En partant de Fontenette

Carrare Pise

La sortie de ce matin ne nous amène pas très loin de l’hôtel au coeur des Alpes Apuanes.

A quelques kilomètres de la côte un spectacle de toute beauté s’offre à nous.

Un relief escarpé, de profonds ravins et ce « blanc » qui couvre par-ci, par-là les pentes pourraient nous faire penser à des névés…

C’est « l’or blanc » de l’Italie que nous apercevons. Nous arrivons au pied des carrières de marbre de Carrare !

Depuis l’époque romaine on découpe la montagne pour en extraire le marbre le plus beau, le plus célèbre au monde. Michel Ange est venu y sélectionner les blocs pour sculpter ses chefs d’oeuvre.

Avec ce marbre l’Italie a construit églises, monuments... des artistes célèbres l’ont travaillé. Ce marbre a traversé les frontières ...

Les cathédrales, Pise, Sienne etc. sont de magnifiques vitrines pour cette pierre exceptionnelle, tant pour les façades que les décors intérieurs et les pavements..

Même les bordures de trottoirs des petites villes de la région sont en marbre, pas le plus pur mais marbre tout de même !

On emprunte une petite route sinueuse couverte de poussière blanche qui s’élève entre les sapins. Notre bus croise parfois difficilement des camions qui descendent des blocs découpés dans les ateliers de la vallée.

On s’arrête près d’un point d’extraction. Courte marche à pied sur un petit sentier pour nous approcher au plus près des ouvriers au travail avec leurs bruyants engins.

Après les carrières à ciel ouvert l’exploitation se fait en souterrain : carrières en tunnel, ainsi la montagne sera moins défigurée.

On redescend pour retrouver le bus et Brigitte glisse sur le sentier pierreux (de marbre), on l’aide à se relever mais elle ne peut pas poser son pied par terre… On la monte dans le bus, elle y restera pendant le reste de la visite.

Arrêt au petit musée-boutique

Dégustation de la spécialité locale : le Lardo di Colonnata, c’est une charcuterie faite de lard affiné dans des caves pendant 6 mois avec de l’ail, du romarin, il se déguste en tranches sur des toasts chauds.

Aujourd’hui nous rentrons déjeuner à l’hôtel. Cet après midi Brigitte restera à l'hôtel en attendant la prise en charge par l’assistance du voyage,

Vraiment dommage pour elle qui ratera cette visite exceptionnelle !

Pise

50 km nous séparent de la ville de Pise et la route ne s’éloignera jamais vraiment de la mer. Comme Florence, Pise est bâtie sur les rives de l’Arno qui se jette dans la mer tout près à Marina di Pisa.

Nous arrivons dans une grande ville de 90 000 habitants mais nous n’en verrons vraiment qu’une place, mais quelle place !

Le bus nous laisse dans la ville nouvelle, il ne peut pas aller plus loin, je crois.

Nous prenons un petit train qui va nous conduire au pied des remparts de la vieille ville.

Nous franchissons une première porte et de petites échoppes de souvenirs sont adossées au rempart. Ce sont « les marchands du temple » qui ont été chassés du parvis de la cathédrale par les autorités locales, ces marchands ont demandé le soutien du pape pour réintégrer leur lieu de vente ... sans succès ! Mais je crois que les affaires marchent bien tout de même!

Nous franchissons un grand porche et là… c’est l’éblouissement !

Devant nous, au milieu d’une grande place, 3 monuments de marbre blanc se détachent dans un ciel bleu sans nuage, le tout posé sur une pelouse parfaite, un décor sans fausse note !

Sur aucune photo je n’avais vu ces 3 édifices côte à côte, quelle surprise !

Au milieu de la Place des Miracles, les monuments incontournables de Pise, le baptistère San Giovanni, la Cathédrale Notre Dame de l’Assomption et la Tour, la fameuse et célèbre tour penchée.

Visite du Duomo , Cathédrale

La Cathédrale de Santa Maria Assunta à Pise est un véritable chef-d'œuvre de l'architecture romane.

Sa façade est surmontée de cinq étages de colonnes. Le fronton est richement décoré, notamment de fresques.

Une belle porte de bronze pour franchir l’entrée

5 nefs de 100 m de long

Les murs sont recouverts de marbre noir et blanc.

La grande mosaïque de l'abside représente le Christ trônant entre la Vierge et Saint Jean.

La chaire sculptée par Giovanni Pisano repose sur six colonnes de porphyre et cinq piliers.

Baptistère San Giovanni

Ce baptistère affiche un mélange de style roman et gothique, ce sont Nicola et Giovanni Pisano (père et fils) qui en ont terminé la construction. Deux œuvres remarquables : les fonds baptismaux et la chaire de Nicola Pisano.

C’est ici que Galilée, enfant de Pise, a été baptisé.

Un moment musical étonnant : nous avons entendu une chanteuse, on n’a pas pu la situer dans le baptistère. Avec l’écho renvoyé par la voûte en marbre de l’édifice, la voix de la chanteuse a rempli l’espace d’une façon extraordinaire.

La Tour

Quand on parle de Pise c’est l’image de cette célèbre tour penchée qui s’impose.

A l’origine c’est le campanile de la cathédrale voisine.

De style roman de l'époque médiévale la tour est construite en marbre blanc massif. Elle comporte de multiples colonnes magnifiquement disposées sur huit étages.

C’est l'affaissement des sols situés juste en dessous rendus malléables par la présence d'eau en profondeur qui ont provoqué cette situation.

Entre 1990 et 2001 des travaux ont été entrepris, elle a redressé un peu la tête ! En 2001 elle a ré-ouvert au public.

Les experts en sont certains : la Tour de Pise a arrêté de s'enfoncer et de s'incliner, elle ne risque plus de tomber ! Du moins, pas avant trois siècles !!!

On ne risque donc rien mais par précaution les immeubles situés devant elle, dans le sens de l’inclinaison, sont condamnés.

Mais que serait Pise si sa Tour retrouvait une verticalité parfaite ? C’est une manne touristique formidable !

Pise recèle encore bien des trésors sans doute : églises remarquables, palais, places, musées etc... mais il faudrait plus qu’une après-midi.

Moi, je n’oublierai jamais mon entrée sur la Place des Miracles de Pise, un grand moment du voyage.

Nous avons repris la route pour Massa. Arrêt à l’hôpital, on va chercher Brigitte pour la ramener à l’hôtel. Diagnostic posé: petite fracture du péroné, elle a une attelle à la jambe mais, avec le fauteuil roulant prêté par l’hôtel, elle pourra venir avec nous demain pour notre dernière journée de visites.

Florence Lucques Marina di Massa

Florence

Dernière matinée à Florence, nous quittons la ville un peu avant midi. Et ce dimanche matin on a quartier libre !

Les valises sont bouclées, elles nous attendront dans une pièce de l’hôtel car, bien sûr, il faut libérer les chambres.

De petits groupes se forment , les uns vont au jardin Folon, appelé aussi jardin des roses, d’autres vont dans la ville, en particulier au marché du cuir …

Michelle, Annie, Michel et moi allons jusqu’au Palais Pitti que nous n’avons pas encore vu.

Nous allons longer une dernière fois l’Arno pour regagner le centre historique.

Le Palais Pitti fut construit d’après les plans de Brunelleschi pour la famille Pitti, grands rivaux des Médicis et plus tard il passa aux mains des Médicis.

Maintenant ce palais est un des joyaux architecturaux de Florence, mais aussi l’un des plus importants musées de la ville (il abrite 5 musées).

Nous partons à pieds et il y a beaucoup de monde dans Florence ce dimanche matin.

Une course à pied est organisée au profit de la recherche médicale : des coureurs, des marcheurs petits et grands, des bébés dans des poussettes... il faut se frayer un passage sur les trottoirs.

Nous voici devant l’imposant Palais Pitti. Nous n’aurons pas le temps de le visiter mais nous allons découvrir son jardin : le jardin Boboli.

Derrière le palais la colline offre un cadre idéal pour les terrasses de ce jardin « Renaissance », on découvre massifs géométriques, fontaines, bassins, statues et grotte artificielle.

Un havre de paix tout près de la ville.

Ensuite on a essayé de faire un peu de lèche-vitrines mais la foule nous a vite ramenés vers les rives de l’Arno et nous avons regagné tranquillement notre hôtel.

Bientôt le bus arrive avec Léonardo, notre nouveau chauffeur.

Les valises chargées, nous voilà partis pour une nouvelle destination.

Un arrêt sur l’ Esplanade Michel-Ange, un belvédère qui domine Florence pour un dernier regard sur la belle capitale de la Toscane.

Photo qui montre le Jardin Boboli dont les terrasses s'étagent sur la colline à droite des anciens remparts.

Nous prenons la direction ouest vers la mer ….

Déjeuner dans un grand complexe agricole… des touristes mais aussi beaucoup d’italiens en ce dimanche pour des repas de famille. On a bien mangé et j’ai souvenir d’un très bon vinaigre balsamique … pas eu le temps d’en acheter !

Courte sieste dans le bus et nous arrivons à Lucques.

Lucca Lucques

Silvia est chez elle !

On commence par monter sur les remparts qui entourent la vieille ville, nous n’en ferons pas le tour mais c’est un endroit bien agréable, les habitants aiment s’y balader à pied ou à vélo.

De ces remparts on découvre des tours, des campaniles…

Allez on descend…

Nous voici devant le Duomo de Lucca, la cathédrale Saint Martin.

Façade asymétrique avec de petites colonnes qui bordent trois galeries superposées aveugles.

A l’intérieur des œuvres d’art remarquables dont « Volto Santo » un crucifix byzantin en bois sombre.

Le sol est entièrement couvert de marbre, avec notamment des marqueteries de motifs géométriques.

Le tombeau d'Ilaria del Carretto est une autre œuvre précieuse conservée dans la Cathédrale.

Silvia nous entraîne vers la ville.

D’une rue à une autre, en traversant des petites places pleines de charme nous avons pu admirer de petits palais, de belles façades bien sauvegardées, des églises.

Des places remarquables :

La place devant l'Eglise Saint Michel, place authentique pleine de charme, appréciée des lucquois.

On s’est arrêté devant la maison natale de Puccini.

La grande place de l’amphithéâtre construite sur l’emplacement de l’ancien amphithéâtre, les pierres des gradins ont servi à construire les palais de Lucques.

La ville était très animée en ce dimanche après-midi.

Vraiment nous avons passé un bon moment dans cette ville, à nous balader entre Moyen Age et Renaissance.

Beaucoup moins célèbre que ses voisines toscanes, Lucques a vraiment beaucoup de charme. J’ai beaucoup aimé.

Dernier regard sur les remparts avant de reprendre le bus.

Une trentaine de kilomètres et nous arrivons à Marina di Massa.

Ce soir nous dormons au bord de la mer à l’hôtel Roma, notre hébergement pour le reste du séjour.

Nous verrons la mer demain.

Les trésors de Florence

Avant hier nous avons parcouru son centre, d’une rue à une place, de beaux monuments nous ont éblouis mais derrière ses murs Florence recèle des trésors inestimables. Alors aujourd’hui on va pousser les portes.

C’est à pied que nous repartons vers le centre historique. Pour les visites nous serons partagés en deux groupes, un groupe avec Angela et l’autre groupe avec, paraît-il, un beau jeune homme !

Galerie de offices

La Galerie des offices est un palais construit sous Cosme I, pour y installer le siège administratif des différentes magistratures.

Maintenant c’est un musée exceptionnel abritant l’un des patrimoines artistiques les plus riches et plus célèbres dans le monde.

Nous voici arrivés à la Galerie, le « beau jeune homme », Luciano, la cinquantaine (+ ou – selon les avis des dames) nous rejoints, les 2 groupes se forment.

Et c’est parti pour 2 à 3 h de visite… mais combien de temps faudrait-il pour voir toutes ces œuvres, prendre le temps de s’arrêter devant une plutôt qu’une autre , selon ses goûts, se laisser émouvoir ?

Nos guides ont fait des choix, sans doute pour nous amener devant les œuvres des peintres les plus célèbres… Botticelli, Léonard de Vinci, Fra Angelico, Le Caravage, Le Titien etc ...…

Vénus d'Urbin Le Titien

Le Printemps Botticelli

Naissance de Vénus Botticelli

l'Annonciation Léonard de Vinci

Bacchus Le Caravage

La Lippina Vierge à l'enfant Fra Fillipo Lippi

Tondo Doni, La Sainte Famille Michel Ange

Le couronnement de la Vierge Fra Angelico

Vierge d'Ognissanti Giotto

Baptême du Christ Léonard de Vinci

Vierge d'Ognisssanti ou de tous les saints Giotto

Adoration de Mages Gentile da Fabriano

Adoration de l'Enfant Jésus Gerrit van Honthorst

Rien à ajouter, juste admirer !

De la galerie on a pu poser un regard sur l’Arno, le Ponte Vecchio.

Ponte Vecchio

Avant le déjeuner Luciano nous accompagne dans les petites rues voisines jusqu’au Ponte Vecchio.

Ce pont couvert, le plus ancien de Florence est à la fois, galerie marchande et rue piétonne. Autrefois ses boutiques étaient occupées par les bouchers et les tanneurs, plus tard ce sont les joailliers et bijoutiers qui s’y sont installés.

Déjeuner rapide dans un restaurant du quartier.

L’après-midi: Visite des Chapelles des Médicis.

Luciano a proposé à Angela de prendre tout le groupe, ces visites sont fatigantes pour elle et puis, Luciano est architecte, il avait envie de nous parler de l’architecture des monuments que nous allons visiter.

Basilique San Lorenzo

La basilique San Lorenzo, est une des plus riches églises de Florence, par les œuvres des grands artistes de la Renaissance qu'elle comporte. C’est l’église personnelle voulue par la famille Médicis.

La Basilique visible aujourd'hui a été édifiée à l'emplacement d'une église consacrée en 393 par Saint Ambroise de Milan, celle-ci étant considérée comme le plus ancien édifice religieux de la ville. La construction de l'édifice actuel a été entamée en 1424 par Filippo Brunelleschi et poursuivie par Antonio Manetti jusqu'en 1446, sa façade intérieure est de Michel-Ange, la façade extérieure reste inachevée.

Trois nefs

Plafond plat à caissons décorés de rosaces dorées

Deux magnifiques chaires de Donatello posées sur des colonnes

La coupole de San Lorenzo est recouverte de fresques de Vicenzo Meucci, ce chef d’oeuvre a été commandé par la dernière descendante de la dynastie Médicis, Anna Maria Luisa de Médicis.

Quelle surprise de découvrir tous ces trésors derrière les murs de cette église à la façade sombre et austère !

Mariage de la Vierge de Rosso Fiorentino

Le Martyre de Saint Laurent, fresque de Agnolo Bronzino

Retable de St Joseph le travailleur, par Pietro Annigoni

Tombe

Par un accès derrière San Lorenzo on part visiter les chapelles où sont les tombeaux de la famille. Un ensemble funéraire fastueux tout à la gloire de la Maison des Médicis !

La crypte contient les tombeaux de 49 membres de la famille.

On voit, entre autre, le tombeau de Cosme l’Ancien, un tombeau assez particulier puisqu'il se trouve à l'intérieur d'un pilier de la crypte, un pilier qui soutient le sol de la basilique juste au-dessus de lui.

La Chapelle des Princes

La construction de la chapelle des Princes fut décidée par Cosme Ier de Médicis fin 1568. Matteo Nigetti fut responsable du chantier. Elle est destinée à abriter les sépultures des Grands Ducs de Toscane.

La chapelle des Princes est dominée par une grande coupole, posée sur un corps octogonal. Sa hauteur est de 58 mètres.

Monument grandiose par la taille, la décoration et les matériaux utilisés.

L'intérieur est une débauche de marbres de toutes sortes, granits et pierres semi-précieuses provenant du monde entier.

Difficile de tout décrire, il faut voir !!! Voici quelques photos ...

La Sacrestia Nuova, la Chapelle Michel-Ange dite La Nouvelle Sacristie, c’est une chapelle funéraire.

C'est le Pape Léon X de Médicis qui décida de la construction de cette chapelle destinée non seulement à honorer la mémoire des Médicis, mais aussi celle de son père, Laurent le Magnifique, et de son oncle, Giuliano. Y sont aussi honorés son frère Giuliano, Duc de Nemours et son neveu Lorenzo, Duc d'Urbino. C’est à Michel Ange, l’architecte et le sculpteur, qu’est demandée cette réalisation. Quand Michel Ange part à Rome, Vasari terminera les pièces inachevées.

Je termine la visite avec cette statue…

Anna Maria Luisa de Médicis, fille de Cosme III et d’une princesse française, est une petite cousine de Louis XIV. Elle avait 2 frères qui n’eurent pas d’enfant. N’ayant pas d’enfant, elle non plus, elle fut donc la dernière descendante de la famille Médicis, régnant sur le Grand Duché de Toscane.

Par testament : elle fit don en indivision du fabuleux héritage des Médicis à l’État toscan  à condition que rien ne quitte la ville de Florence  et que les collections soient ouvertes au public.

Heureusement que tous ces trésors n’ont pas été dispersés !

Merci Madame !

Nous avons dit « Au Revoir » à Angela et Luciano. Nous avons rejoint l’hôtel, à pied sans se presser pour les uns, en bus pour les plus fatigués...

Après dîner nous avons fait connaissance de Silvia, notre guide-accompagnatrice pour le reste du séjour.

Florence 20 septembre 2023

Tout le monde est à l’heure, le bus part à 4H du matin de Paul Langevin. En avance à Roissy mais nous avons attendu vainement la personne de l’agence qui devait nous aider pour les formalités. Des employés de l’aéroport nous ont gentiment aidés et tout s’est passé sans problème ou presque, un conseil : mesdames, enregistrez-vous sous votre nom d’épouse… si vous êtes mariée, bien sûr.

L’avion décolle à l’heure, une petite collation et, comme prévu, l’avion se pose à Firenze à 11H20.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Firenze, autrefois Fiorenza... pour nous, ce sera Florence, la cité du lys, la capitale de la Toscane, le symbole de la Renaissance.

Angela nous attendait. Bon pied, bon œil avec ses 4 fois 20 printemps, elle sera notre guide-accompagnatrice pendant les 3 premiers jours.

Dans le bus qui nous conduit à notre hôtel elle nous raconte l’histoire de cette ville…

Fondée sur un site étrusque Florence devient colonie romaine. Elle prospère pendant cette période en tant que centre commercial important.

Au Moyen Age elle devient une des plus importantes cités-états d’Italie.

Au 13ème siècles, la ville s’embrase autour du conflit qui oppose les Gibelins et les Guelfes. les Gibelins soutiennent la puissance du Saint Empire Romain Germanique quand les Guelfes prennent parti pour la Papauté et le Vatican. Les Guelfes sortent finalement vainqueurs de ce conflit fratricide.

Pour autant la ville continue son expansion, elle profite de sa situation centrale et de sa puissante monnaie d’or : le florin.

Plusieurs familles de banquiers rivalisent…

Dès le 14e siècle une de ces familles de banquiers, les Médicis deviennent de plus en plus riches grâce, en particulier, au commerce de la laine à travers l’Europe.

Au 15e siècle la famille Médicis devient la famille régnante de la République de Florence qui deviendra plus tard Duché puis Grand Duché de Toscane.

Pendant 4 siècles ils régneront en Toscane, ils donneront 2 reines à la France, 4 papes ! Ils seront les mécènes de tous ces artistes italiens de la Renaissance : peintres, sculpteurs, architectes… parmi ces Grands Ducs qui règneront on retiendra particulièrement Laurent le Magnifique (magnifique dans le sens de prodigue, généreux). Personnage remarquable de son époque il a côtoyé des artistes, des poètes... On dit de lui qu'il a incarné l'idéal de l'Homme de la Renaissance.

Florence est le temple d’une partie de toutes ces richesses, de ces œuvres d’art exceptionnelles.

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Le bus nous dépose à l’hôtel, nos chambres ne sont pas disponibles, nous déposons nos bagages dans une salle et nous partons à pied vers le centre ville de Florence… Pas de temps à perdre !

Derrière Angela nous longeons l’Arno, le fleuve qui traverse Florence, un pont, deux ponts et nous apercevons le célèbre Ponte Vecchio.

Nous traversons l’Arno pour rejoindre la place de la Signoria, une des principales places touristiques de Florence .

Premier regard sur le Palais Vecchio et la Loggia des Lanzi avec ses statues… Mais le restaurant qui nous attend est le bienvenu, on va se poser et, depuis notre dîner français d’hier soir, ce premier repas italien est apprécié : première assiette de pâte, pas la dernière !

Après le déjeuner on va passer un moment sur cette place de la Signoria : lieu vivant, rendez-vous des florentins et des touristes.

Regarder, admirer…

Le Palais Vecchio, devant David de Michel Ange

La Loggia dei Lanzi avec des sculptures : l’Enlèvement des Sabines, Persée tenant la tête de la Méduse

La Fontaine de Neptune

La Statue équestre de Côme I

On quitte la place, d’une rue à une autre, on suit Angela.

Nous voici sur le seconde belle place de Florence : la Piazza del Duomo, la place de la cathédrale.

Un bel ensemble architectural :

Cathédrale Santa Maria del Fiore (Sainte Marie de la Fleur)

Campanile de Giotto

Baptistère San Giovani

Pas beaucoup de recul pour prendre les photos.

On continue…

L'Arc de Triomphe des Lorraine est un monument de Florence, situé piazza della Libertà. Il a été construit au XVIIIᵉ siècle, pendant la période des Grands-Ducs de Lorraine.

Des rues avec les boutiques de luxe aux petites rues avec de de petits magasins, bars… on a beaucoup marché.

Au retour on s’est approché du Ponte Vecchio et on a regagné notre hôtel en longeant l’Arno comme à l’aller… avec un regard à gauche, à droite, il y a tellement à voir dans cette ville-musée.

Installation dans notre chambre, un petit moment de repos avant le dîner.

Espérons une bonne nuit !