Panache blanc dans le ciel bleu ou traînée rougeoyante dans la nuit... nous allons voir du plus près…

L’Etna

Il fait fait frais ce matin et on a prévu pantalon, petite laine et coupe-vent pour s’approcher de l’Etna qui culmine à 3350 m, plus haut volcan d’Europe, encore et toujours en activité.

Par une petite route en lacets on prend de l’altitude, on traverse de petits villages. Certains de ces villages ne perdent pas de vue cette montagne qui les domine, qui les menace parfois et qui les oblige à fuir … pas trop souvent, heureusement.

Visiter l’Etna permet d’admirer toute l’année, sauf en hiver, des paysages variés, allant des cratères volcaniques aux champs de lave stériles en passant par les bois et les vignes.

Le bus nous dépose tous au « Camp de base », à Sapienza à 1900 m. Déjà à cette altitude d’anciens cratères sont visibles.

À Sapienza, il est possible de prendre le funiculaire pour monter à 2 500 mètres d’altitude, au  Terminal Funivia .

Au Terminal, on peut prendre un minibus qui nous emmène à 2 900 mètres d’altitude, pour faire le tour du cratère et observer les fumerolles qui s’y échappent.

7 personnes du groupe sont restées à Sapienza, les autres ont pris le funiculaire et 5 sont montés à 2900 m.

Le 4X4 nous transporte sur une autre planète : paysage lunaire, (personnellement je ne peux pas faire la comparaison) , des champs de lave, quelques fumerolles, légère odeur de souffre, quelques reprises de végétation par endroit… Le tout avec un petit vent qui décoiffe. Une petite aventure tout de même !

Tout le groupe s’est retrouvé au bus, retour à Gardini Naxos pour le déjeuner de midi.

Taormine, la mer Ionienne à ses pieds et l’Etna qui la domine

De notre hôtel , en haut de la colline, à gauche, le soir on voyait un village illuminé…

C’est une petite ville, Taormine. Cet après-midi nous partons la visiter : petite pépite perchée sur un éperon rocheux et réputée dans le monde entier.

Une déception : son merveilleux théâtre antique était fermé à la visite pour cause-installation de spectacle.

Allez, on verra de belles choses...

 Jardin de la Villa Comunale. Balcon sur la mer, ce jardin appartenait à une riche anglaise, passionnée par les oiseaux et qui décida d’y construire de nombreuses structures telles que des mangeoires ou des nichoirs . Végétation luxuriante !

Par la Porta di Mezzo nous rentrons dans le quartier ancien de Taormina. Des petites ruelles qui mènent vers l’église de San Giovanni de Malta de 1533 , le Palace Ciampoli et finalement la Piazza del Duomo, avec el Comune (mairie), et la cathédrale de San Nicolo.

On va flâner dans sa longue rue bordée de boutiques, de galeries d’art avec un regard sur les ruelles, passages et escaliers qui s’échappent de chaque côté.

Et il fait chaud, toujours très chaud...

Après quelques difficultés nous avons trouvé une place à une terrasse pour prendre un rafraîchissement.

Retour à Giardini Naxos par la route pittoresque qui longe la mer, en contre-bas de Taormine. Nous avons pu voir… à quelques mètres du rivage « Isola Bella » la petite île discrète du golfe de Taormine.

Si les photographes sont bons, ils vont rapporter ce soir de vrais décors de cartes postales ! De toutes façons il restera de merveilleux souvenirs !