Dimanche 7 octobre

8H30 Nous prenons la route vers Kerman sud-est. Pour l’instant autoroute et ça roule bien. De chaque côté des cultures diverses au pied de montagnes arides. Bientôt sur notre gauche un immense lac salé, des ouvriers s’y activent. Des vergers de grenadiers de chaque côté.

9H30 Un panneau nous indique Kerman 500 km. Sur la droite une torche s’élève, ce qui laisse penser à un forage de pétrole… l’essence n’est pas chère ici.

Le chauffeur fait demi-tour… il a oublié qu’on avait une visite. Nous voici sur une petite route bordée d’oliviers qui va nous conduire à ancien palais de la dynastie sassanide, le seul encore debout, les arabes l’ont épargné, il est en restauration.

On reprend la route pour Kerman, paysages de steppes, terres arides … le réchauffement climatique accentue encore l’avancée du désert.

Arrêt à Neyriz: pays de la grenade, une ville de 50 000 habitants. Visite d’une vieille mosquée en briques datant de l’époque où Neyriz n’était qu’un village.

On reprend la route… bonne route qui serpente entre les montagnes , on prend de l’altitude. Plus loin une longue route droite entre petites montagnes et plaines arides.

Paysage inhospitalier.

Bien sûr il y a eu des moments de somnolence…

Tout le monde se réveille pour le repas de midi à Sirjan, un bon repas avec guide et chauffeur. Le chauffeur nous a montré quelques photos en particulier celle de sa petite fille de 8 ans: une belle petite brune. Discussions plus politiques… Zarah traduit. Un moment convivial!

On reprend la route, bientôt un panneau nous annonce 160 km. Une petite sieste… et un dernier arrêt.

Chauffeur et guide nous prépare du melon et thé ou café, au milieu du désert, juste au moment où le soleil disparaissait derrière la montagne. On commençait à sentir la fraîcheur, c’est bien la première fois depuis notre arrivée en Iran.

Dans l’ensemble nous avons été surpris du bon état du réseau routier, autoroute ou route à 4 voies presque sur tout le parcours.

Il était presque 19 H et la nuit était tombée quand nous sommes arrivés à l’hôtel à Kerman, un grand et bel hôtel.

Courte installation et la question du dîner se pose.

On n’est pas en centre-ville et on ne voulait pas dîner à l’hôtel. On a donc pas mal marché pour se retrouver dans un petit resto qui prépare surtout des plats à emporter. Tout était écrit en farsi (langue parlée par les iraniens) rien en anglais. Un client a téléphoné à un ami qui parlait anglais pour traduire la carte à Margaret, c’est ainsi dans ce pays, on se met en 4 pour vous aider! Repas copieux et bon avec des sourires et des mercis, moins de 2 € par personne.

Demain on va au sud de Kerman, environ 80 km de route.