Capri
Capri, le joyau de la mer Tyrrhénienne, est une véritable légende. Dans notre imaginaire, un symbole de la Dolce Vita et un petit paradis. On va voir...
Voilà nous y arrivons, pour moi c’est la première fois ! Ciel bleu toute la journée!
Bateau depuis Castellammare di Stabia, ville où est notre hôtel, trajet en bus qui nous a paru bien long. Après 1 h de navigation les côtes découpées de l’île apparaissent. Dans le bateau nous faisons connaissance avec notre guide du jour, Isabelle.
A la descente du bateau premier regard sur ce magnifique panorama entre mer et montagne avec une belle végétation. Nous allons prendre plusieurs fois les minibus pour circuler sur l’île.
Sur le port et un peu plus haut dans la ville de Capri, beaucoup de monde. Quelle circulation entre les minibus, les taxis et autres véhicules ! SEuls les propriétaires et résidents permanents ont le droit d'avoir une voiture sur l'île.
Les Jardins d'Auguste
Pour rejoindre ces jardins nous voici dans la rue commerçante de l’île avec ses boutiques de luxe, de belles façades de villas et d’hôtels. Les Jardins d'Auguste, construit dans les années 30, sont une promenade romantique avec des points panoramiques exceptionnels sur la mer au milieu d’une végétation méditerranéenne.
Au-dessus des jardins le manoir de l’industriel allemand Krupp, manoir transformé en hôtel. On aperçoit, montant de la mer un chemin, la Via Krupp, sentier qui relie la Marina Piccola à la chartreuse Saint-Jacques et aux jardins d'Auguste. L’industriel allemand qui passait l’hiver à Capri a fait tracer ce chemin pour monter de la Marina Piccola où était amarré son yacht jusqu’à sa villa !
Les Faraglioni
Des jardins d’Auguste, vue magnifique sur les Faraglioni, trois rochers emblématiques d’une centaine de mètres de hauteur chacun.
Tranquillement nous redescendons au port pour le repas de midi dans un agréable restaurant.
Anacapri
Pour rejoindre Anacapri : épisode « Bus conduite sportive » sur une route étroite qui serpente à flanc de colline. Des virages en épingles à cheveux se succèdent, un bus descend, l’autre monte, quand ils se croisent on pourrait à peine poser une main entre les deux. Quand la route est dégagée les chauffeurs foncent. Bon, on est arrivé à Anacapri sain et sauf!
Plus authentique que la capitale Capri, la ville d’Anacapri, située plus au cœur des terres et en altitude, est pleine de charme. Un peu moins de monde.
On prend une rue qui va nous conduire à la dégustation de Limoncello. Au passage on découvre l’ Eglise Sainte Sophie, la petite église baroque San Michele.
Des boutiques de chaque côté et toujours une belle végétation fleurie. Et nous voici à la boutique pour la dégustation de Limoncello et autres liqueurs. Achats bien sûr !
Nous poursuivons jusqu’au belvédère qui nous offre un extraordinaire panorama sur le port de Capri et la baie. Devant nous, un escalier de 800 marches descend au port de Capri. La guide nous avait formellement interdit de descendre par là, de toute façon je n’aurai pas entrepris cette descente !
Doucement nous retrouvons nos minibus pour la « descente infernale ». Voilà nous rejoignons le port pour l'embarquement et nous quittons Capri .
Capri est vraiment un joyau de la mer Tyrrhénienne, elle est vraiment à la hauteur de sa réputation ! Un seul regret : trop de monde et nous ne sommes pas en pleine saison!
Retour au port de Castellammare et là, Michel pense avoir trouvé un chemin plus rapide qu’à l’aller pour rentrer à l’hôtel. Il part à pied et est arrivé 1/4 h avant le bus.
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Demain, nous quittons la Baie de Naples . Adieu au Vésuve, le Seigneur des lieux, qui veille sur la baie. Ses pentes verdoyantes ne laissent apparaître aucun danger. Mais comme nous a dit notre guide : « ça cause en-dessous !». Et oui, ça cause et ça bouge sans doute un peu de temps en temps! Il cause peut-être avec ses voisins le Stromboli et l’Etna ... Qu'ils restent tranquilles longtemps !