Nous avons retrouvé la campagne barangeonnaise. Ce matin le chant du Muezzin (amplifié par de puissants haut-parleurs) ne nous a pas réveillés et comme les cloches ne sonnent plus l’Angélus, on ne s’est pas levé de bonne heure.

L’arrivée à Paris nous a réservé de l’imprévu.

Pour commencer nous avons décollé d’Istanbul avec plus d’une demi-heure de retard: il a fallu sortir 2 bagages de la soute car les propriétaires n’étaient pas dans l’avion, on ne peut pas leur reprocher d’être vigilant vu les temps qui courent, ensuite plusieurs avions étaient devant le nôtre pour décoller. Le vol s’est bien passé.

A Orly seulement deux douaniers pour vérifier les passeports et nous avons attendu longtemps les bagages. Un peu d’hésitation avant de trouver comment rejoindre Austerlitz: tram + RER

Nous avions les yeux rivés sur la montre: notre train partait à 17H52.

Arrivés à Austerlitz ce fut une course dans les couloirs de la gare, les escaliers, les escalators (en panne) en traînant nos valises. Je n’en pouvais plus, Patrick était en train de se transformer en fontaine ruisselante, Rosette nous a impressionnés même si elle était aussi essoufflée que les autres… Nous sommes montés dans le mauvais train et arrivés sur le bon quai, le train était parti depuis 1 mn. Qui a dit que les trains ne partent pas à l’heure en France?

Il faut alors négocier le changement de billet, Margaret et Michel y sont allés et ils ont attendu encore longtemps: peu de guichets ouverts et beaucoup de clients!

10 € de supplément à payer par personne et enfin nous sommes montés dans le train suivant qui arrivera à 20H07 à Vierzon.

Heureusement nos « taxis » respectifs étaient là à nous attendre sur le quai.

Voilà un beau voyage qui se termine!