La journée a mal commencé, j’ai raté une marche au restaurant, au petit déjeuner et j’ai plongé sur le carrelage… Mais enfin pas trop de mal, ce sont les lunettes qui ont le plus souffert, Michel a fait une réparation provisoire car un verre ne tenait plus. Tout va bien.

Départ à l’aéroport de Bagan, un dernier regard au passage sur les pagodes dans la brume du petit matin. Notre guide s’occupe de tout et pour la première fois l’avion est parti 10 mn avant l’heure prévue et 1/2 heure plus tard il atterrissait à Heho. Il faisait encore un peu frais. Un nouveau chauffeur nous attendait et nous prenons la route de Pindaya. Le paysage nous rappelle un peu les Hauts plateaux de Madagascar: des collines de terre rouge couvertes de cultures: un patchwork de couleurs. Nous sommes sur le Plateau Shan. La route, bien que goudronnée, tient plus de la piste, pourtant on y croise de nombreux véhicules. Cultures d’avocats, vergers de manguiers: dommage les mangues ne seront mûres qu’en juillet, arbustes qui donnent les feuilles de tabac pour les cigares birmans, céréales...

Plusieurs arrêts… Dans un champ des femmes battaient le blé à l’ancienne, je pense que celles-ci étaient là pour les touristes mais rien dans cette région n’est mécanisé.

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An bord d’un petit plan d’eau des femmes faisaient leur toilette (tout habillées) en même temps que leur lessive, au milieu des vaches qui venaient boire. Nos hommes d’affaires d’hier ont changé de centre d’intérêt… Fantasme!

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Nous nous sommes arrêtés dans un petit village pour visiter un atelier où l’on sèche le tabac.

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Nous arrivons à Pindaya, petite ville paisible, construite autour d’un lac artificiel et encerclée de très vieux ficus aux troncs énormes. Nous sommes à près de 1200 m d’altitude. La visite qui s’impose, c’est la visite de sa grotte.

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En effet cette grotte vieille d’un million d’années abrite un sanctuaire: Shweumin. Une légende serait à l’origine de ce lieu mythique. Plus de 8000 Bouddhas recouvre ses parois, les premiers y ont été déposés au 17ème siècle et chaque année d’autres viennent compléter la collection. Ce sont des dons offerts , pour la plupart par des de birmans mais nous avons des plaques de tous pays et y compris de France.

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               Michel s'installe pour la méditation!

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C’est le plus grand sanctuaire bouddhiste.

Ensuite visite d’un atelier qui fait du papier avec l’écorce du mûrier. Différents objets sont faits avec ce papier rustique et en particulier de très belles ombrelles de toutes dimensions.

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Pause dans un petit restaurant de trottoir et nous prenons la route de Kalaw: ancienne station climatique de l’époque coloniale à 1300 m d’altitude.

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Toujours le même paysage qu’on ne verra pas longtemps car je crois que tout le monde s’est endormi, hormis le chauffeur, heureusement! Vers 15H30 nous posons nos valises à l’hôtel Dream Villa de Kalaw, une grande maison blanche, en pleine ville.

Quartier libre Nous partons faire un petit tour de marché et nous avons pas mal tourné à la recherche d’un restaurant pour le dîner.

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Pas beaucoup de touristes, seuls ceux qui font un trek dans les petits villages près du Lac Inle viennent y passer la nuit. Bon dîner dans un petit restaurant familial, nous y avons mangé de la cuisine indienne. Il faut dire que Kalaw est une enclave indienne sur le Plateau Shan: indiens et népalais étaient venus combattre les japonais aux côtés de l’armée britannique et beaucoup de ces hommes y sont restés et leurs descendants ne connaissent même pas leurs pays d’origine.

Encore un petit bonus après dîner... autour d’un feu de bois à côté de notre hôtel… deux jeunes, l’un jouait de la guitare, les deux chantaient des chansons shan, ils nous ont apporté de petits tabourets et nous avons partagé avec eux ce petit moment convivial qui termine bien la journée.

Demain, petit trek suivi d’une nuit chez l’habitant… on n’a pas bien compris le déroulement de la journée, notre guide ne nous accompagne pas. Ce soir nous avons fait la connaissance de notre guide de trek, il parle anglais mais Margaret n’a pas tout compris. C’est un peu l’inconnu, seul Michel est serein. Ce soir pas de connexion internet et bien sûr demain non plus! Souhaitons qu’au lac Inle nous aurons plus de chance.