En partant de Fontenette

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vendredi, mai 17 2024

Torremolinos Paris Vendredi 19 avril 2024

Vendredi 19 avril 2024

Torremolinos – Paris

Dernière demi-journée, demi-journée bonus !

Même si ce changement d’horaire de vol retour a un peu compliqué notre retour à la maison, on apprécie pleinement ce petit supplément.

Petit déjeuner

Les valises sont presque bouclées, à midi on vérifiera que tout est Ok et on descendra les bagages à la consigne de l’hôtel.

Dernière balade dans Torremolinos.

Ce matin le ciel n’est pas très lumineux et la mer est agitée.

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On repart vers la ville haute en prenant la petite route au large escalier sans but précis.

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Michel voit une porte entr’ouverte, sans doute l’office de tourisme… Nous rentrons, une personne parlant assez bien français nous propose de visiter une exposition de peinture.

2 ou 3  salles

La première salle : Malaga Naïf de Diego Ceano

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Des tableaux de peintures « Art naïf » des principaux sites qui font la renommée de l’Andalousie.

Nous avons beaucoup aimé, on a raté le rendez-vous avec Picasso à Malaga mais Michel a eu raison de pousser cette porte.

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  Grenade, l'Alcazar

Différentes œuvres dans les autres pièces…

Nous avons rencontré Francette qui nous a dit que la belle maison que nous avions vue et photographiée se visitait le matin, alors nous y sommes allés et visite gratuite !

Casa de Los Navajas

A proximité de la Plage du Bajondillo , la Casa de los Navajas a été construite, comme beaucoup d'autres à l'époque de la création des premiers établissements hôteliers du village, pour faire office de résidence secondaire d'une des vieilles familles riches. Construite en 1925 par la famille Luque-Navajas, c'est un palais de style néo-mudéjar . Ses origines, comme la fortune familiale, sont liées au commerce de la canne à sucre, négoce autrefois très fructueux à l'embouchure de la rivière Guadalhorce. Aujourd'hui, c'est un lieu où l'on célèbre des mariages et autres cérémonies. Il accueille également toutes sortes d'expositions, concerts et théâtre. De là-haut, belle vue sur la mer !

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Ce sera notre dernière et belle visite. Ensuite un peu de shopping, retour à l’hôtel pour sortir les bagages de la chambre.

Un petit restaurant sur la plage va nous accueillir pour notre dernier repas andalou, nous déjeunerons en compagnie de Martine et Christine. Christiane et Christian nous y rejoindront.

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Retour à l’hôtel Quelques questions se sont posées : Qui vient nous chercher ? A quelle heure ? Etc … Personne pour nous répondre !

Enfin vers 15H un bus nous attendait au bord de la route. Rapidement on arrive à l’aéroport, formalités sans tracasseries. L’avion part à l’heure et arrive à l’heure à Orly. Guillaume nous attendait. La pluie aussi nous attendait et nous a accompagnés jusqu’à la maison. A 23 H, arrivée à Fontenette !

Adieu la « Belle Andalouse » !

Avec de beaux souvenirs!

Gibraltar Jeudi 18 avril 2024

Jeudi 18 avril 2024

Gibraltar

C’est le premier jour où nous démarrons si tôt : rendez-vous à 7H25 tout près de notre hôtel. A notre arrivée 4 personnes dans le bus, le chauffeur, l’accompagnatrice et un couple. Nous allons longer la Costa del Sol jusqu’à Gibraltar.

Temps gris ce matin ! Plusieurs arrêts, le bus se remplit, peut-être une cinquantaine de personnes à l’arrivée à Gibraltar.

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Le Rocher est bien là !

Plutôt surprenant, la route qui mène à la ville traverse complètement la piste d'atterrissage.

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On aperçoit, en haut d’une colline, les ruines du Château maure.

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Passage de la douane ! Et oui, nous entrons en territoire britannique, il faut présenter le passeport. Nous traversons une partie de la ville, le bus stationne dans un grand parking et nous sommes répartis dans de petits bus.

Par une route étroite le bus s’élève le long de la colline, des explications sont données en anglais, de brèves traductions en français.

Le bus nous dépose sur une grande plateforme, nous voici au pied du Rocher : 426 m de hauteur.

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Et on tourne la tête , la mer est devant nous, là où la Méditerranée et l’Océan Atlantique  se rejoignent!

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Dommage le ciel est gris, la visibilité très moyenne, une ligne sombre à l’horizon, ce sont les côtes marocaines, petite déception, par temps clair et ensoleillé on aurait pu distinguer plus de détails.

On redescend...

Rencontre avec les célèbres macaques de Gibraltar, seule espèce de singe à l’état sauvage du continent européen. Ils se sont très bien acclimatés et savent interagir avec les visiteurs.

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St. Michael's Cave, la grotte de Saint-Michel, une grotte naturelle impressionnante datant de l'âge néolithique avec des stalagmites et stalactites anciens, jeux de lumière et animation sonore.

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Il a été prouvé que la caverne de Gorham à Gibraltar est à ce jour le dernier endroit sur la planète où nous savons que Néandertal a vécu.

Le trajet retour nous a permis de découvrir de beaux panoramas sur le ville et le port.

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Après cette petite balade le bus nous dépose au parking de départ .

Presque trois heures pour découvrir la ville.

Un escalier à monter et nous voici dans Main Street, un brin d’Angleterre au sud de l’Europe !

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Cette rue, qui est très fréquentée, s’étend sur toute la longueur de la ville.

Ce matin pas de petit déjeuner, le restaurant de l’hôtel n’était pas encore ouvert … Alors notre première recherche dans Main Street, un restaurant.

Nous voici installés sur une terrasse juste devant la Cathédrale et le soleil apparaît enfin.

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Très bon repas !

Nous allons jouer les touristes dans Main Street et les petites rues latérales.

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Visite de la cathédrale et d’une autre belle église.

  La Cathédrale

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  Une belle Eglise assez sobre

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Un peu de shopping, même si tout est détaxé, je n’ai pas fait de folie, seulement mon premier achat chez Marks & Spencer !!

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Retour à Torremolinos…

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Le chauffeur, très sympa, fera des détours pour reconduire chacun des passagers devant son hôtel.

Un peu de déception à cause de la grisaille du matin mais, contents tous les deux, d’avoir vu ce Rocher mythique , considéré dans l’Antiquité comme l’une des deux colonnes d’Hercule.

mercredi, mai 15 2024

Malaga Mercredi 17 avril 2024

Mercredi 17 avril 2024

Malaga

C’est donc la liberté !

On ne va pas trop traîner… Le petit déjeuner pris, nous partons avec Françoise et André, Christiane et Christian pour la ville haute. Un ascenseur va nous économiser un peu de marche à pied et nous arrivons à la gare. Il y a du monde, personne pour nous aider et aucune explication en français, après quelques hésitations Christiane va réussir à sortir les billets de train.

Nous voici dans le train qui ressemble plus à un métro aux heures de pointe ! Nous sommes debout, on se cramponne aux barres et à ce qu’on peut : trajet de 30 mn environ. Nous avons remarqué un arrêt à l’aéroport.

Malaga ! on descend !

Nos compagnons de balade souhaitaient prendre le bus touristique, bus à impérial qui fait le tour de Malaga, billet pour la journée entière, assez cher mais ça va nous éviter des montées difficiles et des parcours un peu longs à pied. Bonne idée qu’on ne regrettera pas.

Tour panoramique de Malaga avec explications, on a revu ce qu’on avait déjà découvert avec Daniel le premier jour, petite révision.

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Avant de continuer les visites il faut se rappeler que Malaga est une ville marquée par la présence historique de deux grandes civilisations, les Romains et les Maures. 

Et nous continuons avec le bus jusqu’à Gibralfaro.

Castillo de Gibralfaro

Située sur la crête d’une colline allongée de 132 mètres d’altitude aux flancs escarpés plongeant dans la mer et descendant vers la ville, la forteresse de Gibralfaro domine tout Malaga. Cette forteresse est un mirador impressionnant, non seulement pour observer la ville qui se trouve à ses pieds, mais également les accès par terre et par mer.

Le site avait certainement été déjà occupé par les romains. toutefois ce sont les arabes qui lui ont donné sa structure de forteresse.

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D’un escalier à un autre, balade sur ces remparts qui nous offrent une magnifique vue sur la Ville de Malaga.

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On reprend le bus qui va nous redescendre en ville.

Basilique Santa Maria de la Victoria

La Basilique Santa Maria de la Victoria est une église dédiée à Marie, patronne du diocèse de Malaga. elle fut inaugurée 1700 bien que ses origines remontent à l’année 1487 lors de la conquête de Malaga par le roi Ferdinand le Catholique.

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L’Alcazaba

Après avoir regardé les restes de l’ancien théâtre romain, nous rentrons sur le site de l’Alcazaba.

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L’alcazaba de Malaga est l’une des forteresses conservées les plus importantes d’Espagne. 

Sorte de modèle réduit de l’Alhambra, l’Alcazaba était la résidence des émirs arabes

Ce palais-forteresse arabe fut construit au XIe siècle sur ordre du roi de Grenade. Profitant d'une colline pour assurer sa position élevée, il est composé de 2 enceintes. L'extérieur est légèrement en contrebas. L'enceinte interne sert d'emplacement au palais.

Aux détours des allées … Alcazaba__1_.jpg

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Terrasses et patios agrémentés de cyprès

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Massifs de fleurs et de plantes aromatiques

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Bassins ornementaux

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De belles vues sur la ville

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   Les Arènes de Malaga

Une belle visite

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Nous regagnons les petites rues autour de la cathédrale pour trouver un restaurant. Déjà beaucoup de monde installé aux terrasses. On a fini par trouver une table dans la rue San Augustin qui relie la Cathédrale et le Musée Picasso (sa maison natale) ;

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   La maison natale de Picasso

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Déjeuner de tapas

Michel et moi nous voulions aller visiter le Musée Picasso, on a vite perdu patience dans la fille d’attente, on ne va pas passer l’après midi à piétiner ;

Ce sera la Cathédrale qui va nous accueillir.

Cathédrale de l’Incarnation

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J’ai déjà parlé de l’extérieur lors de notre visite avec Daniel et aujourd’hui nous allons visiter l’intérieur ...

Le superbe plafond voûté s’élève à 40 m.

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Une vaste nef à colonnes qui abrite un énorme choeur en bois de cèdre.

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Les bas-côtés donnent accès à 15 chapelles ornées de somptueux retables.

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Ensuite nous avons retrouvé nos compagnons pour une pause rafraîchissante sur une terrasse en face de la Cathédrale.

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Balade dans la ville pour rejoindre tranquillement un arrêt de bus.

Nous avons attendu assez longtemps notre bus rouge pour rejoindre la gare.

Retour à Torremolinos dans un train aussi bondé qu’à l’aller.

Tous très contents de ces visites, Malaga méritait bien cette journée !

Ronda - Marbella - Torremolinos Mardi 16 avril 2024

Mardi 16 avril 2024

Marbella - Torremolinos

C’est par une petite route de montagne que nous allons rejoindre Marbella. La route serpente entre des paysages boisés, parfois en hiver la neige s’accroche aux sommets, en ce moment c’est bien vert.

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On continue de monter en pleine montagne, jusqu’à un col situé à 1037m. 47 km de lacets !

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La fin du parcours est particulièrement spectaculaire. Le bus arrête pour nous laisser admirer un panorama exceptionnel : vue sur le Rocher de Gibraltar et les côtes marocaines. On a vaguement distinguer le Rocher … pour moi pas plus.

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Bientôt on aperçoit des belles villas à flanc de montage, et puis une zone résidentielle plus dense… Nous arrivons à Marbella.

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Au pied de Sierra Blanca et en bordure de mer, Marbella bénéficie d’un paysage de toute beauté.

Comme toute les villes d’Andalousie Marbella conserve les traces de ses différents occupants : romains, musulmans et chrétiens mais la ville est surtout connue pour son offre touristique exceptionnelle : «La plage du soleil », plages aussi vastes que splendides, espaces naturels préservés, terrains de golf, ports de plaisance…

Hôtels de luxe, villas qui rivalisent d’opulence … On n’a pas visité !

Le roi d’Arabie saoudite a, paraît-il, la plus grande propriété de Marbella, nous avons juste aperçu le minaret de sa mosquée !

Marbella est la station où se retrouvent les « très riches » de ce monde et où il est bon d’être vu, je pense ! 

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Nous, nous ne sommes que de passage…

Après avoir longé les boutiques de luxe, frôlé les porsches, ferrari et autres belles voitures… nous voici au port devant des yachts qui rivalisent sans doute de grandeur, de luxe etc. Combien de jours sortent-ils en mer par an ?

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Peut-être qu’il aurait été sympa de visiter de petits quartiers qui ont peut-être gardé leur authenticité ? Mais on reprend le bus pour retrouver Torremolinos.

Nous allons longer la Costa del Sol, nous ne serons jamais bien loin de la mer.

La Méditerranée, nous la verrons, quand les hôtels, les nombreux hôtels qui la bordent, laisseront une petite fenêtre, j’exagère à peine !

En début d’après-midi nous retrouvons l’hôtel San Pedro et Daniel nous abandonne, il prend l’avion pour retrouver un autre groupe à Madrid.

Pour nous presque 3 jours en liberté, nous allons commencer par aller déjeuner.

Après avoir posé les valises dans notre chambre, nous repartons.

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On connaît déjà un peu mais on va retourner dans la ville haute. On veut repérer la gare pour rejoindre Malaga demain et finaliser notre réservation pour notre journée à Gibraltar après demain.

Petite balade sur la plage, un cocktail à une terrasse devant la mer.

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Café en musique au bar de l’hôtel après dîner.

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Demain ce sera donc : Journée à Malaga et nous y partirons avec deux autres couples.

lundi, mai 13 2024

Ronda lundi 15 avril 2024

Lundi 15 avril 2024

En route pour Ronda

Toujours de beaux paysages vallonnés, des cultures de céréales, des arbres fruitiers et toujours des oliviers .

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De loin Zahara, un des célèbres villages blancs d’Andalousie nous apparaît au sommet d’une colline. Quels beaux paysages à l’approche !

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Le bus nous laissera en bas du village pour profiter d’un panorama exceptionnel.

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Ronda n’est pas bien loin mais l’entrée y est réglementée. Il faut que Daniel appelle la police qui va donner un créneau horaire pour l’entrée du bus dans la ville et il nous faudra sortir nos bagages rapidement !

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Ronda

La ville de Ronda occupe une position géographique exceptionnelle, sur le bord d'un plateau rocheux très profondément entaillé par une faille de 160 mètres de profondeur et de 60 à 80 mètres de large. Cette faille coupe littéralement la ville en deux, tandis que les falaises font office de rempart naturel. C'est sans doute cette position privilégiée qui a dû présider au choix de l'emplacement de Ronda et qui offre, par ailleurs, des panoramas superbes sur les paysages de l'Andalousie.

Une des plus anciennes villes d’Espagne et, comme toutes les villes d’Andalousie, Ronda a connu les invasions successives qui se retrouvent dans ses vestiges et dans les styles qui se superposent et créent aussi souvent la belle harmonie andalouse.

Les chambres ne sont pas prêtes, nous mettons nos bagages à la consigne et les visites commencent.

Les Arènes, berceau de la tauromachie moderne.

Nous n’avons qu’à traverser la rue pour rejoindre les arènes. L’arène de Ronda, par son histoire, son architecture et sa beauté, est reconnue comme l’une des plus anciennes d’Espagne et l’une des plus monumentales.

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Chaque année, en septembre se déroule la Corrida Goyesca une corrida très spéciale où les toreros revêtent d'élégants costumes Goyaesques. Ces costumes s'inspirent de la mode madrilène du XVIIIe siècle, immortalisée par le célèbre peintre Francisco de Goya. Le nom "Goyesca" vient d'ailleurs directement de ce célèbre artiste.

Et pour terminer la matinée, un petit tour dans la ville nouvelle pour découvrir la rue Carrera Espinel, une rue piétonne d'un kilomètre de long … boutiques , restaurants et n’oublions pas de lever la tête pour admirer les beaux balcons en fer forgé.

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De la Plaza de Espana nous regagnons notre hôtel, installation rapide dans nos chambres et déjeuner.

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Après déjeuner une heure de libre avant de reprendre les visites.

En face l’hôtel un kiosque se trouve au milieu du Parc Alameda del Tajo, on va pouvoir y prendre un café.

Et, en poursuivant jusqu’au bout du jardin nous arrivons au bord d’un précipice avec une vue vertigineuse sur la campagne vallonnée. Paysages magnifiques !

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Nous reprenons les visites avec Daniel, ce qui est bien dans cette ville c’est qu’on n’a pas besoin de marcher beaucoup.

Très rapidement nous voici sur le Puente Nuevo (Pont neuf)

Ce pont pont enjambe, à 100 m de hauteur, une gorge très impressionnante, coupant la ville en deux. On aperçoit même dans la paroi quelques habitations troglodytiques abandonnées. Une promenade, sur la droite avant de traverser le pont, permet d'en admirer l'architecture, de même que la faille. Symbole de la ville, ce pont fut construit dans la seconde partie du XVIIIe siècle, il est situé au point le plus haut de la falaise, survolant une distance de quasiment 90 mètres. Ce pont monumental comprend une enceinte sur son arche centrale qui était autrefois utilisée comme une prison.

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Il y a deux autres ponts : le premier et le plus bas, appelé le « pont romain », date de l’époque à laquelle Ronda était une cité romaine. Le deuxième, appelé  « vieux pont », est situé à mi-hauteur et date de l’époque médiévale lorsque l’Andalousie fut envahie par les Maures.

Nous voici maintenant dans la vieille ville.

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De petites rues étroites nous y préservent du soleil. Toujours ces façades blanches avec de beaux balcons en fer forgé Il reste de belles demeures seigneuriales, des palais discrets.

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Agréable balade qui nous mène sur la plaza Duquesa de Parcent, jadis elle accueillait les courses de taureaux. Cette place est sans doute l’une des plus pittoresques de Ronda et l’une des plus belles considérant les nombreux édifices qui la bordent, tels que l’Iglesia de Santa Maria la Mayor ou l’hôtel de ville.

L’église Sainte Marie Majeure de Ronda fut édifiée sur les restes de l’ancienne grande mosquée entre le 16ᵉ et le 17ᵉ siècle. Mélange de plusieurs styles architecturaux de ces différentes périodes de l’histoire comme de nombreux monuments andalous, elle conserve le mihrab de la période musulmane.

Cette église a une façade très différente des églises visitées jusqu’à maintenant. Accolé au clocher (ancien minaret) un porche soutenu par des arcades est surmonté de 2 étages.

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A l’intérieur 3 nefs soutenues de colonnes de style gothique.

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Superbe retable baroque

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Choeur de style renaissance en bois de cèdre et noyer.

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Des tableaux plus récents (artiste italien?), j’ai beaucoup aimé.

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Sur le chemin du retour vers notre hôtel Michel et moi feront une halte dans la maison Don Bosco.

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Belle maison dont le jardin descend à flanc de falaise avec une belle vue sur le Puente Nuevo.

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Assis sur une terrasse avec une boisson rafraîchissante devant ce beau panorama devant nous… que demander de mieux pour terminer l’après midi !

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Après dîner nous reviendrons voir ce pont et les gorges illuminés.

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Une sangria sur une terrasse de la Plaza Espana et nous rentrons à l’hôtel.

Ronda aura été un vrai coup de coeur !

dimanche, mai 12 2024

Jérez - Cadiz Dimanche 14 avril 2024

Dimanche 14 avril 2024

Jérez Cadiz

Nous quittons Séville, nous laissons la ville entrer dans la joie de la Feria : une semaine de fête, de danse, de musique !

Pour nous direction Jérez de la Frontera.

Jérèz, célèbre pour ses vins, ses chevaux et son flamenco, abrite une vieille ville qui a été classée site historique.

Jerez de la Frontera, ce sont donc les arômes de la gastronomie régionale où se distingue l'Appellation d'origine contrôlée Jerez-Xérès-Sherry Manzanilla-Sanlúcar de Barrameda. Et notre première visite d’aujourd’hui sera pour une cave , une grande cave, je crois…

La Cave de Tio Pepe

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Le Tio Pepe Jerez Fino Muy Seco est un vin fortifié produit à partir du cépage Palomino Fino. Il est vieilli selon le système de Solera, qui consiste à mélanger des vins de différents âges pour créer un produit final d'une grande complexité.

Dans les tonneaux du vin de plus de 300 ans, nos compagnes de voyage, vigneronnes champenoises étaient dans l’étonnement , d’autres aussi!

Ma première impression : une très belle propriété ! Ici, on fait dans le grandiose, avant la dégustation on en prend plein les yeux. A l’entrée au fond d’une véritable arène sont alignés des tonneaux, des spectacles de chevaux s’y déroulent parfois, dommage pour nous ce n’était pas prévu dans la visite .

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D’un bâtiment à l’autre passage dans des allées fleuries, sous des tonnelles à la végétation naissante…

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Nous arrivons à la dégustation. Je laisse les connaisseurs donner leur avis, moi, j’ai bien apprécié un vin rouge doux qui pourrait se boire en apéritif.

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Et bien sûr passage incontournable par la boutique !

Un petit aperçu du centre historique. Arrêt devant l’Alcazar de Jérez intégré dans des fortifications datant de Moyen Age.

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On reprend la route pour Cadiz, ville au bord de l’océan Atlantique. C’est dans le golfe de Cadiz que le Guadalquivir se jette donc dans l’Océan Atlantique.

Le bus nous arrête sur le front de mer.

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Cadiz est, paraît-il la plus ancienne ville d’Occident, fondée par les phéniciens.

A la suite de Daniel nous remontons une longue rue piétonne bordée de boutiques et de restaurants , il est juste 13H, les espagnols déjeunent plus tard. Et comme presque partout en Andalousie de beaux balcons en fer forgé.

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Nous arrivons sur la grande place de la cathédrale.

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Pas très loin un petit restaurant va nous accueillir pour notre repas de midi.

Et après temps libre.

Nous avons commencé par la visite de la Cathédrale, cathédrale baroque et néoclassique.

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Le vieux Cadiz se divise en plusieurs quartiers appelés « Barrios » , chaque barrio est un dédale de rues pavées. C’est parti une sympathique balade de ruelle et ruelle, à l’abri du soleil en cette chaude après-midi.

Notre but : regagner tranquillement le front de mer .

Et de là, profiter, entre autre, de la belle vue sur les magnifiques coupoles de Cadiz.

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Nous avons vu les coupoles et nous sommes remontés doucement vers les marches de la cathédrale pour retrouver le groupe.

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Si hier nous avons raté le « Barbier » à Séville et bien à Cadiz, nous avons vu des belles, des blondes, des brunes mais la « Belle aux yeux de velours » ?

Court trajet en bus pour rejoindre notre hôtel à Jérez.

Un peu loin du centre touristique pour repartir en balade… Repos au bar !

vendredi, mai 10 2024

Séville Samedi 13 avril 2024

Samedi 13 avril 2024

Séville

Nous commençons ue journée dense en visites !

Tour panoramique de la ville en bus.

Nous retrouvons notre guide du jour près du quartier juif.

Santa Cruz

Un labyrinthe de ruelles et de passages étroits, des boutiques aux étals colorés, de petits bars... Les façades blanchies à la chaux, les fleurs et les patios font le charme de ce quartier.

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Nos ne ferons que traverser car à deux pas d’ici l’Alcazar nous attend.

L’Alcazar

Palais royal de Séville

Le Real Alcázar de Sevilla est le palais royal de Séville. Il s'agit vraisemblablement du plus ancien palais encore en usage d'Europe.

La première version de l’Alcazar fut construite au IXème siècle (débuté en 844) par les Omeyyades d’Espagne lors de la période musulmane, il fut ensuite repris et modifié à plusieurs reprises par les rois catholiques.

L’Alcazar de Séville nous permet de découvrir et admirer tous les styles architecturaux et décoratifs de l ‘Andalousie. Influences musulmanes, juives et chrétiennes

Arts mudéjars, gothiques et baroques s’y côtoient : très beaux stucs, arches décorées de dentelles de plâtre, azuleros, plafonds à caissons. Sol pavé de marbre blanc...

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Les jardins de l’Alcazar

Les jardins occupent les 4/5 éme de la surface totale : 6 ha !

Un véritable jardin d’Eden alliant une végétation luxuriante à la présence d’eau omniprésente.

Les jardins de l'Alcazar, sous le règne de l'Islam, possédaient des vergers remplis d'arbres fruitiers, de produits horticoles et d'une vaste gamme de fleurs odorantes. Ils fournissaient la nourriture à la population .

Avec les plans d’eau, les bassins, les jets d’eau, les fontaines ces jardins sont devenus des lieux agréables pour y vivre surtout sous la chaleur estivale. Pour nous ce fut une belle balade dans les allées ombragées entre les massifs , les parterres de fleurs, les bassins… à marcher sous les arcades des galeries surélevées pour dominer ces magnifiques jardins !

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La Cathédrale et la Giralda

La cathédrale de Séville est le troisième plus grand édifice gothique au monde. À l'origine, il s'agissait d'une mosquée, mais elle a été transformée en cathédrale lors de la reconquête de la ville par le Roi Catholique Ferdinand III. Après avoir subi de nombreux changements au fil des siècles, elle mêle aujourd'hui les deux styles architecturaux pour livrer un monument exceptionnel. Les dimensions vertigineuses du plafond et les vitraux sont des incontournables.

La Giralda Avant de rentrer dans la Cathédrale nous voici au pied de la Giralda.

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Haute de 104 m, la Giralda de Séville, est le clocher de la Cathédrale. Couvert de motifs sculptés il a été érigé sur l’ancien minaret de la mosquée. Ce minaret ressemble au minaret de la Koutubia de Marrakech, le même architecte a conçu les deux. Une statue de bronze, le Giraldillo, en forme de girouette surmonte la chambre des cloches d’où le nom donné à ce clocher la Giralda.

Pour accéder en haut depuis l’intérieur de la Cathédrale, pas de marches mais une longue rampe . A l’origine cette rampe permettait au Muezzin d’accéder à cheval en haut du minaret pour l’appel à la prière.

A pied, l’ascension est un peu longue : environ 35 étages.

Michel est monté tout en haut avec en récompense une vue époustouflante sur Séville !

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Moi, je suis montée à la moitié environ, des ouvertures tout autour m’ont permis de découvrir image par image le panorama.

La Cathédrale Santa Maria de Sede (Notre Dama du Siège)

Le groupe s’est retrouvé et nous pénétrons dans la Cathédrale.

La Cathédrale de Séville, longue de 130 m et large de 76 m est composée de 5 nefs dont la principale culmine à 42 m de hauteur.

Difficile d'avoir une vue d'ensemble de cet immense édifice, je crois que les plus belles photos sont celles prises lors de notre balade nocturne d'hier.

Richesse des décors de pierre, de fer forgé Finesse des colonnes

Dallage en marbre noir et blanc

Magnifiques vitraux

Des œuvres de Goya et de Murillo

La Capilla Mayor, la chapelle principale de la cathédrale de Séville, est un chef-d'œuvre de la sculpture gothique sur bois. Elle mesure 30 mètres sur 20 mètres et comporte plus de 44 reliefs et 200 figures de saints.

Ce retable de la cathédrale de Séville est une œuvre d'art exceptionnelle.

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L’arrière-chœur, quant à lui, arbore un style baroque du début du XVIIe siècle, tout en marbre et sculptures !

La Chapelle Saint Antoine, chapelle des baptêmes avec un tableau de Murillo.

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Et bien sûr cette cathédrale abrite le tombeau de Christophe Colomb.

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Quatre personnages symbolisant les royaumes de Navarre, d’Aragon, de Castille et de Leon portent le cercueil. Aucune certitude que ce soit la dépouille du célèbre explorateur qui repose ici ! Christophe Colomb a beaucoup voyagé, même après sa mort !

Encore quelques photos

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Longue matinée… nous avons bien mérité notre paëlla !

Place d’Espagne

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Construite à l’occasion de l’Exposition ibéro-américaine de 1929 (Espagne, Portugal et leurs colonies américaines), la Place d’Espagne est une œuvre colossale dont les travaux ont pris près de 15 ans.

La place s’étend sur le Parc de Maria de Luisa, elle a la forme de bras ouverts. Au centre se dresse un grand bâtiment encadré se deux tours de 70 m de hauteur.

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Le bâtiment se prolonge par une galerie faites de plafonds à caissons, on y trouve 48 bancs décorés de carreaux de faïence qui illustrent les différentes provinces d’Espagne.

Un canal navigables avec ses ses nombreux ponts ajoutent du charme au lieu !

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Mini croisière sur le Guadalquivir

Le Guadalquivir est le fleuve de Séville, le seul fleuve navigable d’Espagne. Un fleuve qui a joué un rôle de premier plan dans de nombreux moments de l’histoire de la ville. Des sièges, des défenses et des conquêtes ont eu lieu entre ses eaux. Au XVIe siècle, Séville était le centre commercial du monde occidental, et son fleuve a été la principale voie navigable pour le trafic atlantique pendant plus de 200 ans.

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     La Torre del Oro

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Un peu plus d’une heure de navigation, un audio guide nous a donné le nom des ponts, de quelques monuments que nous avions vus de plus près lors de nos visites.

Près du fleuve :

Les arènes

Ne me demandez pas des précisions… Après les visites de la journée j’ai apprécié ce moment calme et agréable au fil de l’eau !

Voilà nous regagnons notre hôtel en bus.

En attendant le dîner, un cocktail au bar sur la terrasse dehors à l’ombre. Beaucoup moins de monde qu’hier : pas de match de foot !

Une petite déception pour Michel... Il n'a pas vu le" BARBIER" !

lundi, mai 6 2024

De Cordoue à Séville Vendredi 12 avril 2024

Vendredi 12 avril 2024

Cordoue -Séville

Ce matin toujours un beau soleil, le bus nous laisse près des remparts de la vieille ville de Cordoue. C’est une guide locale qui va nous accompagner pour les visites de la matinée.

Avec elle nous franchissons une porte qui va nous conduire dans le quartier juif de la ville.

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On va déambuler dans un labyrinthe de rues étroites qui protégeaient du chaud soleil d’été mais aussi qui garantissaient sécurité et vie privée.

Patrie de Maïmonide, rabbin, philosophe, médecin, Cordoue était la plus grande juderie andalouse.

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Musulmans et juifs y ont vécu un temps en bonne harmonie. La ville de Cordoue est devenue un centre culturel et économique important.

Mais tout ne s’est pas toujours passé sans heurts !

Nous découvrirons la Synagogue, 3e synagogue la mieux conservée d’Espagne.

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Un regard sur les maisons andalouses avec une cour intérieure entourée de belles végétations.

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La Rue des fleurs avec ses murs blanchis à la chaux ornés de pots de fleurs colorés.

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Et de ruelle en ruelle on s’approche de la Visite du jour …

La Grande Mosquée de Cordoue

La Mosquée Cathédrale de Cordoue est le monument le plus important de tout l’Occident islamique et l’un des plus étonnants au monde.

Quelques chiffres : 23 000 m² de superficie, 800 colonnes (à l’origine plus de 1000)

Un peu d’histoire

Période chrétienne

A la moitié du 6e siècle se dressait ici une basilique wisigothe .

Période musulmane

A l’arrivée des musulmans cette basilique est divisée et son utilisation partagée. En 786 fut entrepris la construction de la première mosquée constituée de 11 nefs.

En 833 : premier agrandissement de la mosquée avec 8 nouvelles nefs.

951 : construction d’un nouveau minaret de 40 m de hauteur.

962 : la mosquée s’agrandit de 12 nouvelles nefs et la cour s’agrandit aussi.

Quelques années plus tard, un dernier agrandissement de 8 nouvelles nefs donne la forme de la mosquée actuelle. Seconde période chrétienne

Au 12e siècle, après la reconquête de la région par les Catholiques, le culte chrétien y est célébré.

En 1489 débute les travaux de construction de la grande Chapelle qui deviendra la Chapelle de Villaviciosa

En 1523 début de la construction du transept.

Fin 16e construction de la tour de la cathédrale, de la coupole et enfin le retable majeur

Au 19e et 20e siècle des rénovations ont été entreprises dans la partie musulmane (mihrab) et catholique.

Après toutes ces explications , précisions… Entrons !

Nous avons traversé la grande cour, la cour des orangers, c’est là que les musulmans faisaient leurs ablutions. Elle est entourée de portiques à arcs en plein cintre, son sol est en partie pavé de galets.

Et nous voici perdus au milieu de cette forêt de colonnes et bien sûr nous ne sommes pas les seuls…

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  Le mihrab

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Ce serait bien de privatiser la Grande Mosquée ! Oublions !

On lève les yeux, on regarde à droite, à gauche… Y a t-il autre chose à faire ?

La guide locale et Daniel étaient avec nous, ils nous guidaient, attiraient notre attention sur un élément d’architecture ou sur un autre détail … J’avoue, je n’ai pas retenu grand-chose !

Je crois que j’étais écrasée par le poids des siècles, l’immensité de l’édifice et aussi émerveillée par la beauté, la richesse des décors ,le grandiose !

Les photos révéleront peut-être tous ces sentiments.

Voici la partie Cathédrale

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Merci à ceux qui nous ont laissé ces trésors !

J’ai trouvé cette phrase (je ne sais pas qui l’a écrite) , je la partage :

« La Mosquée-Cathédrale de Cordoue est l’un des monuments les plus singuliers au monde, témoin de l’alliance entre l’art et la foi. »

Un peu de temps libre avant le repas.

Parmi les suggestions de Daniel nous avons choisi d’aller visiter l’Alcazar de Cordoue.

La file d’attente devant le guichet ne nous en a pas dissuadés... et tout est allé assez vite.

L'Alcazar des rois chrétiens possède des caractéristiques islamiques, mais la quasi-totalité de la structure a été construite pendant l'époque chrétienne.

Des vestiges romains et wisigoths cohabitent avec ceux d’origine arabe sur un emplacement près de la rive du Guadalquivir qui fut le lieu préféré des différents gouvernements de la ville. 

Nous avons parcouru les salles du palais dont le Salon des mosaïques.

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De beaux jardins avec des bassins, des massifs fleuris, de hauts arbres taillés, sans doute des cyprès.

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Trois statues sur une terrasse rappellent une entrevue célèbre : Isabelle de Castille, Ferdinand d’Aragon et Christophe Colomb, ce denier étant venu demander de l’aide pour ses expéditions .

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Agréable visite !

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Nous avons retrouvé Daniel et le groupe.

On emprunte le Pont Romain pour traverser le Guadalquivir et rejoindre notre restaurant sur l’autre rive.

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   Un dernier regard sur les trésors de Cordoue

Ensuite, route pour Séville.

Installation à l’hôtel, beaucoup de monde et d’animation, un match de foot important va avoir lieu ce soir au stade voisin.

Dîner.

Avec Martine et Christine nous allons prendre un taxi pour le centre historique de Séville. La capitale de l’Andalousie est très animée, demain commence la Feria.

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Belle balade

Retour un peu plus long qu’à l’aller. Le match était terminé, des flots de piétons, des files de motos, des voitures, etc. Je ne peux pas vous dire qui a gagné !

Encore une journée bien occupée avec de belles visites !

dimanche, mai 5 2024

Jaén - Cordoue jeudi 11 avril 2024

Jeudi 11 avril 2024

Jaen – Cordoue

En route pour Cordoue 

Toujours un très beau soleil !

Je crois qu’on peut dire que nous roulons sur la route de l’olivier .

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De chaque côté de la route des collines couvertes d’oliviers. De loin ces plantations dessinent des tapis de patchworks, de beaux paysages !

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En arrivant à Jaen le Château Santa Catalina nous apparaît en haut d’une colline boisée.

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Par une route étroite le bus va nous conduire au pied de ce château, manœuvres un peu compliquées mais on y arrive.

Le Château Santa Catalina est d'origine arabe et a été étendu et modifié après sa conquête par Ferdinand III. A flanc de falaise se dresse une croix monumentale que fit poser le roi au printemps 1246, lorsqu’il pénétra dans la ville, la croix que l’on voit maintenant est plus récente.

Petite balade agréable dans cet espace naturel.

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L’emplacement privilégié de cette ancienne forteresse nous a permis de profiter de vues exceptionnelles sur la ville de Jaén et sur son imposante cathédrale.

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Jaén, qu’on peut nommer capitale de l’huile d’olive, 2e producteur au monde.

Le bus va nous déposer près du centre de la ville.

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Autour de la grande place Santa Maria : la Cathédrale, le siège de l’évêché et l’Hôtel de Ville.

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Daniel va nous accompagner pour la visite de la Cathédrale de l’Assomption, cathédrale construite sur l’emplacement d’une ancienne mosquée.

Sa façade imposante avec 2 tours fait de la Cathédrale de Jaén l'une des œuvres les plus remarquables de la Renaissance espagnole.

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L’intérieur du sanctuaire abrite des œuvres d’une grande valeur artistique :la sacristie, la salle du chapitre, le choeur et la chapelle majeure où est conservée la célèbre relique de la Sainte Face.

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Michel est monté sur le balcon, il a pris de belles vues de la place et de l'intérieur de la cathédrale.

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Un peu plus d’une heure de liberté avant le déjeuner pour découvrir les petites rues commerçantes de Jaén.

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Déjeuner et nous reprenons le bus, direction Cordoue.

Un « arrêt technique » … près d’une boutique de vente d’huile d’olive !!! De toute façon on l’avait demandé !

Toujours les mêmes paysages de champs d’oliviers.

Arrêt photo en arrivant à Cordoue 

Devant nous le Guadalquivir et le pont romain qui le traverse.

Sur l’autre rive des monuments se dévoilent : la Grande Mosquée et l’Alcazar… on en verra plus demain !

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Installation à l’hôtel

Et comme il nous reste un peu de temps avant le dîner et que cette journée n’a pas été trop fatigante, on repart…

On va aller jeter un petit coup d’oeil dans la vieille ville.

Après avoir marché le long d’une large avenue, on franchit une entrée au milieu des remparts.

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Du monde en cette fin d’après midi dans ces petites rues qui se croisent et se recroisent.

Des façades blanches, des étals colorés, on aperçoit quelques cours intérieures…

Une ouverture sur la Grande Mosquée mais on l’a déjà dit : c’est pour demain !

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On aurait pu s’y perdre mais le téléphone nous a bien aidés.

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Nous étions même un peu en avance pour le dîner.

samedi, mai 4 2024

Grenade Mercredi 10 avril 2024

Mercredi 10 avril 2024

Grenade

Temps frais ce matin ... la Sierra Nevada et ses sommets enneigés ne sont pas loin mais ça va vite se réchauffer.

Matinée libre

En 1/2 h nous avons rejoint le centre ville de Grenade.

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Cathédrale de l’Incarnation

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La construction de la cathédrale fut commencée en 1501 par ordre du couple royal catholique, après la reconquête de Grenade par les chrétiens sur les arabes en 1492. La cathédrale fut construite à l'endroit où se trouvait autrefois une mosquée et la première étape de la construction fut une chapelle funéraire pour les rois. 

Après son imposante façade baroque on découvre un vaste intérieur Renaissance. Une vingtaine de piliers blancs s’élèvent du carrelage noir et blanc vers le plafond plafond, plafond surmonté d’une coupole.

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La partie la plus originale et la plus importante de la cathédrale de Grenade est le chœur aux prêtres circulaire, de style renaissance, entouré d'une série de chapelles. Débauche de décors et de dorures.

Deux grandes orgues dorés plus récents.

La Chapelle royale

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Cette chapelle est le mausolée où sont inhumés la reine Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon, ce sont les grands parents de Charles Quint. Leur mariage a permis de réunir la Castille et l’Aragon. A leur arrivée seul Grenade restait le dernier émirat arabe et ce sont ces 2 souverains qui ont chassé définitivement les arabes d’Espagne.

Cette chapelle, de style gothique , est moins massive que la Cathédrale , dans une sacristie sont conservés des objets précieux de la Reine Isabelle.

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Peu de recule pour prendre des photos de l’extérieur de la Chapelle et il était interdit de photographier à l’intérieur.

Monastère San Jeronimo

Dernière visite de la matinée ce monastère, au coeur de la ville, est un endroit paisible.

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Nous avons déambulé librement dans ses deux cloîtres agrémentés de jardin avec de beaux orangers.

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De salle en salle nous avons visité les lieux de vie des moines.

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Le clou de la visite est l’église attenante au monastère…

Superbe façade, richesse de l’abside illuminée par les fenêtres du transept.

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L'église prend la forme d'une basilique, avec une nef en forme de croix, des chapelles latérales et une chapelle majeure.

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Dee belles fresques sur les murs et la voûte.

Magnifique retable où sont représentées les scènes de la vie du Christ.

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Première église consacrée à l’Immaculée Conception de Marie.

Retour à l’hôtel à pied.

Le bus nous conduit à notre restaurant, en haut de la colline tout près de l’Alhambra.

Les visites de l’Alhambra sont planifiées, tellement de monde ! Je crois que c’est le 2e monument le plus visité d’Espagne.

Repas terminé, il nous reste une heure avant la visite de notre groupe. Une terrasse, pas des plus accueillantes, nous attend pour un café.

Michel, à son habitude, part prospecter les environs.

Et il a trouvé un endroit sympa pour passer une heure. Juste à côté du restaurant nous avons monté quelques marches, puis un petit sentier nous amène au milieu d’un champ d’oliviers et toujours en fond de paysage : la Sierra Nevada couverte de neige.

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Assise sur un banc, sous une tonnelle (pas très feuillue encore), voilà comment passer un bon moment juste avant de découvrir l’Alhambra !

L’Alhambra

Sur une colline difficile d'accès, protégée par des montagnes et entourée de bois, parmi les plus anciens quartiers de la ville, l'Alhambra se dresse comme un château imposant aux tons rougeâtres dans ses remparts qui empêchent le monde extérieur de voir la beauté délicate qu'ils renferment.

Initialement conçu comme une zone militaire, l'Alhambra est devenu la résidence de la royauté et de la cour de Grenade au milieu du XIIIe siècle, après l'établissement du royaume nasride et la construction du premier palais, par le roi fondateur.Tout au long des treizième, quatorzième et quinzième siècles, la forteresse est devenue une citadelle avec de hauts remparts et des tours de défense, qui abritent deux zones principales: la zone militaire et les lieux d’habitations. 

Au passage un regard au quartier de l’Abaicin (visité hier) en contrebas de l’Alhambra.

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Generalife

 Le nom “généralife” vient de l’arabe Jannat al-Arif qui signifie “le paradis (ou le jardin) de l’architecte”. Le généralife se compose de grands jardins et vergers, d’un amphithéâtre de verdure (en plein air) et de deux bâtiments rafraîchis par l’omniprésence de l’eau et l’ombre des feuillages. Contrairement aux palais nasrides qui relèvent de la vie publique et des cérémonies officielles, le Généralife est dédié au plaisir et à la distraction.

Palais de détente et de loisirs, jardin potager, vergers, massifs bien dessinés, arbustes taillés

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  Le Cyprès de la Sultane, c'est sous cet arbre qu'elle y retrouvait son amant.

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Palais Nasrid

Cet ensemble de trois palais est construit à partir du début du 16e siècle par les rois de Grenade. Ils s’étendent d’est en ouest à l’abri des puissantes fortifications. Mais ces murs défensifs cachent une véritable oasis. Les pièces semi-ouvertes succèdent à des jardins fleuris où l’eau tient aussi toute sa place.



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Des fresques, des arcs, des colonnes, des décorations de tuiles et des stucs sculptés sont visibles dans tout le palais et dans les différents bâtiments de la forteresse. Ce style d'architecture est commun à tous les palais nasrides. Il paraît, cependant, que l'Alhambra est plus grandiose et plus beau que les autres palais construits à cette époque.

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    Des dentelles de pierre

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   Fontaine de la cour des lions

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Palais de Charles Quint

Le 2 janvier 1492, la reddition de Boabdil, dernier roi de la dynastie nasride, met fin au royaume musulman de Grenade. C'en est fini de huit siècles de présence musulmane en Espagne.

Il paraît que Charles Quint avait passé une agréable lune de miel à l’intérieur de l’Alhambra dont il appréciait la beauté. Voulant faire de Grenade un de ses lieux de résidence, il décide donc d’y faire construire un palais mais il y résida très peu voir pas du tout et la cour de l’empereur se déplaça définitivement à Madrid.

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Ce palais possède une façade Renaissance et une cour circulaire avec deux niveaux de galeries.

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Cette église sobre fut construite à l’emplacement de l’ancienne mosquée de l’Alhambra.

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Une journée bien occupée, riche de visites .

Nous avons beaucoup marché et nous retrouvons notre hôtel. Dîner et repos

lundi, avril 29 2024

Malaga - Grenade - Mardi 9 avril 2024

Mardi 9 avril 2024

L’Andalousie garde, par son architecture mauresque, le témoignage de plusieurs siècles de la présence des arabes sur son territoire. Depuis des bâtiments ont été détruits, certains ont été modifiés, d’autres ne gardent que des vestiges mais d’autres s’offrent encore aux visiteurs dans toute leur splendeur d’origine.

Toutes les villes que nous visiterons, témoignent de ces différentes civilisations qui s’y sont succédées.

Aujourd’hui de Malaga à Grenade

Nous quittons l’hôtel Don Pedro, nous y reviendrons 2 nuits à la fin du séjour. Ce soir nous dormirons à Grenade.

Arrêt à Malaga

Tour en bus puis à pieds, entre avenues, rues étroites et grandes place nous découvrons le centre ville.

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Arrêt au port, c’est là que se dresse le Centre Pompidou Malaga, bâtiment moderne surmonté d’un cube multicolore.

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En haut de la colline se dresse le Castillo de Gibralfaro, érigé au 8eme siècle par l’émir de Cordoue.

Les remparts qui dominent la ville sont les vestiges de l’Alcazaba, modèle réduit de l’Alhambra, résidence des émirs de Malaga.

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Les ruines du Théâtre romain

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Nous sommes passés devant la Cathédrale Notre Dame de l’Incarnation, connue ici sous le nom de « La Manquita » car il lui manque un clocher. Les travaux durèrent 200 ans et plus assez d’argent pour la terminer, cet argent prévu aurait servi pour les conquêtes du Nouveau Monde. La visite intérieure n’était pas prévue.

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Au bout d’une petite rue, en face la Cathédrale, la maison natale de Picasso transformée en musée

Nous entrerons dans l’église Saint Jean Baptiste.

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Malaga, capitale de la Costa del Sol, est une ville qui s’est réinventée depuis plusieurs années avec des musées, des galeries d’art, un quartier artistique Soho.

Mais nous essaierons de retourner seuls à Malaga à la fin du séjour, un petit train part de Torremolinos toutes les 30 mn environ. On verra…

Nous reprenons le bus et en route pour Grenade ! J’ai pas mal dormi dans le bus et je n’ai pas dû être la seule !

Nous avons été surpris de voir une végétation assez verdoyante de chaque côté de la route, il est vrai que nous sommes au printemps et Daniel nous a dit qu’il avait beaucoup plu, en particulier pendant la semaine sainte, ce qui a beaucoup perturbé les grandes processions traditionnelles mais la nature a reverdi.

Des grands champs d’oliviers, peut-être quelques orangers

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Et nous voilà à Grenade, dernier bastion des Maures  !

Nous contournons la ville pour rejoindre directement le restaurant. Situé en haut d’une des collines qui entourent la ville de Grenade, le site du restaurant nous offre sur une vue magnifique sur la Sierra Nevada et ses sommets enneigés . Devant nous des champs d’oliviers.

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Repas plus que copieux et boisson à volonté !

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L'Albaicin

Nous redescendons et le bus nous laisse dans le quartier de l’Albaicin, quartier musulman historique : ruelles, venelles, demeures mauresques, places pittoresques s’étendent sur une colline au pied de l’Alhambra.

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Une belle place

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Ce quartier est le coeur de la ville ancienne de Grenade qui descendait jusqu’à la cathédrale.

Des maisons aux façades blanches avec des fenêtres protégées par leurs grilles en fer forgé. Des carmenes, héritées du passé musulman, ces maisons ont une cour carrée où s’épanouissent de beaux jardins, à l’origine avec vigne et arbres fruitiers. Un coup d’oeil à travers la porte grillagée nous a permis d’en apercevoir une.

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Pour terminer la balade, arrêt sur une grande esplanade qui nous offre un large panorama sur l’Alhambra avec, en toile de fond, la Sierra Nevada et ses sommets enneigées.

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Installation à l’hôtel, dîner et une proposition pour ceux qui le souhaitent : spectacle de flamenco.

Nous sommes partants ! Un bus nous conduit à Sacromonte, quartier gitan de Grenade et berceau du flamenco !.

Nous voici dans une maison troglodyte pour une heure de spectacle : une danse de passion, de séduction, qui traduit un large éventail de situations allant de la tristesse à la joie !

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Une belle journée de visites !

lundi, avril 8 2024

De Vignoux à Malaga

Lundi 8 avril

Malaga Torremolinos

C’est le départ ! Merci à Guillaume de nous avoir conduits à Orly. Comme il était demandé, à 8H nous y étions.

Formalités faciles, embarquement peu après 9H,. Nous voici installés en queue de l’avion, un Airbus 320.

Nous nous sommes vite rendu compte que les personnes autour de nous faisaient le même circuit. Nous avons un peu somnolé... réveillés par quelques turbulences.

J’ai bien aimé l’atterrissage. De belles vue de la Costa del Sol et Malaga !

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L’aéroport de Malaga est en bord de mer.

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L’avion s’est donc avancé au-dessus de la Méditerranée et a fait une longue boucle au-dessus de la mer. J’étais près d’un hublot avec une vue imprenable sur l’aile gauche, j’ai bien cru un moment qu’elle allait dessiner un sillon sur la mer ! Atterrissage très doux!

Après avoir récupéré les bagages, nous avançons vers la sortie en essayant de trouver la pancarte nous concernant. Nous avions perdu de vue les personnes qui, vraisemblablement, faisaient le même circuit. Après quelques recherches nous avons trouvé le guide et notre groupe au complet, un petit groupe de 15 personnes, pas plus mal !

Un court trajet en bus pour regagner l’Hôtel San Pedro à Torremolinos.

On dépose les valises dans nos chambres et, sans perdre de temps, nous allons profiter de cet après-midi libre, sachant qu’on va dîner quand on veut entre 18H30 et 22H.

Avec ce beau soleil on aurait pu profiter de la piscine et des transats… mais ce n’est pas trop notre truc !

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Petite marche le long de la plage.

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Pause déjeuner avec une bonne glace et une boisson.

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Torremolinos était un village de pêcheur, maintenant c’est une station balnéaire au bord de la Costa del Sol. Elle a un centre ville perché en face le bord de mer.

On a suivi les conseils du guide et nous avons pris un ascenseur qui nous y a conduits. Et puis on a marché entre avenues, esplanades, j’ai fait du lèche-vitrine et des achats  (raisonnables)!

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Nous sommes redescendus sans se presser en empruntons de petites rues et surtout un long escalier très facile.

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Quelques arrêts pour découvrir l’église Saint Michel, quelques maisons remarquables.

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Déjà beaucoup de monde !

Une belle balade ! Très heureuse de ce dépaysement !

Demain nous partons à 9H , direction Grenade. Nous y passerons 2 nuits.

Nous ferons alors mieux connaissance avec nos compagnons de voyages et notre guide Daniel.

De belles visites nous attendent, je pense ... et j’espère.

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De retour dans la chambre après dîner...

Dîner dans un très grand restaurant qui doit regrouper 2 hôtels, self service..

Je me suis perdue entre l'entrée et le plat !

Ne nous plaignons pas, on a dîné correctement.

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Je n'intégrerai pas des photos dans le blog, trop long à faire et, peut-être que certains jours, je n'aurai pas le temps ou le courage d'écrire.

Par contre je vais essayer de compléter chaque jour un album dans Google photos.

Pour voir ces photos, allez dans la colonne de droite , dessous "Liens" et cliquer sur "Andalousie 2024"

dimanche, mars 10 2024

Circuit "La Belle Andalouse"

La Belle Andalouse

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12 jours, 11 nuits

Aller : Vol Paris Orly – Malaga le 8 avril

8 avril : nuit à l’Hôtel Don Pedro à Torremolinos

9 et 10 avril : nuits à l’Hôtel Luna de Granada à Grenade

11 avril : nuit à l’Hôtel Soho Cordoba à Cordoue

12 et 13 avril : 2 nuits à l’Hôtel Silken Al-Andalus à Séville

14 avril : nuit à l’Hôtel Jerez et Spa à Jerez

15 avril : nuit à l’Hôtel Maestransa à Ronda

16, 17 et 18 avril : 3 nuits à l’Hôtel Don Pedro à Torremolinos

Retour : Malaga – Paris Orly le 19 avril

Le Départ approche

Depuis l’automne dernier un circuit en Andalousie était programmé, nous nous préparions à la découverte de cette belle région d’Espagne … et puis , en janvier le voyage est annulé : pas assez de participants ! Déception !

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Nous étions bien décidés à y aller. Nous avons contacté l’Agence Tui de Châteauroux et Hélène nous a proposé plusieurs circuits. Courte réflexion et réservation rapide … nous avons choisi « La Belle Andalouse », circuit de Nouvelles Frontières.

Ce circuit ne semble pas nous emmener au pas de course.

Des après-midi libres à flâner et à approfondir la découverte des villes mythiques.

En fin de séjour 2 jours au bord de la Costa del Sol à profiter de la mer et de la plage ... et certainement de belles visites à s'organiser aux alentours !

samedi, novembre 11 2023

Jeudi 28 septembre 2023 De Marina di Massa à Vierzon

Marina di Massa - Viarregio – Florence - Paris - Vierzon

Ce matin nous prenons la route du retour.

Route presque toujours en bord de mer pour rejoindre Viarregio.

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Viarregio… de belles plages interminables avec ses parasols multicolores, une mer bleue !

Sa promenade le long de la mer est bordée de belles maisons de style renaissance, avec ses boutiques, ses restaurants.

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Un peu plus d’une heure de liberté pour nous balader.

Nous partons sur la promenade longeant la plage entre boutiques et marché. Aujourd’hui jeudi c’est en effet le grand marché hebdomadaire. Il y avait peut-être de bonnes affaires à négocier !

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On a aperçu la plage mais dans le secteur où nous étions l’accès à la mer est payant comme, paraît-il dans de nombreux endroits du littoral… Pas question d’aller tremper un pied dans l’eau !

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Avec Michel, nous sommes rentrés un peu dans la ville et avons découvert la Villa Paolina.

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 La princesse Pauline Bonaparte Borghèse, sœur de Napoléon, avait fait construire cette maison afin de pouvoir être plus proche de son amant, le musicien Giovanni Pacini, qui possédait une maison à Viareggio.

Un petit café et nous voici dans le bus qui prend la direction de Florence. On s’éloigne définitivement de la mer.

Un regard sur les montagnes aux pentes affichant le blanc du marbre.

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On passe près de Lucca.

De chaque côté les belles collines de Toscane s’offrent à nous une dernière fois.

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Déjeuner dans un restaurant près de l’aéroport de Florence.

Et puis tout s’enchaîne , formalités sans problèmes.

Rien à dire sur la prise en charge de Brigitte tant à Florence qu’à Roissy.

Les horaires sont respectés et un peu avant 21H30 le bus nous déposait à Vierzon.

Cela faisait longtemps que je rêvais de la Toscane, peut-on être déçu au retour de cette région d’Italie ?

Les trésors de Florence, les petits villages perchés sur les collines, Sienne, Pise, Lucca et leurs beaux monuments, les Cinque Terre, le golfe des poètes... 
Que de beaux souvenirs !

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mercredi, novembre 1 2023

Mercredi 27 septembre 2023 Lerici Porto Venere

Lerici Porto Venere

Dernière journée de visites et deux belles destinations nous attendent au bord du Golfe des Poètes.

​ Nous sommes tous contents, Brigitte est avec nous !

Le village de Lerici descend de la colline jusqu’au front de mer. Il a gardé une allure médiévale avec ses maisons anciennes et ses rues étroites, c’est un joyau de la Riviera Levante.

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Jusqu’aux années 60, on ne pouvait rejoindre Lerici que par bateau ou sentier de montagne. Maintenant une route avec plusieurs tunnels permet d’y arriver en voiture ou en bus.

Le bus nous laisse à l’entrée du village et, c’est par une petite rue étroite que nous rejoignons le centre de la petite station balnéaire.

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Les premières boutiques ouvraient : étals de fruits et légumes, boutiques diverses, plutôt chics qu’échoppes pour touristes.

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Premiers regards...

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Les premiers clients s’installaient aux terrasses des bars pour un café, clients habituels, me semblait-il ! Lerici est plutôt fréquentée par les touristes italiens qui apprécient son calme et son authenticité, on y croise rarement des foules de touristes comme aux Cinque Terre.

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C’est vrai qu’il fait bon se balader ce matin dans ce village entre le port et les ruelles. La belle et grande Place, ouverte côté mer, est un endroit très agréable avec ses terrasses de café qui nous tendent les bras. Très beau temps, pas trop chaud. Moi, je valide une semaine de farniente à Lerici ! Peut-être est-ce la Dolce Vita ?

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Notre guide nous amène devant une petite église dans un coin de la Place Garibaldi : l’Oratorio di San Rocco, une longue histoire depuis le 13e siècle. On peut y admirer plusieurs tableaux remarquables. Son clocher était, avant le 17e siècle une tour défensive.

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Sur un promontoire se dresse le Château de Lerici qui fut une forteresse militaire. Sa construction a débuté au 12e siècle. Le château a été plusieurs fois transformé et rénové à l'époque des Républiques maritimes de Gênes et de Pise. Maintenant  il abrite le musée géopaléontologique. Nous y sommes montés, les uns à pied entre ruelles et escaliers, les autres en ascenseur.

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De là-haut des belles vues sur le Golfe et le petit port.

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 A l'horizon on aperçoit les îlots du Golfe de Poètes

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Un peu de temps libre pour flâner dans le village en attendant le bateau.

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Le Golfe des Poètes

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Ce golfe (golfe de La Spezia) a reçu son nom en mémoire des poètes et écrivains qui aimaient y séjourner.

Un peu de chauvinisme…

  Ici nous marchons dans les pas d’une berrichonne célèbre, femme écrivain… 
 Michel et moi avons grandi à quelques kilomètres de son château…
  C’est la Bonne Dame de Nohant, George Sand !

Après cette parenthèse, nous voici sur le bateau, il fait escale à Porto Venere où beaucoup de personnes descendent et d’autres montent.

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Nous, on reste sur le bateau pour une heure de balade. Le bateau navigue entre les trois petites îles du golfe :  Palmaria, Tino et Tinetto.

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L'île Palmaria est séparée de  Porto Venere par un passage assez étroit. Elle possède un petit port à Terrizzo. La partie haute de l'île est occupée par le fort Cavour. Côté Ouest, de hautes falaises tombent de manière abrupte sur la mer, elles contiennent des grottes où l'on a retrouvé des objets préhistoriques. L'île Palmaria est une réserve marine.

L'île de Tino abrite les ruines du monastère de San Venerio qui remonte au 11e siècle. Le 13 septembre se tient la fête de San Venerio, un ermite qui a vécu sur cette île.

L'îlot de Tinetto conserve les vestiges d'une église remontant au 5e siècle.

  Des photos d'une île à l'autre, incapable de mettre des noms

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Porto Venere

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Nous débarquons à Porto Venere pour une partie de l’après midi.

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Dès la descente du bateau nous allons au restaurant. Personnel un peu dépassé par le nombre des clients , service un peu long.

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Maintenant découverte de cet ancien port de pêche.

La petite ville actuelle date en fait du 12e siècle, elle a toujours l'allure d'un bourg médiéval fortifié. Portovenere a gardé un caractère pittoresque avec ses maisons colorées, hautes et serrées le long du rivage et à flanc de colline, certaines ont jusqu'à sept étages en hauteur.

Le village se termine par une vaste pointe rocheuse surmonté d’un fort et d’une église, on a déjà contourné cet éperon rocheux en bateau quand nous sommes allés aux Cinque Terre.

Par petits groupes nous partons à la découverte…

Faire du lèche-vitrines dans son étroite rue bordées de boutiques

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Monter des escaliers, des petits chemins de pierres, des passages presque secrets, chacun à son rythme … jusqu’où on peut monter ! Et surtout ne pas rater une ouverture sur la mer avec des vues à couper le souffle !

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Eglise San Lorenzo

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Cimetière marin où est enterré l’alpiniste Walter Bonatti.

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Du cimetière vue sur la Forteresse

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Pause rafraîchissante au retour sur une terrasse du front de mer.

Très disciplinés on se retrouve sur le port.

Retour en bateau à La Spézia.

Léonardo nous ramène à l’hôtel Roma.

Dernière et très belle journée du voyage !

Un spritz pour se remonter le moral et, au dîner, une dernière assiette de pâtes, de délicieuses pâtes aux truffes!

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Maintenant il nous faut boucler les valises.

dimanche, octobre 29 2023

Mardi 26 septembre 2023 Carrare Pise

Carrare Pise

La sortie de ce matin ne nous amène pas très loin de l’hôtel au coeur des Alpes Apuanes.

A quelques kilomètres de la côte un spectacle de toute beauté s’offre à nous.

Un relief escarpé, de profonds ravins et ce « blanc » qui couvre par-ci, par-là les pentes pourraient nous faire penser à des névés…

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C’est « l’or blanc » de l’Italie que nous apercevons. Nous arrivons au pied des carrières de marbre de Carrare !

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Depuis l’époque romaine on découpe la montagne pour en extraire le marbre le plus beau, le plus célèbre au monde. Michel Ange est venu y sélectionner les blocs pour sculpter ses chefs d’oeuvre.

Avec ce marbre l’Italie a construit églises, monuments... des artistes célèbres l’ont travaillé. Ce marbre a traversé les frontières ...

Les cathédrales, Pise, Sienne etc. sont de magnifiques vitrines pour cette pierre exceptionnelle, tant pour les façades que les décors intérieurs et les pavements..

Même les bordures de trottoirs des petites villes de la région sont en marbre, pas le plus pur mais marbre tout de même !

On emprunte une petite route sinueuse couverte de poussière blanche qui s’élève entre les sapins. Notre bus croise parfois difficilement des camions qui descendent des blocs découpés dans les ateliers de la vallée.

On s’arrête près d’un point d’extraction. Courte marche à pied sur un petit sentier pour nous approcher au plus près des ouvriers au travail avec leurs bruyants engins.

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Après les carrières à ciel ouvert l’exploitation se fait en souterrain : carrières en tunnel, ainsi la montagne sera moins défigurée.

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On redescend pour retrouver le bus et Brigitte glisse sur le sentier pierreux (de marbre), on l’aide à se relever mais elle ne peut pas poser son pied par terre… On la monte dans le bus, elle y restera pendant le reste de la visite.

Arrêt au petit musée-boutique

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Dégustation de la spécialité locale : le Lardo di Colonnata, c’est une charcuterie faite de lard affiné dans des caves pendant 6 mois avec de l’ail, du romarin, il se déguste en tranches sur des toasts chauds.

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Aujourd’hui nous rentrons déjeuner à l’hôtel. Cet après midi Brigitte restera à l'hôtel en attendant la prise en charge par l’assistance du voyage,

Vraiment dommage pour elle qui ratera cette visite exceptionnelle !

Pise

50 km nous séparent de la ville de Pise et la route ne s’éloignera jamais vraiment de la mer. Comme Florence, Pise est bâtie sur les rives de l’Arno qui se jette dans la mer tout près à Marina di Pisa.

Nous arrivons dans une grande ville de 90 000 habitants mais nous n’en verrons vraiment qu’une place, mais quelle place !

Le bus nous laisse dans la ville nouvelle, il ne peut pas aller plus loin, je crois.

Nous prenons un petit train qui va nous conduire au pied des remparts de la vieille ville.

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Nous franchissons une première porte et de petites échoppes de souvenirs sont adossées au rempart. Ce sont « les marchands du temple » qui ont été chassés du parvis de la cathédrale par les autorités locales, ces marchands ont demandé le soutien du pape pour réintégrer leur lieu de vente ... sans succès ! Mais je crois que les affaires marchent bien tout de même!

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Nous franchissons un grand porche et là… c’est l’éblouissement !

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Devant nous, au milieu d’une grande place, 3 monuments de marbre blanc se détachent dans un ciel bleu sans nuage, le tout posé sur une pelouse parfaite, un décor sans fausse note !

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Sur aucune photo je n’avais vu ces 3 édifices côte à côte, quelle surprise !

Au milieu de la Place des Miracles, les monuments incontournables de Pise, le baptistère San Giovanni, la Cathédrale Notre Dame de l’Assomption et la Tour, la fameuse et célèbre tour penchée.

Visite du Duomo , Cathédrale

La Cathédrale de Santa Maria Assunta à Pise est un véritable chef-d'œuvre de l'architecture romane.

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Sa façade est surmontée de cinq étages de colonnes. Le fronton est richement décoré, notamment de fresques.

Une belle porte de bronze pour franchir l’entrée

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5 nefs de 100 m de long

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Les murs sont recouverts de marbre noir et blanc.

La grande mosaïque de l'abside représente le Christ trônant entre la Vierge et Saint Jean.

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La chaire sculptée par Giovanni Pisano repose sur six colonnes de porphyre et cinq piliers.

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Baptistère San Giovanni

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Ce baptistère affiche un mélange de style roman et gothique, ce sont Nicola et Giovanni Pisano (père et fils) qui en ont terminé la construction. Deux œuvres remarquables : les fonds baptismaux et la chaire de Nicola Pisano.

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C’est ici que Galilée, enfant de Pise, a été baptisé.

Un moment musical étonnant : nous avons entendu une chanteuse, on n’a pas pu la situer dans le baptistère. Avec l’écho renvoyé par la voûte en marbre de l’édifice, la voix de la chanteuse a rempli l’espace d’une façon extraordinaire.

La Tour

Quand on parle de Pise c’est l’image de cette célèbre tour penchée qui s’impose.

A l’origine c’est le campanile de la cathédrale voisine.

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De style roman de l'époque médiévale la tour est construite en marbre blanc massif. Elle comporte de multiples colonnes magnifiquement disposées sur huit étages.

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C’est l'affaissement des sols situés juste en dessous rendus malléables par la présence d'eau en profondeur qui ont provoqué cette situation.

Entre 1990 et 2001 des travaux ont été entrepris, elle a redressé un peu la tête ! En 2001 elle a ré-ouvert au public.

Les experts en sont certains : la Tour de Pise a arrêté de s'enfoncer et de s'incliner, elle ne risque plus de tomber ! Du moins, pas avant trois siècles !!!

On ne risque donc rien mais par précaution les immeubles situés devant elle, dans le sens de l’inclinaison, sont condamnés.

Mais que serait Pise si sa Tour retrouvait une verticalité parfaite ? C’est une manne touristique formidable !

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Pise recèle encore bien des trésors sans doute : églises remarquables, palais, places, musées etc... mais il faudrait plus qu’une après-midi.

Moi, je n’oublierai jamais mon entrée sur la Place des Miracles de Pise, un grand moment du voyage.

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Nous avons repris la route pour Massa. Arrêt à l’hôpital, on va chercher Brigitte pour la ramener à l’hôtel. Diagnostic posé: petite fracture du péroné, elle a une attelle à la jambe mais, avec le fauteuil roulant prêté par l’hôtel, elle pourra venir avec nous demain pour notre dernière journée de visites.

jeudi, octobre 26 2023

Lundi 25 septembre 2023 Les Cinque Terre

Les Cinque Terre

Il fait très beau ce matin, un ciel bleu lumineux, tout laisse penser que la mer sera calme, parfait pour une journée en bateau.

Léornado nous conduit au port de La Spezia.

La Spezia est un grand port commercial, le troisième d’Italie, c’est aussi la principale base maritime militaire. Des bateaux de croisière y accostent.

Nous voici sur le quai à attendre le bateau qui va nous faire longer les côtes de Ligurie. Nous sommes dans une longue file et pas les premiers ! Dommage pour le placement sur le bateau.

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Direction les Cinque Terre

Nous nous installons sur le pont du bateau et, même si nous ne sommes pas au bord, nous voyons bien la côte défiler devant nous…par contre ce sera un peu compliqué pour les photos.

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Le bateau contourne la forteresse de Porto Venere pour aller vers Riomaggiore, Manarola, Corniglia, Vernazza, Monterosso, les 5 villages des Cinque Terre.

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5 perles de la Ligurie avec des maisons colorées dans des dégradés de jaune, ocre, rouge qui s’accrochent à la falaise et semblent dégringoler dans la mer, des terrasses avec vignes, oliviers, agrumes.

Bientôt devant nous Riomaggiore et son château qui domine le village, des gens descendent, nous, on reste sur le bateau.

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Encore un peu de navigation et nous arrivons devant Manarola, un des plus beaux villages. Un petit port à l’abri d’une gorge rocheuse accueille notre bateau et nous descendons.

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Une partie du village occupe la crête rocheuse qui s’avance dans la mer, vue imprenable et surtout endroit sûr, pour s’y déplacer un enchevêtrement de ruelles étroites et d’escaliers.

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Nous avons suivi notre guide dans ce dédale de rues pour rejoindre le haut du village, là, où commencent les cultures en terrasses. Un sentier permet d’aller jusqu’en haut de la colline, pas pour nous aujourd’hui.

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De belles vues sur la mer

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L’Église San Lorenzo

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D’autres du groupe sont allés sur un promontoire qui offre une vue à couper le souffle sur le village.

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Nous nous retrouvons tous sur la petite place pour rejoindre le port, retrouver notre bateau et continuer la navigation.

Bientôt nous voici devant Corniglia. Perché sur une haute falaise ce village n’a pas d’accès sur la mer.

Et puis Vernazza … et maintenant Monterosso qui sera notre halte déjeuner.

Plus grand village des Cinque Terre, Monterosso est protégé par des collines couvertes de vignobles et de plantations d'oliviers, avec de belles plages, des falaises accidentées ainsi qu'une eau cristalline. Avec des hôtels et restaurants il a une plus grande capacité touristique.

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En arrivant par la mer la tour Aurora marque l’ancien village médiéval, un nouveau village s’est développé près des plages.

Visite de l’église Saint Jean Baptiste

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Déjeuner dans un restaurant pas très loin du port. Temps libre avant de reprendre le bateau.

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Au retour dernière escale à Vernazza

Petit village de pêcheurs, il a gardé son authenticité.

Bateaux de pêche au mouillage

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A quelques pas une grande place entourée de belle maisons colorées

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D’un passage voûté à un escalier on découvre de petites maisons pittoresques ou une ouverture avec une nouvelle vue sur la mer.

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Les baigneurs investissent la moindre crique pour profiter du paysage et des eaux limpides.

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Comme les autres villages Vernazza est comme enveloppé par les cultures en terrasse : vignes, oliviers, citronniers.

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Au milieu de ce paysage enchanteur le train se fraie discrètement un passage.

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Avant de reprendre le bateau un regard sur la tour du Castello Doria.

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Voilà un petit aperçu des Cinque Terre, belle pépite d’Italie !

Ces villages peuvent se découvrir en train en allant d’une gare à une autre. Du bateau on l'a vu surgir d'un tunnel ou circuler dans une galerie ouverte à flanc de colline.

Un sentier de randonnée avec petits chemins, escaliers permet aussi de les découvrir sous un autre angle avec, paraît-il, des vues superbes … mais sur plusieurs jours !

Pour les découvrir en une journée comme nous, le bateau offre certainement la meilleure approche… si la mer est calme comme on a eu la chance de l’avoir aujourd’hui.

Encore un peu de bateau avant de retrouver notre bus à La Spezia

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Retour à notre hôtel à Marina di Massa

Ce soir, après dîner, petite balade digestive et gourmande au bord de la mer.

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lundi, octobre 23 2023

Dimanche 24 septembre 2023 Florence Lucques Marina di Massa

Florence Lucques Marina di Massa

Florence

Dernière matinée à Florence, nous quittons la ville un peu avant midi. Et ce dimanche matin on a quartier libre !

Les valises sont bouclées, elles nous attendront dans une pièce de l’hôtel car, bien sûr, il faut libérer les chambres.

De petits groupes se forment , les uns vont au jardin Folon, appelé aussi jardin des roses, d’autres vont dans la ville, en particulier au marché du cuir …

Michelle, Annie, Michel et moi allons jusqu’au Palais Pitti que nous n’avons pas encore vu.

Nous allons longer une dernière fois l’Arno pour regagner le centre historique.

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Le Palais Pitti fut construit d’après les plans de Brunelleschi pour la famille Pitti, grands rivaux des Médicis et plus tard il passa aux mains des Médicis.

Maintenant ce palais est un des joyaux architecturaux de Florence, mais aussi l’un des plus importants musées de la ville (il abrite 5 musées).

Nous partons à pieds et il y a beaucoup de monde dans Florence ce dimanche matin.

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Une course à pied est organisée au profit de la recherche médicale : des coureurs, des marcheurs petits et grands, des bébés dans des poussettes... il faut se frayer un passage sur les trottoirs.

Nous voici devant l’imposant Palais Pitti. Nous n’aurons pas le temps de le visiter mais nous allons découvrir son jardin : le jardin Boboli.

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Derrière le palais la colline offre un cadre idéal pour les terrasses de ce jardin « Renaissance », on découvre massifs géométriques, fontaines, bassins, statues et grotte artificielle.

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Un havre de paix tout près de la ville.

Ensuite on a essayé de faire un peu de lèche-vitrines mais la foule nous a vite ramenés vers les rives de l’Arno et nous avons regagné tranquillement notre hôtel.

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Bientôt le bus arrive avec Léonardo, notre nouveau chauffeur.

Les valises chargées, nous voilà partis pour une nouvelle destination.

Un arrêt sur l’ Esplanade Michel-Ange, un belvédère qui domine Florence pour un dernier regard sur la belle capitale de la Toscane.

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Photo qui montre le Jardin Boboli dont les terrasses s'étagent sur la colline à droite des anciens remparts.

Nous prenons la direction ouest vers la mer ….

Déjeuner dans un grand complexe agricole… des touristes mais aussi beaucoup d’italiens en ce dimanche pour des repas de famille. On a bien mangé et j’ai souvenir d’un très bon vinaigre balsamique … pas eu le temps d’en acheter !

Courte sieste dans le bus et nous arrivons à Lucques.

Lucca Lucques

Silvia est chez elle !

On commence par monter sur les remparts qui entourent la vieille ville, nous n’en ferons pas le tour mais c’est un endroit bien agréable, les habitants aiment s’y balader à pied ou à vélo.

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De ces remparts on découvre des tours, des campaniles…

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Allez on descend…

Nous voici devant le Duomo de Lucca, la cathédrale Saint Martin.

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Façade asymétrique avec de petites colonnes qui bordent trois galeries superposées aveugles.

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A l’intérieur des œuvres d’art remarquables dont « Volto Santo » un crucifix byzantin en bois sombre.

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Le sol est entièrement couvert de marbre, avec notamment des marqueteries de motifs géométriques.

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Le tombeau d'Ilaria del Carretto est une autre œuvre précieuse conservée dans la Cathédrale.

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Silvia nous entraîne vers la ville.

D’une rue à une autre, en traversant des petites places pleines de charme nous avons pu admirer de petits palais, de belles façades bien sauvegardées, des églises.

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Des places remarquables :

La place devant l'Eglise Saint Michel, place authentique pleine de charme, appréciée des lucquois.

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On s’est arrêté devant la maison natale de Puccini.

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La grande place de l’amphithéâtre construite sur l’emplacement de l’ancien amphithéâtre, les pierres des gradins ont servi à construire les palais de Lucques.

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La ville était très animée en ce dimanche après-midi.

Vraiment nous avons passé un bon moment dans cette ville, à nous balader entre Moyen Age et Renaissance.

Beaucoup moins célèbre que ses voisines toscanes, Lucques a vraiment beaucoup de charme. J’ai beaucoup aimé.

Dernier regard sur les remparts avant de reprendre le bus.

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Une trentaine de kilomètres et nous arrivons à Marina di Massa.

Ce soir nous dormons au bord de la mer à l’hôtel Roma, notre hébergement pour le reste du séjour.

Nous verrons la mer demain.

dimanche, octobre 22 2023

Samedi 23 septembre 2023 San Giminiano Sienne

San Giminiano Sienne

Ce matin nous prenons la route vers le sud ouest de la Toscane entre les collines nous offrant toujours un magnifique paysage.

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San Giminiano

Au détour d’une petite route des tours se détachent en haut d’une colline… les tours de San Giminiano, petite village dont l’histoire remonte au début du Moyen Age.

Les familles nobles et des marchands de la haute bourgeoisie, qui contrôlaient la ville, construisirent de nombreuses maisons-tours fortifiées (probablement 72) comme symboles de leur puissance et de leur richesse.

 14 seulement ont réussi à résister aux guerres, aux catastrophes et au développement urbain mais San Gimignano a conservé son apparence médiévale, avec plusieurs palais remarquables des XIIe et XIVe siècles.

Le bus nous laisse en bas de la ville. Du haut des remparts on jouit d’un beau panorama sur la vallée.

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Et puis on prend la rue principale bordée de petites boutiques installées dans de vieilles maisons bien restaurées.

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On arrive bientôt au centre historique sur une place entourée de palais avec 2 tours bien conservées : la Torre Grossa 54 m de hauteur et la  Tour Rognosa un peu plus petite.

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Par décret municipal publié en 1255, il a été décidé qu’aucune tour civile ne devrait s'élever plus haute que la Rognosa. Les deux tours jumelles de Salvucci, construites par une importante famille Guelfe et visibles aujourd'hui encore, ont encouru un sévère châtiment pour avoir violé l'interdiction, elles ont rapetissé de moitié.

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Sur la place, l’Église collégiale de San Giminiano.

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Sa façade est plutôt sobre mais quand on franchit la porte, on est ébloui par les fresques murales d’une valeur artistique exceptionnelle.

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Dans cette église il y a la Chapelle dédiée à Sainte Fina, jeune fille du village ayant vécu au 13e siècle. Son corps était couvert d’ulcères qui la faisait souffrir, elle est morte jeune. Autour de son lit de mort des effluves parfumées se sont dégagées. D’où, paraît-il l’expression : « mourir en odeur de sainteté ».

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Flâner dans ses rues étroites qui suivent le dessin de la colline, regarder à droite, à gauche, lever les yeux pour découvrir l’architecture, pour bien s’imprégner de l’ambiance authentique et chaleureuse… J’y serai restée volontiers plus longtemps. Quelle belle visite ! Un coup de coeur de ce séjour !

Déjeuner dans un domaine viticole et agricole : repas de produits du terroir.

Encore un peu de route et nous arrivons à Sienne.

Sienne, un rêve gothique

Le bus nous laisse sur une grande place. Le ciel s’obscurcit et voilà qu’il faut ouvrir le parapluie pour les uns ou enfiler le K-Way pour les autres… mais pas de panique, moins de 5 mn plus tard on range tout dans le fond du sac, le soleil va même oser percer. On a besoin de bleu !

Tout près, une petite place nous offre un magnifique point de vue sur la cathédrale.

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Et là, je me dis, il va falloir pas mal marcher et monter pour arriver là-haut ! Tout se mérite !

Et c’est parti , bientôt on rentre dans la ville, une grande ville, plus de 50 000 habitants.

Rivale éternelle de Florence qui, de fait, lui vole la vedette, Sienne est un petit bijou médiéval. Contrairement à Florence qui s’est étirée le long de l’Arno, Sienne se développe en s’agrippant aux flancs de trois collines.

Premier arrêt dans l’Église San Domenico , une chapelle est dédiée à Sainte Catherine de Sienne qui y est enterrée.

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Et, on arrive dans son centre historique…

Quel plaisir de déambuler dans ses jolies rues étroites avec son tracé médiéval et ses édifices gothiques. Impossible de retenir le nom de tous les édifices que nous avons vus : palais privés, bâtiments publics mais les yeux se régalent… Il faudrait plusieurs jours et nous n’avons qu’une courte après-midi.

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Et on monte... d’une rue à une autre, on arrive bientôt devant la magnifique cathédrale et c’est au dernier moment qu’elle nous apparaît dans toute sa majesté, grandiose !

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Bâtie au sommet de la colline dans le Terzo di Città, il Duomo, la cathédrale de Sienne, est unique !

La cathédrale Notre Dame de l’Assomption est un pur chef d’oeuvre gothique bâtie sur une ancienne église romane.

La façade réalisée à partir de dessins de Giovanni Pisano  est composée de marbres blanc, noir et rouge, ses trois portails et colonnades sont décorés de fines sculptures.

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La haute coupole a été rehaussée d’une lanterne du Bernin . Plus en retrait, le campanile roman reprend les rayures bicolores de marbre blanc et noir.

On pénètre dans l’église et là, on ne sait pas où poser les yeux, on est impressionné par tout ... des dimensions exceptionnelles, un véritable trésor de chefs-d’œuvre artistiques  dont 4 sculptures de Michel Ange , la chaire de Nicola Pisano…

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La chaire de Nicola Pisano

L'œuvre la plus incroyable conservée dans la cathédrale de Sienne est sans doute le revêtement de sol en marqueterie de marbre, une œuvre d'art unique en Italie par sa richesse d'inventivité, son ampleur et l'importance de ses collaborateur : 56 panneaux qui montrent des représentations de l’Apocalypse.

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La Crypte

Bouchée et remplie de débris dans les années 1300, elle est restée enterrée et cachée pendant environ sept siècles, c'est en 1999 qu’on la découvre. Elle présente une salle entièrement peinte sur une surface murale de 180 mètres carrés représentant des épisodes de l'Ancien et du Nouveau Testament.

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Lieu incontournable de Sienne : la Piazza del Campo

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Place principale de la ville, très grande place, ce lieu est connu à la fois pour sa forme incurvée qui rappelle une coquille Saint Jacques mais aussi pour l’attraction la plus populaire de Sienne, le Palio. Cette course de chevaux a lieu deux fois par an, en juillet et en août.

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Autour de cette place on peut voir plusieurs palais dont le Palazzo Comunale (Hôtel de ville), on peut aussi admirer la Torre del Mangia, haute de 102 mètres.

De rue en place nous retrouvons notre bus pour rentrer à Florence.

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