En partant de Fontenette

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Fabuleuse Cuba Novembre 2016

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dimanche, décembre 18 2016

Mardi 22 novembre Cayo Santa Maria - Santa Clara - La Havane

Nous quittons notre îlot au bord de l’océan à 8H, c’était notre dernière nuit à Cuba.

Nous reprenons la même route qu’à l’aller, route qui semble flotter sur la mer. Direction Santa Clara, la ville du Che: notre dernier pèlerinage.

Un arrêt dans un village, nous y visiterons l’école, une petite école élémentaire.

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         Remarquez la date écrite au tableau: 22 novembre 2016, 58ème année de la révolution!

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A Cuba tous les enfants vont à l'école et le système scolaire semble bien organisé et efficace.

Le guide nous avait proposé une visite chez un médecin mais ça ne s'est pas fait... La médecine cubaine a bonne réputation, les médecins sont bien formés mais tout a ses limites ici car l'embargo touche aussi les médicaments.

Dans le bus notre guide nous a retracé la vie du Che, ce héros très vénéré, il a essayé d’être le plus convaincant possible, a-t-il convaincu tout le monde?

Santa Clara

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Suivre les pas d’Ernesto Guevara à Santa Clara, c’est faire un premier arrêt au « Monument du train blindé » Fin 1958 le Che et ses hommes sont aux portes de Santa Clara. Ils apprennent l’arrivée d’un train blindé rempli de munitions. Les guerilleros sabotent les rails et attaquent le convoi. Les soldats de Baptista se rendent. Le Che et ses hommes s’emparent des armes. Après s’être rendus maîtres de Santa Clara le 31 décembre, ils se dirigent vers La Havane.

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     Le bulldozer qui a servi à saboter les rails.

Ensuite nous voici sur la grande Place de la Révolution, au centre une haute statue du Che (7 m) est un véritable lieu de culte.

   On y a croisé des enfants avec leur institutrice: sortie ordinaire et incontournable.

Un mausolée y a été inauguré le 8 octobre 1997, 30 ans après sa mort en Bolivie.

Bien sûr nous sommes allés dans le mausolée, regardez sur la photo ci-dessus, la file d'attente pour entrer! Une flamme brille, là où reposent les restes du Che et de 38 cubains morts avec lui en Bolivie. Dans un petit musée attenant on déambule parmi des photos du Che, des lettres, des armes, des vêtements dont son béret avec la fameuse étoile.

2 contre-révolutionnaires de Barangeon ont dit, à l’unisson: « Trop, c’est trop! » et ont décliné cette visite! L'un des deux gardait un souvenir mitigé de la visite au mausolée d’Ho Chi Minh à Hanoï, ces célébrations l’énervent prodigieusement. A Santa Clara il y avait tout de même un peu moins de « cinéma » qu'à Hanoï.

Repas à Santa Clara

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Maintenant 4 heures de route nous séparent de l’aéroport de La Havane.

Autoroute monotone, paysage plat, pas de villages.

Un dernier arrêt, une boutique nous tend les bras, nous écoulons nos derniers Cuc, dollars et même nous complétons avec des euros.

Nous voici à l’aéroport, adieu à José notre guide et Daniel notre chauffeur.

Pas de tracasseries pour les formalités, nous sommes largement à l’heure.

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Départ vers 20H30, heure locale. Un peu moins de 9 h de vol, j'ai trouvé le temps moins long qu'à l'aller.

Mercredi 23 novembre, un peu avant midi l'avion se pose à Roissy. Un peu plus de 10°, un pâle soleil sur Paris. Formalités rapides. Un peu plus de3h de bus et nous retrouvons Fontenette.


Voilà, le reste je vous l'ai déjà raconté.

Il faut tout de même que je vous donne la bonne nouvelle que nous avons apprise à notre retour de Cuba... la famille va s'agrandir, Clara et Maxime vont accueillir une petite soeur ou un petit frère aux premiers jours de l'été!

Peut-être à une autre fois pour une nouvelle escapade, on y réfléchit!

samedi, décembre 17 2016

Lundi 21 novembre De Playa Santa Lucia à Cayo Santa Maria

Le départ est prévu à 10H.

A 6H nous étions réveillés. Toilette, préparation des bagages, petit déjeuner. Une dernière balade le long de la plage les pieds dans la frange des vagues.

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Nous quittons Santa Lucia sous un grand ciel bleu. 6 heures de bus nous attendent.

Arrêt pique-nique vers 13H

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Nous sommes pas mal secoués sur une route bordée de petits villages, cultures diverses mais fini, les paysages vallonnés.

Les 56 derniers km se feront sur une route surprenante: un ruban de bitume qui partage l’océan Atlantique, 47 ponts permettent la circulation de l’eau.

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Pour voir la vidéo, clique ci-dessous:

Route qui mène à Cayo Santa Maria

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De petits îlots (Cayos) sont dispersés de part et d’autre et au bout de la route notre destination: Cayo Santa Maria.

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Nous voici dans un très grand complexe hôtelier « tout inclus ».

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Formalités habituelles, on pose rapidement les bagages dans la chambre et nous partons découvrir la plage et l’Océan au soleil couchant.

Nous avons longé la plage les pieds dans une eau très bonne. Il est tard pour se baigner et la mer est trop agitée. Beau paysage!

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Dîner au self

Délicieuse banane flambée pour ce dernier dessert!

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             Dernière petite douceur!

Le grand hall de cet hôtel servant de bar est très bruyant, pas très convivial!

Dernière et bonne nuit dans une très belle chambre, sans doute la plus luxueuse du séjour.

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vendredi, décembre 16 2016

Dimanche 20 novembre Playa Santa Lucia

Pas de contrainte d’horaires aujourd’hui, journée complètement libre, mais à 7H nous étions debout. Michel est allé faire un petit tour pour découvrir l’Océan, moi j’ai pris mon temps.

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Pour voir la vidéo, clique ci-dessous:

Dans le jardin de l'hôtel

Petit déjeuner Ensuite nous nous sommes penchés sérieusement sur les cartes postales, il faut bien envoyer un peu de chaleur et de soleil en France… nous ne sommes pas du tout sûrs qu’elles arriveront, il paraît que les cubains n’hésitent à décoller les timbres pour les revendre... si ça peut les aider à vivre un peu mieux!!

Petit tour aux boutiques et nous terminons la matinée à la plage. Du sable blanc, sans doute une des plus belles plages de Cuba. L’océan est plus agité que la mer des Caraïbes mais l’eau est bonne et il faut aller très loin pour perdre pied.

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Déjeuner léger.

Petite sieste pour moi pour calmer une migraine qui s’installait. Pendant ce temps Michel a exploré les alentours mais nous sommes loin de tout, pas de villages à proximité.

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hotel_4.JPG Certains sont partis en calèche voir les flamants roses dans la mangrove… avec plus ou moins de bonheur.

Nous, nous sommes partis à la recherche de « cartes internet » et nous avons trouvé. A 500 m de l’hôtel une boutique en pleine campagne au pied d’une antenne relais en vendait. Il fallait montrer le passeport… qui était dans notre chambre. Enfin ça s’est arrangé, un militaire a donné un code à la personne de la boutique et nous sommes repartis avec deux heures de connexion. Je crois que ce soir j’ai enfin compris comment internet fonctionne dans ce pays mais la connexion ne s’établit pas toujours.

Une dernière baignade

Une petite pina colada avant le dîner.

Bon repas au restaurant italien de l’hôtel. José, notre guide, avait fait préparer une table de fête pour l’anniversaire de Danièle.

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Un café au bar après dîner, un regard au spectacle et nous regagnons notre chambre.

Journée reposante dans ce grand complexe hôtelier dans un environnement très agréable.

jeudi, décembre 15 2016

Samedi 19 novembre De Santiago de Cuba à Playa Santa Lucia

Adieu Santiago, une belle étape dans ce voyage! Une ville qui nous laissera de bons souvenirs et certainement le meilleur hôtel.

Du 5ème étage de l'hôtel... Dernier regard sur la place, la cathédrale et la mer des Caraïbes.

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A 30 km de Santiago, El Cobre, sanctuaire de la Vierge: patronne très vénérée des cubains.

L’apparition soudaine de cette église en haut d’une colline verdoyante a quelque chose de magique. Elle attire de nombreux pèlerins des quatre coins de pays.

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Toutes ces dévotions sont suscitées par le Vierge Noire de la Caridad del Cobre. A l’entrée du sanctuaire de nombreux objets: béquilles, souvenirs divers, photos, documents sont attribués à des guérisons miraculeuses.

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On reprend la route à travers la Sierra Maestra, paysages de collines recouvertes de végétation luxuriante… Palmiers et toujours des cultures diverses.

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Nous traversons l’Île et prenons la direction de l'Atlantique, adieu la Mer des Caraïbes.

Arrêt à Holguin, pas d’importants vestiges de l’époque coloniale, cette ville est relativement prospère grâce à ses petits commerces et son activité provinciale.

Sur la Place principale une fresque raconte l’histoire de Cuba. C’est tout près d’ici que Christophe Colomb a débarqué.

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              Une messe se terminait.

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Encore un peu de route et c’est à Las Tunas que nous déjeunerons, on fera un petit tour de ville avant de reprendre le bus.

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Playa Santa Lucia

La nuit tombe quand nous arrivons à l’hôtel, grand complexe au bord de l’Océan Atlantique, deux jours « tout inclus »… ce sera rhum à volonté. Pot de bienvenue, remise des clés. Il faisait bien nuit quand nous cherchons notre chambre dans un dédale d’allées mal éclairées. Les chambres sont réparties dans de petites unités de deux niveaux. L’environnement semble sympathique, ça paraît calme. On découvrira tout cela demain.

mercredi, décembre 14 2016

Vendredi 18 novembre Santiago de Cuba

Capitale de la culture afro-cubaine, Santiago est une ville chaude sous le soleil de midi et endiablée jusqu’aux petites heures du matin. C’est sans doute pour ça, que même si notre chambre donnait sur le patio, la musique arrivait à nous jusqu’à tard dans la nuit. Bonne nuit tout de même!

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Santiago qui s’inscrit dans l’histoire comme le « berceau des révolutionnaires » a pour devise:

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                    « Rebelle hier, hospitalière aujourd’hui, héroïque toujours »

Allez, partons à sa découverte…

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Un bus très rustique, un peu choquant !!!

Pour voir la vidéo, cliquer ci-dessous:

Bus cubain

Un premier arrêt incontournable, place de la Révolution dominée par une immense statue de Antonio Maceo, un autre héros de l’indépendance cubaine.

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Le bus nous dépose ensuite au cimetière San Ifigenia, un des plus célèbres du pays, il abrite les tombes de nombreuses personnalités cubaines. Il abrite le mausolée José Marti, le Père de la patrie, nous y verrons la relève de la garde...

Pour voir la vidéo cliquer ci-dessous:

Relève de la garde

D'autres tombes: la tombe de Manuel de Céspedes, celle du dernier médecin de Napoléon…

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Des enfants et des musiciens étaient réunis pour un hommage au musicien Compay Segundo.

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Et depuis notre départ Fidel Castro y a rejoint ses compagnons.

Arrêt à la caserne de la Moncada: musée du 26 juillet et école Le musée témoigne des premiers combats de Fidel Castro dans sa marche pour l’indépendance.

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Alors, quand on est né un 26 juillet...

Nous partons prendre le bateau pour traverser la baie de Santiago et rejoindre l’Îlet Granma où nous allons déjeuner. Michel et moi y avons pris un supplément de langouste.

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Retour en bateau et le bus nous conduit à la forteresse « Castillo del Morro ».

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Dominant la mer il offre une vue imprenable sur la baie de Santiago et le Cayo Granma.

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   C'est l'heure de la sieste!

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Visite de la magnifique maison de Diego Vélasquez, juste en face notre hôtel. L’intérieur est extraordinairement bien conservé: boiseries, plafonds, meubles, patio. De ses fenêtres on découvre le Parque Céspedes avec notre hôtel, la cathédrale…

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Nous repartons pour un cours de salsa.

Pour voir la vidéo, cliquer ci-dessous:

Cours de salsa

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Retour en partie à pieds pour découvrir les petites rues du centre, un dernier arrêt à la cathédrale avant de rentrer à l’hôtel.

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      "Hôtel Casa Granda", notre hôtel

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Parlons un peu religion...

Le triomphe de la révolution cubaine a considérablement diminué l'influence de l'Eglise, même si la liberté de culte était garantie par la constitution. A partir des années 80 l'état amorce une ouverture et en 1991 le parti communiste cubain permet la pratique religieuse à ses membres. Les trois derniers papes sont venus à Cuba. Le pape François a oeuvré pour le rapprochement entre Cuba et les Etats Unis.

Le religion catholique est historiquement majoritaire mais il y a aussi des minorités de protestants et de juifs. Par contre la pratique de cultes afro-africains demeure très prisée et répandue sur l'Île;

Dîner

De nuit comme de jour la musique résonne dans les rues escarpées et tortueuses de Santiago, une musique mélange de rythmes cubains, africains, espagnols qui fait de cette ville la plus typique de Cuba.

Alors ce soir nous allons sortir. L’oreille en éveil, le rythme nous entraîne dans une petite cour pas très loin de notre hôtel.

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       Michel a acheté des cacahuètes
Nous sommes 4, accueillis à la table d’une jeune institutrice. Yves parlant espagnol nous servira de traducteur.

11 musiciens et chanteurs entraînent les danseurs de salsa, il y a une osmose formidable entre eux.

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Il était presque minuit quand nous sommes rentrés, une soirée qu’il ne fallait pas rater!

mardi, décembre 13 2016

Jeudi 17 novembre De Camaguey à Santiago de Cuba

Il nous fallait déjeuner de bonne heure car le départ est prévu à 8H. Dès 6H30 on piétinait devant le restaurant. Le bar étant ouvert, j’ai pris un café, c’est essentiel pour moi pour bien commencer la journée, on verra pour le reste… Le bus nous conduit au centre ville pour la visite, c’est en vélo-taxi que nous allons découvrir Camaguey de place en place.

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Place Saint Jean de Dieu

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  Notre resto d'hier soir

Place Ignacio Agramonte et Place triangulaire avec l’église de la Miséricorde

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Place del Carmen

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Bonne idée, ces vélos-taxis pour découvrir la ville!

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On reprend la route vers Santiago. Nous traversons une région reconnue comme importante terre d’élevage et de cultures diverses: canne à sucre, topinambours…

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Nous traversons la petite ville de Guaimaro où fut signée la Première Constitution Cubaine en 1869, un modèle d’équilibre entre les pouvoirs exécutif et législatif, paraît-il.

De chaque côté de la route s’étalent les plus grandes cultures de riz du pays.

Le grand ciel bleu de Camaguey de ce matin a laissé la place à un horizon bien gris en arrivant à Bayamo.

Cocktail en musique avec initiation à la salsa et déjeuner dans un restaurant de la ville.

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Quelques visites à pieds. Sur la place de la Révolution, la maison natale de Carlos Manuel de Céspedes a été transformée en musée, il libéra ses esclaves et proclama la première indépendance de l’île avant d’être assassiné.

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Nous regagnons le bus en traversant une agréable rue piétonne: une partie est commerçante, l’autre partie est dédiée à l’Art.

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José nous chantera l'hymne cubain

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Pour voir la vidéo, cliquer ci-dessous:

Hymne national cubain

Près de deux heures de route nous séparent de Santiago où nous allons passer deux nuits.

Il était presque 19H et la nuit était tombée quand nous sommes arrivés à l’Hôtel Casa Grande.

Cet hôtel est sur la place principale en plein centre de Santiago à côté de la Cathédrale, ce fut difficile pour le bus d’arriver à proximité.

Bel hôtel dans une ancienne demeure dont les chambres sont disposées autour d’un patio. On est loin des usines à touristes des autres jours, je sens que je vais m’y plaire et nous pourrons nous balader après dîner.

Dîner au 5ème étage sur une terrasse à tous vents. De là nous avions une belle vue sur la ville éclairée.

Après dîner, petit tour sur la place très animée avec Annick et Colette et un café pour terminer la soirée… toujours accompagnés par la musique

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lundi, décembre 12 2016

Mercredi 16 novembre De Trinidad à Camaguey

Encore la cohue à la porte du resto pour le petit déjeuner. Enfin tout le monde sera à l’heure pour le départ à 8H30. Nous quittons sans regret l’hôtel Ancon. Par contre nous garderons un bon souvenir de Trinidad, une ville authentique qui garde entre ses murs la mémoire de son passé colonial, ici l’architecture est assez bien sauvegardée. Et puis la baignade dans la mer des Caraïbes, c’était pas mal non plus.

Ce matin nous avons une balade en train, pas celle qui était prévue et les visites qui s’en suivront sont différentes. Allez, partons à l’aventure! Quelques km pour rejoindre la gare de Trinidad. Nous ne sommes pas les premiers sur le quai et d’autres bus arriveront.

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Presqu’une heure d'attente et on se demande si tout le monde va pouvoir prendre place dans le train.

Dès le train en gare, les portes sont prises d’assaut. Inutile de se marcher dessus… Il n’y aura, en effet, pas de places assises pour tous, on se relaiera.

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Et la musique n'est jamais bien loin!

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Ce train serpente lentement à travers la végétation luxuriante de la Vallée de Los Ingenios, vallée appelée aussi « la vallée des sucreries » qui a fait aussi la richesse de Trinidad.

Pour voir la vidéo, cliquer ci-dessous:

Dans le train

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Une heure plus tard nous descendons près de l’Hacienda Manaca Iznaga.

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Nous monterons à la Torre Menaca Iznaga, cette tour de 45m domine l’hacienda , en haut nous jouissons d’un magnifique panorama.

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2_micheles.JPG Pour la petite histoire de l’hacienda une rivalité opposait deux frères, l’un a fait construire cette tour et l’autre un puits de même profondeur (45m) mais le puits a été comblé.

Un marché artisanal se tient au pied de la tour et en trace le passage.

On reprend la route jusqu’à Sancti Spiritus, belle ville, nous y déjeunerons avant d’en faire le tour.

Pour voir la vidéo, cliquer ci-dessous:

Musique pendant le repas

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Pour la première fois nous découvrons un marché de produits frais: légumes, fruits et viandes.

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Il nous reste une longue route pour atteindre Camaguey, je crois que tout le monde a fait une petite sieste.

Après une dernière pause José décide de nous parler du système politique cubain de la base communale au sommet de l’état, je ne vous en ferai pas un résumé, ici, sans doute encore plus qu'ailleurs, c'est compliqué…

La nuit était tombée quand nous arrivons à l’hôtel Camaguey: hôtel excentré. Installation rapide avant de reprendre le bus, nous dînons en ville. Cocktail local, bon repas accompagné de guitaristes: belle musique.

Ce soir le lit a été le bienvenue.

dimanche, décembre 11 2016

Mardi 15 novembre Trinidad

Nuit difficile! Un chat a miaulé toute la nuit, il devait être renfermé quelque part sans pouvoir en sortir. Ce matin Yves a réglé le problème avec la réception. Merci à lui! Au petit déjeuner c'était presque la bousculade. Michel a fait une queue pas possible pour avoir deux cafés. Les cubains vont devoir s’adapter pour accueillir le tourisme de masse.

Comme je l’ai dit hier, les chefs ont remonté les bretelles du guide. José s’est expliqué… on verra bien. Moi, je prends les choses au jour le jour, ici tout est nouveau et plutôt sympathique, alors... Aujourd’hui visite de Trinidad, notre hôtel est situé à 16km.

Une des plus belles cités coloniales d’Amérique latine, cette ville a été fondée par Diego Velasquez et elle a conservé l’âme et l’héritage de cette époque. Après un arrêt dans un atelier de poteries, le bus nous dépose aux portes de vieille ville.

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Pour voir la vidéo, cliquer ci-dessous

Atelier de poteries

Dans les rues pavées, qui montent raides de la Mer de Caraïbes à la Plaza Mayor, la marche est un peu difficile.

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Plusieurs arrêts au détour des rues.

Arrêt dans une Bodega, épicerie coopérative

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Petit bonjour à des écoliers

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Visite de deux belles maisons transformées en musées, maisons qui témoignent du riche passé de la ville… exploitation de l’or, élevage, culture du tabac et « commerce florissant » avec les pirates.

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Place Mayor avec l’église Saint François d’Assise

Pour voir la vidéo, clique ci-dessous:

Place Mayor

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Les grands escaliers où se retrouvent le soir habitants et touristes pour écouter la musique.

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Arrêt à la taverne de la Canchanchara pour déguster son cocktail traditionnel (citron, miel, eau de vie, eau).

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Pour voir la vidéo, cliquer ci-dessous:

Taverne Canchanchara

Cadre agréable pour le repas de midi, après avoir attendu et réclamé, Michèle Julia et moi avons pu déguster de délicieuses gambas.

Temps libre l’après midi

Nous avons parcouru le marché artisanal: beaucoup de broderies faites par les femmes de la région.

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Par un petit escalier nous sommes montés en haut de la tour de l’ancien couvent Saint François d’Assise, couvent transformé en « musée national de la lutte conte les bandits ». C’est l’emblème de la ville. Du haut un magnifique panorama sur la ville, les montagnes de l’Escambray et la mer des Caraïbes s'offre à nous.

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Retour à l’hôtel le temps de profiter de la mer et de se préparer pour revenir dîner à Trinidad.

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Au menu langouste! Cette fois-ci ce n’était pas une fausse promesse, nous nous sommes régalés et le groupe musical qui nous a accompagnés nous a réjouis tout autant.

Pour voir la vidéo, cliquer ci-dessous:

Musique et salsa

Après dîner nous avons pris un peu de liberté. Le groupe est reparti en bus à l’hôtel, sur les conseils du guide nous avons terminé la soirée sur les grands escaliers à écouter la musique et à regarder les danseurs de salsa. Ambiance d’enfer!

Un taxi nous a ramenés à l’hôtel… une vieille et grosse voiture américaine avec un moteur de camion (imaginez le bruit), cette voiture avait dû avoir des suspensions il y a plus de 50 ans… enfin ce jeune homme a fait de son mieux pour ne pas trop nous secouer, il nous a aussi proposé de couper la musique, ah! ça, certainement pas! Tout le pittoresque de Cuba!

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  ça en jette!

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samedi, décembre 10 2016

Lundi 14 novembre De Cienfuegos à Trinidad

La fronde enfle dans le groupe. Pas mal de petites choses sont reprochées au guide: il ne suit pas le programme du carnet de voyage, il annule, il remplace, on attendrait plus de renseignements sur la vie locale… On devait faire une balade en camion pour aller se baigner au pied d’une cascade, on va faire à la place une petite traversée en bateau sur un lac et déjeuner dans une paillotte. Il a également changé le parcours en train, pourquoi? Il se justifie avec de bonnes raisons que nous n’avons pas les moyens de vérifier. Michel et moi n’avons pas les yeux sur le programme… qui est resté dans le bagage à Vierzon. Alors on prend les choses comme elles viennent.

Revenons à notre journée qui commence et qui va nous conduire à Trinidad. Petite balade le long de la baie avant notre départ à 8H. Beau temps, petit vent frais!

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Le bus ralentit devant le célèbre cimetière de Cienfuegos, cimetière Tomas Acea inauguré en 1926.

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Nous traversons de petits villages, cultures diverses: canne à sucre, orangers…

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Arrivée à l’hôtel Hanabanilla au bord du barrage. Cuba libre de bienvenue, cocktail plus chargé en glaçons qu’en rhum!

Nous voici installés sur un petit bateau pour traverser ce magnifique lac enchâssé dans les replis des montagnes. De très beaux paysages nous entourent.

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On accoste et les plus courageux monteront en haut de la colline pour atteindre le belvédère qui domine le lac. Le sentier n’est pas très facile, un peu glissant par moment, on se cale les pieds entre les pierres et les racines. Le point de vue méritait l’effort.

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Déjeuner à la paillotte et retour en bateau.

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  Bernard sèche...

Nous continuons la route vers Trinidad. Végétation luxuriante.

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Il était un peu plus de 16H quand nous sommes arrivés à l’hôtel, genre usine à touristes, pas de première jeunesse. On s’installe et la Mer des Caraïbes nous tend les bras, alors on va en profiter, nous ne serons pas nombreux à le faire. L’eau était très bonne et Michel a nagé avec plaisir. C’est sur la plage que nous attendrons le coucher du soleil.

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Cocktail en attendant le dîner. Musique et danses en attendant le sommeil.

Ce soir les responsables du groupe ont eu une explication avec le guide...

vendredi, décembre 9 2016

Dimanche 13 novembre De La Havane à Cienfuegos

A 8H30 nous quittons La Havane, une journée chaude s’annonce. Ce soir nous dormirons à Cienfuegos « la Perle du Sud », une ville fondée par un français. Son centre, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, est un lieu de promenade agréable.

Avant d’y arriver… Nous traversons la province de Matanzas.

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         Les héros du jour, on nous les présente comme les héros du monde!

Plantation d’agrumes, papayes, la région a de grandes fabriques de jus de fruits et d’huiles essentielles. C’est également une terre d’élevage.

Pause dans une ferme pour touristes

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Nous continuons la route jusqu’à la Baie de Cochons. Elle fut, en 1961, le théâtre d’une opération anti-castriste qui reste dans les mémoires. C’est à Playa Larga et à playa Giron que des cubains aidés par des mercenaires américains ont tenté de débarquer sur Cuba pour chasser Fidel Castro. Ce fut un échec même si des combattants ont été tués. Cet évènement a marqué, pour les cubains, la défaite de l’impérialisme américain.

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C’est au bord de cette baie que nous déjeunons tout près d’une cénote, aire de jeux de plongeurs.

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Nous traversons ensuite le plus grand marécage du pays, c’est le parc national Cienaga de Zapata, reconnu réserve de biosphère.

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   Une termitière

Nous passons devant une grande fermes aux crocodiles mais aucun crocodile devant l’objectif.

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Arrêt à Playa Giron devant le musée de la Révolution, nous n’en verrons que l’extérieur!

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Curiosité sur la route… Sur plusieurs km du riz séchait sur la route, chaque soir le riz est remis dans des sacs et re-étalé le lendemain jusqu’à sécheresse complète. Quel travail!

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Tout le long riz, canne à sucre, haricots, mangues…

Avant de regagner notre hôtel nous visitons Cienfuegos, belle ville. De beaux monuments entourent la place José Marti, nous devions visiter le théâtre mais ce fut impossible car il y avait un spectacle en cours.

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           Des enfants préparent un spectacle pour des américains.

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Juste à côté de notre hôtel le Palacio de Valle: une villa de style mauresque, nous devions la visiter et y dîner le soir, au menu: langouste. Encore une déception, nous aurons juste droit à un cocktail de bienvenue… ça commence à râler!

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Après dîner nous nous consolerons avec une délicieuse pina colada au bar de l’hôtel et nous ferons une petite balade à pieds le long de la baie.

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soir_3.JPG La musique nous bercera tard dans la nuit...

jeudi, décembre 8 2016

Samedi 12 novembre Le Vieille ville de La Havane

Nous ne sommes toujours pas calés dans l’horaire cubain. Réveillés de bonne heure, à 6H30 nous partons pour une petite balade au bord de la mer: un peu plus de 10 mn de marche. La Havane se réveille, des cubains font leur jogging, un pêcheur attend le poisson, taxis et vieilles voitures commencent leur ballet. Difficile, voir impossible de se baigner, pas de sable, des rochers calcaires très inhospitaliers.

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Retour à l’hôtel pour le petit déjeuner, nous avons croisé nos compagnons de voyage qui sortaient du restaurant.

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Notre hôtel

La journée est consacrée à la visite de La Havane et surtout de ses quartiers historiques.

Nous voici installés dans de vieilles voitures américaines pour rejoindre le centre historique.

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Nous longeons le front de mer et empruntons le « Malecon », célèbre avenue de La Havane. Le chauffeur nous indique certains monuments importants mais nous ne comprenons pas tout.

Place Saint François d’Assise, tout le monde descend et c’est à pieds, à la suite de José, que nous commençons la visite.

La Fontaine aux lions au centre de la place

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        Me voici en compagnie de Frédéric Chopin

Dans ce quartier l’Eglise Saint François d’Assise, le couvent Santa Clara, de belles demeures qui ont perdu leur lustre d’antan, la proximité de la mer n’étant pas étrangère à l’érosion, des restaurations sont bien en cours mais tout cela coûte cher!

Ensuite nous allons de place en place, heureusement les rues de la Vielle Havane sont étroites et à l’ombre car il fait bien chaud.

Le Havana Club, musée qui retrace l'histoire du rhum

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Une vieille demeure restaurée en hôtel, magnifique!

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Plaza Vieja

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Le bel hôtel Raquel

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Restaurant " La Flotta "

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La vieille pharmacie

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La Bodeguita del Medio où Hemingway avait ses habitudes, endroit incontournable pour boire un mojito.

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La Place d’Armes avec ses bouquinistes

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Nous avons poursuivi à pieds jusqu’au port avec une belle vue sur la forteresse: le Castillo de los Tres Reyes del Morro qui protégeait la ville contre les pirates.

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La Place de la cathédrale avec sa brasserie autrichienne, ses galeries d’art et le Bar de l’Estorial.

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Nous reprenons le bus pour rejoindre les Cocotaxis, genre de touk-touk, tout aussi pétaradants que leurs frères indiens.

9 cocotaxis qui se doublaient, slalomaient au milieu des grosses voitures américaines, ils se sont bien amusés à faire peur aux berrichons.

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Arrêt Place de la Révolution, immense esplanade avec, en son centre, le Mémorial José Marti.

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Cette place a été le témoin privilégié des évènements importants de l'Histoire cubaine, le dernier en date: l'adieu au leader Maximo. Autour de cette place se dressent le Palais de la Présidence, différents ministères et la grande bibliothèque. Encore un petit tour en cocotaxis pour rejoindre notre bus et admirer quelques bâtiments remarquables.

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     Le Capitole

Pause d'une heure à l'hôtel, retour en ville pour le dîner. En soirée nous regagnons le Fort par le tunnel sous la Baie et à 21H précises, c'est la cérémonie du "Coup de canon" qui signalait autrefois la fermeture des portes de la ville.

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            Du Fort, belle vue sur La Havane

Il faisait nuit et nous avons un peu traîné comme nous aimons bien le faire, on a retardé le groupe d'1/2 heure... sans commentaire! Il est vrai que cette journée a été bien longue et riche en visites, tout le monde était bien fatigué. La Havane aurait mérité 2 jours pleins au moins.

Demain nous quittons la capitale, direction l'est de l'Île.

mercredi, décembre 7 2016

Vendredi 11 novembre Vallée de Vinales

Nous n’avons pas très bien dormi, ce matin le départ est prévu à 8H, nous étions largement à l’heure. Du 5ème étage de l’hôtel nous découvrons La Havane, la mer, c’est une belle journée qui s’annonce.

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Les visites d’aujourd’hui vont nous conduire vers la pointe-est de l’Île: la Vallée de Vinales; Nous allons découvrir la « Province verte » au relief extraordinaire, c’est dans ces terres rouges que pousse le meilleur tabac.

Nous voici dans le bus sur l’autoroute, on y roule moins vite qu’en France mais on s’attendait à pire. On est surpris toutefois par le fait que le bus est pratiquement toujours sur la voie de gauche et se fait doubler par la droite. Allez oublions cela et regardons le paysage.

   Les héros ne sont jamais bien loin.

Paysage très verdoyant, des cultures de riz et de canne à sucre, des arbres fruitiers.

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L'arbre à touristes, car il est rouge et il pèle.

Premier arrêt à Pinar del Rio, petite ville coloniale fondée par les espagnols au 18ème siècle, c’est la capitale du tabac. Dégustation de rhum même si c’est un peu tôt dans la matinée (il va falloir s’habituer) et achat de cigares… pour qui, on ne sait pas encore!

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On reprend la route, toujours le même végétation luxuriante avec des plantations de manguiers, ce n’est pas l’époque de la récolte, dommage!

Du haut du Belvédère  de l'hôtel Los Jazminenes, beau point de vue sur un paysage qui nous fait penser à la Baie d’Along terrestre.

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Pour voir la vidéo, cliquer ci-dessous

Vallée de Vinales

Deux nouvelles dégustations, il n’est pas encore midi! Là, nous découvrons la pina colada, nous sommes conquis, quand j’aurai un chagrin à noyer, je sais maintenant dans quoi le noyer!

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Quelque boutiques à visiter et nous achetons un chapeau, il sera bien utile car le soleil tape fort.

Nous reprenons le bus pour rejoindre la « Grotte de Palenque » où nous allons déjeuner. Repas créole au son de la musique afro-cubaine.

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Bel endroit mais les moustiques sont à l’affût!

Traversée de la grotte avec un spectacle avant de regagner le bus.

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1/2 heure de temps libre à Vinales: balade à travers le petit marché artisanal, visite de l’église, nous avons également croisé des jeunes filles qui quittaient leur école.

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Notre dernière visite sera pour une plantation de tabac, la "Casa del Veguero", nous avons vu les installations, dommage ce n’était pas la bonne période pour voir les champs de tabac et le séchoir rempli de feuilles. Par contre la boutique était opérationnel, ici on fabrique les meilleurs cigares, ceux de Fidel Castro… on peut écrire ça au passé maintenant.

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1H30 de route pour rejoindre La Havane, toujours sur la même autoroute qu'à l’aller, nous ferons ce trajet en grande partie de nuit.

Il était 19H quand nous sommes arrivés à notre hôtel. Dîner avec musique et danses, on va vite voir que c’est une habitude bien cubaine.

lundi, décembre 5 2016

Jeudi 10 novembre Vierzon- Roissy-La Havane

Départ de Vierzon vers 5 H du matin, je ne reviens pas sur l’oubli de mon bagage à mains. Merci à Odile qui m’a rassurée en allant constaté que le sac était bien dans la voiture de Guillaume devant la bibliothèque à Vierzon. Trajet sans problème jusqu’à Roissy mais là-bas la situation se complique. Des files interminables devant les guichets où nous avons de moins en moins d’interlocuteurs. Vigipirate oblige, sans doute! Avant l’embarquement j’ai juste eu le temps d’acheter un chargeur pour mon téléphone. Nous avons décollé avec 1 heure de retard (presque 15H), des bagages dans la soute n’avaient pas leur propriétaire dans l’avion.

Les 10 heures de voyage ont été bien longues. Un repas au départ L’avion a longé les côtes anglaises, irlandaises puis il a traversé l’Atlantique jusqu’à Terre Neuve et a entamé sa descente le long des côtes du Canada, des Etats-Unis. Une petite collation m’a fait sortir de ma somnolence. La nuit nous rattrape doucement. Beau coucher de soleil sur la pointe sud de la Floride. 18H25 l’avion se poses sur l’Aéroport José Marti à La Havane. Il fait nuit, on nous annonce 26°.

Longues formalités, pourtant il y a du monde derrière les différents guichets en particulier des petites cubaines en mini-très mini jupe. Nous avons été les derniers à récupérer nos bagages. José, notre guide et Daniel, notre chauffeur nous attendaient. Nous prenons la route de l’hôtel et surprise nous n’étions pas attendus. Mais dans cet immense établissement (peut-être 500 chambres) on a trouvé quelques chambres pour nous accueillir. Bel hôtel, grande chambre confortable, rien à dire. Dîner au self et on va essayer de dormir. Demain est un autre jour!

Des nouvelles

Décidément je ne sais pas si je vais aller au bout de mon récit de voyage…

Tout d’abord l’histoire cubaine s’est accélérée, je pense que ça n’a échappé à personne. Fidel Castro ne s’est pas remis de notre départ.

C’est du fond de mon lit que j’ai suivi sa dernière traversée de l’Île, de La Havane à Santiago de Cuba. En bons petits soldats les cubains l’ont accompagné, peine sincère ou pas, comment peut-on savoir? Maintenant il a rejoint José Marti, le Père de la Nation au cimetière Iphigénie de Santiago, les cubains vont reprendre le cours des choses. Musique, salsa et rhum vont les aider à oublier et peut-être aussi à espérer.

En France la classe politique est un peu dans la confusion, hier le monde avait perdu "un grand démocrate" et ce soir, c’est un "dictateur" qui nous a quittés. Chacun pensera ce qu’il veut! L'Histoire jugera et a déjà commencé à juger.

Pour moi, petite précision, je me remets doucement d’une grosse bronchite. Je vais essayer de mettre de l’ordre dans mes notes et mes photos.

vendredi, novembre 25 2016

Un peu d'histoire

Voilà, ça y est, nous sommes de retour! Nous avons laissé chaleur et soleil à Cuba et retrouvé la grisaille. Mais une bonne nouvelle nous attendait. Un peu de patience, vous l'aurez à la fin du voyage...

J'ai retrouvé mon ordinateur ... Je n'ai pas de regret, je n'aurai pas pu compléter le blog au jour le jour, au Pays de Fidel, internet n'est pas simple à utiliser. J'ai compris comment ça fonctionnait à la fin du séjour et quand la connexion veut bien s'établir. Tout compte fait, ce sont mes lunettes de soleil qui m'ont manqué le plus.

Avant de vous faire découvrir Cuba, je vous propose un peu d'histoire, pour comprendre ce pays et ses héros, c'est important... des héros dont on voit les statues, portraits et slogans dans les villes et le long des routes.


De Christophe Colomb à Fidel Castro

Le 28 octobre 1492 Christophe Colomb et son équipage abordent Cuba sur la côte Atlantique à l’est de l’île. Les premiers contacts avec les Indiens sont bon enfant, selon l’explorateur cette île est habitée par des « gens d’amour », des hommes « un tison à la main, fait d’herbes roulées, pour en boire la fumée », il découvre le cigare. Moins de 20 ans plus tard, mandaté par le roi d’Espagne, Diego Vélazquez , accompagné de 300 hommes, débarque sur l’île. Il massacre 3000 indiens « sans raison aucune » selon Bartolomé de Las Casas. En l’espace d’une génération les indigènes sont décimés par le travail forcé dans les mines d’or et les maladies apportées par les espagnols. Pour pallier à ce manque de main d’œuvre les colons espagnols importeront des esclaves d’Afrique noire. Avec eux se développera, d'une façon spectaculaire, la culture de la canne à sucre. Un écrivain cubain écrira: « pour récolter l’or blanc, les Espagnols broyèrent des Noirs ».

Après avoir épuisé les réserves d’or les Espagnols s’attaquèrent à celles du Pérou et du Mexique, Cuba devint alors la plaque tournante de leur négoce. Pas étonnant que l’histoire de Cuba regorge d’attaques de pirates et de corsaires. (entre le 16e et 18e siècle)

En 1762 les Anglais se rendent maîtres de Cuba mais, au bout d’un an, ils la rendent au roi d’Espagne en échange de la Floride.

Le boum de l’importation des esclaves entre 1770 et 1850 bouleverse les rapports de force au sein de la colonie. Plus de la moitié des habitants sont noirs, un tiers sont créoles (blancs nés à Cuba) et les espagnols sont minoritaires (seulement 8% )

Deux guerres d’indépendance

Carlos Manuel de Céspedes, planteur créole, libère ses esclaves. Avec lui les rebelles proclament la République mais le rêve s’effondre et Céspedes est assassiné en 1878.

La seconde guerre d’indépendance (1895-1898) ,déclenchée par José Marti , débouchera sur l’entrée en scène des Américains dans l’histoire cubaine.

L’esclavage sera aboli en 1886.

L’arrivée des Américains

En 1898 les Américains soutiendront les indépendantistes cubains pour chasser définitivement les espagnols. Ils installent à Cuba un régime d’occupation. Même si Washington reconnaît l’indépendance de l’île, les Etats Unis gardent la main sur la gouvernance. Ils louent un terrain à Guantanamo pour installer une base navale. Beaucoup plus tard Bush y construira une célèbre prison... prison, hors de tout cadre juridique, qu’il ne pouvait construire sur le sol américain.

Durant la première moitié du 20ème siècle des gouvernements cubains se sont succèdés sans pouvoir réel. Le Colonel Baptista prend le pouvoir en 1952 et dans le parti d’opposition « les Ortodoxos » un jeune avocat Fidel Castro opte pour la résistance armée. Après l’attaque de la caserne de la Moncada à Santiago de Cuba, Fidel Castro est emprisonné. Libéré en 1955, il part avec ses hommes au Mexique, c’est là-bas qu’il rencontre Ernestro Guevara, dit le Che.

En 1956 une première tentative de débarquement pour renverser Baptista échoue.

En 1959 Fidel Castro, le Che et leurs hommes ont raison de l’armée cubaine et Baptista quitte le pays.

La nationalisation des grandes exploitations agricoles attire les foudres des Etats-Unis. Chaque camp va de riposte en riposte et le blocus s’installe. Une tentative de débarquement de contre-révolutionnaires cubains réfugiés en Amérique échoue dans la Baie des Cochons. Sans l’aide de l’URRS l’Ile n’aurait pas survécu économiquement. Cuba devient alors un pion dans le conflit Est-Ouest qui opposa Kennedy et Khrouchtchev: c'est la guerre froide. En 1962 la crise des missiles a bien failli déboucher sur un conflit mondial.

L’effondrement du bloc soviétique prive Cuba de son principal partenaire. Des mesures d’austérité affectent gravement le niveau de vie des cubains.

La visite d’Obama a laissé espérer un assouplissement du blocus mais qu’en sera t-il avec Trump?

Les cubains sont dans l'attente.

De toute façon les touristes sont les bienvenus, c'est une manne précieuse pour leur économie fragile.

mercredi, octobre 26 2016

Bientôt le départ

Depuis presque 15 jours je revis notre séjour en pays toulousain en compagnie des P 41.Voilà, les bons souvenirs sont mis en pages dans un album et c'est bien.

Maintenant je vais me projeter un peu plus loin, de l'autre côté de l'Atlantique. Dans deux semaines nous serons sur le départ, destination Cuba. Nous partons avec VVV (une association de Vierzon).

Bien que Michel soit occupé avec la cueillette de son safran et au ramassage des châtaignes, il passe de longs moments à lire le guide "Fabuleuse Cuba", je crois que l'île n'aura plus de secret pour lui.

Fabuleuse? Je pourrai donner mon avis au retour. Pour l'instant j'ai un regard neuf sur ce pays, bien sûr des clichés me viennent à l'esprit: des personnes, des lieux, l'histoire du monde...

Fidel Castro, Che Guevara, la Baie des Cochons, la musique, les cigares... mais Cuba, ce n'est sans doute pas que cela.

Maintenant Fidel a laissé la place à son frère, le Che est un mythe toujours très vénéré des cubains, le rapprochement avec les US semble amorcé...

Le pays va s'ouvrir et les touristes devraient affluer, en particulier les américains dont c'était, avant l'embargo, la destination favorite. C'est peut-être le moment d'y aller avant que le pays ne perde son authenticité.

Nous allons faire un circuit qui va nous faire traverser l'île de La Havane à Santiago de Cuba, on s'arrête juste avant Guantanamo. Le soleil et la chaleur devraient nous accompagner, ce sera pour nous une parenthèse agréable dans cet automne qui s'installe.

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