Je commence par la fin de la journée… Nous sommes arrivés à Ranohira , il faisait déjà nuit et nous avons découvert notre hôtel, aujourd’hui c’est le luxe et tout a l’air de bien fonctionner: grande chambre, salle de bain avec une immense baignoire derrière une grande baie vitrée donnant sur une terrasse, une grande douche… et nous y dormons deux nuits. Demain nous découvrirons l’extérieur de l’hôtel situé en plein cœur du Parc d’Isalo, je pense que nous ne serons pas déçus.

Revenons sur la journée Petite balade autour de l’hôtel de Fianarantsoa, le marché s’installait dans les rues tout près et toujours le même bazar et beaucoup de vendeurs et d’acheteurs.

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A 7H30 nous avons quitté la ville, direction sud ouest.

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Au début les mêmes paysages que les autres jours mais on ne s’en lasse pas … ces collines couvertes de cultures en terrasse avec de si belles couleurs.

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Le bus nous a arrêtés pour voir le travail d’un troupeau de zébus dans les rizières: ils piétinent la boue avant le repiquage du riz. Bain de boue pour tout le monde: hommes et bêtes.

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Premier arrêt à la cave à vins, dégustation de vins malgaches qui n’ont pas vraiment enthousiasmé ces français un peu difficiles dans ce domaine.

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Visite d’un atelier de tissage de soie sauvage, ces vers à soie sont des parasites naturels dans des arbres du sud de Mada: les tapias.

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Ensuite petite balade d’une bonne heure dans une réserve abritant quelques familles de lémuriens. Les lémurs catta étaient au rendez-vous et nous ont donné un petit spectacle qui a enchanté tout le monde.

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Déjeuner au restaurant à Ambalavao, après le repas nous avons visité les ateliers de fabrication du papier antaimoro. Ce papier est fait de la pâte de l’écorce d’un arbre: le havoa, on y dépose ensuite des fleurs fraîches. De belles réalisations après séchage!

Il nous restait plus de quatre heures de route pour rejoindre Ranohira. La route était assez bonne mais on ne roule jamais bien vite à Mada.

Belle végétation: manguier, flamboyant, frangipanier et de plus en plus d’épineux… les collines se faisaient de plus en plus douces et on arrivait bientôt dans la savane.

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Arrêt à Ihosy pour faire le plein d’essence et l’  « arrêt poulette » (arrêt pipi) Une pensée à la famille Gouaichault, cette ville est jumelée avec Saujon.

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Avant d’arriver à Ranohira nous avons traversé un grand plateau, peu de villages, plus de cultures, il y avait bien le projet de faire pousser des jatrophas: arbres qui permettent de faire du bio-carburant mais rien ne se concrétise.

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Actuellement les indiens ont investi cette région pour faire pousser une variété de maïs peu gourmande en eau, sans doute un maïs transgénique... Est-ce une bonne chose?

Nous avons croisé plusieurs troupeaux de zébus qui se regroupent pour y passer la nuit, les gardiens sont armés car les voleurs de zébus sont très actifs dans la région. Le gouvernement envoyait des militaires pour protéger les hommes et les troupeaux mais depuis la crise de 2009, les gardiens doivent se débrouiller seuls, on a remarqué qu’ils étaient armés.

Nous avons souvent entendu parler de cette crise de 2009 qui a bien ralenti un pays qui avait déjà beaucoup de problèmes, souhaitons que le président prochainement élu se penche sur les problèmes de son pays.

Ce matin le ciel était couvert mais il s’est vite dégagé, il a fait très chaud, nous envions un peu tous ces enfants qui s’ébattaient dans les rivières.