERME

Décollage vol spécial ENTER AIR

N°de vol : ENT 802 - Escale à OLBIA (Sardaigne)

20H35

AEROPORT DE PARIS ROISSY T3

Bus pour Vierzon

mercredi, mai 18 2022

Sicile 2022

Circuit du 3 au 10 juin 2022

Carte_circuit_Sicile.jpg

lundi, octobre 15 2018

De Kashan à Téhéran

Lundi 15 octobre

Hôtel Ibis de Téhéran, à deux pas de l'aéroport

Je viens de prendre une bonne douche, il reste les valises à boucler et à 23 H la navette de l'hôtel nous conduit à l'aéroport pour un départ prévu à 2H du matin, le 16. Un dernier message d'Iran pour vous raconter cette dernière journée.

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On a récupéré un peu, la nuit à été bonne.

10H départ de l’hôtel

Visite du Mausolée de l'imam Zadeh, c’est un lieu intime et agréable. Ce matin des femmes, assises sur le tapis devant la salle de prière, partageaient un petit déjeuner: fruits, pommes de terre au safran et petits gâteaux et bien sûr on nous en a offerts.

Nous prenons la route pour Téhéran avec un arrêt prévu à Qom, la ville sainte, ce n’était pas dans notre programme mais Zahra nous l’a proposé. Autoroute rectiligne, de chaque côté plaines et toujours des montagnes au loin, j’ai découvert que l’Iran est un grand plateau, nous avons été rarement en dessous 1000 m d’altitude.

Qom, la deuxième ville sainte de l’Iran après Mashhad, un des lieux les plus conservateurs du pays. C’est de là que l‘ayatollah Komeini lançait ses diatribes contre le Shah et c’est de là qu’il partit en exil pour l’Irak en 1964 puis pour la France.

Le lieu spirituel de la ville est Hazrat-e Masumeh: tombeau de Fatima, soeur de Reza, 8 ème Imam.

100 000 personnes étudient sur ce site: 70 000 hommes et 30 000 femmes.



Turban noir (porté par les descendants de Mahomet) ou, le plus souvent, turban blanc… des Mollahs, on en croise partout.

Les non-musulmans ne peuvent pas rentrer seuls sur ce site et pas question de rentrer dans le lieu saint.

Hommes et femmes ne rentrent pas par la même porte et nous avons dû revêtir le tchador, on avait bien chaud. Je me demande comment font toutes ces femmes vêtues de noir.

Zahra était bien sûr avec nous mais un Mollah nous accompagnait, commentaires et explications étaient faits en anglais, Margaret traduisait. Le discours est bien rôdé, l’islam d’Iran est un islam de paix... et, à ce jour, on ne peut pas dire le contraire.

A la fin de la visite nous l’avons remercié, Margaret lui a tendu la main mais l’homme ne doit pas toucher la main d’une femme en public… il y a encore des progrès à faire dans l’islam pour l’égalité homme-femme.

Petite balade rapide dans le bazar de Qom, il allait fermer ses portes pour ne ré-ouvrir que dans l’après midi.

Qom est une de des villes qui s’est le plus développée depuis la Révolution islamique.

Repas dans un restaurant d’un centre commercial à la périphérie de Qom, rien de très différent de chez nous.

100 km pour rejoindre Téhéran

Ce matin nous avons appris une bonne nouvelle, nous avons une chambre à l’hôtel Ibis près de l’aéroport en attendant l’avion.

Je me suis un peu assoupie dans le minibus et c’est devant l’hôtel que je me suis réveillée.

On n’avait pas compris que nous quittions Zahra et Mohammad tout de suite… les adieux ont été trop rapides, on était un peu désorienté, on avait tous la larme à l‘œil.

Vraiment nous venons de passer deux semaines exceptionnelles avec deux personnes si bienveillantes et sympathiques. Nous repartons avec une autre image de l’Iran, si loin des clichés qui arrivent chez nous.

Bien sûr il y a un régime politique qui pose problème, l’embargo les asphyxie mais les Iraniens restent le peuple cultivé, raffiné et hospitalier qu’il a toujours été.

Zahra et Mohammad ...et bien d’autres que nous avons rencontrés, nous ont dit: « Dites à vos amis de venir en Iran, dites- leur que nous ne sommes pas des terroristes, dites-leur que vous avez fait un beau voyage! »

Voilà, c’est dit ... et à bientôt à Fontenette!

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