Départ très matinal pour 6 du groupe : Simone, Michelle, Jocelyne, Marie-Laure, Michel et moi.
Nous avons décidé de nous offrir un petit supplément : un survol en montgolfière à Louxor.
La compagnie qui organise ce vol est venu nous chercher au bateau.
Minibus, traversée du Nil en petit bateau à moteur avec un thé pour ceux qui le souhaitent et de nouveau minibus.
Nous arrivons sur une grande aire entre le Nil et la Vallée des Rois.
Plusieurs montgolfières sont déjà gonflées.
Nous voici devant la nôtre, une vingtaine de personnes vont y prendre place.
On assiste à la préparation.
Et puis il faut monter dans la nacelle… avec plus ou moins d’aisance pour certains, on nous approche un petit escabeau qui va nous aider.
Chacun trouve une place, rappel des consignes de sécurité …
Pour certains c’était un baptême, pour moi en particulier.
Joyeux Anniversaire Marie-Laure !
Quelqu’un nous filme… Alors on en a profité pour chanter un « Happy Birthday » à Marie-Laure !
On prend de l’altitude même si la montgolfière ne montera jamais bien haut, guère plus de 300 m.
Peu de vent, si bien qu’on ne survolera pas la Vallée des Rois, on aperçoit le temple d’Hatchepsout et d’autres édifices.
De l’autre côté le Nil
Beaucoup de cultures, en particulier de la canne à sucre.
Magnifique, le spectacle des 25 montgolfières autour de nous !
On s’est posé à la limite d’un champ de canne à sucre… dans une terre aux grosses mottes compactes.
Bien sûr, on aurait aimé survoler la Vallée des Rois ... mais heureuse de cette expérience égyptienne !
On retrouve notre guide et le groupe.
Notre première visite sera pour le Temple d’ Hatchepsout.
Ce temple se distingue de tout ce qu’on a vu jusqu’à maintenant, Il se compose de trois niveaux superposés.
Blotti contre les falaises de calcaire, dans un contrefort de la vallée, il offre une vue magnifique.
Hatchepsout est la « première grande femme dont l’histoire ait gardé le nom ».
Née vers 1500 avant notre ère, cette jeune femme accède au trône d’Egypte après les morts successives de son père, de son époux et de son fils. Considérée comme l’une des plus grandes bâtisseuses de l’ancienne Egypte, elle initie des centaines de projets à travers la Basse et la Haute Egypte, et laisse une trace indélébile dans l’histoire de la XVIIIème dynastie. Sa dernière réalisation, son temple funéraire, est le véritable chef d’œuvre d’une existence incroyablement intense, et historique.
Les réalisations de son règne sont immortalisées sur des bas-reliefs de son temple.
Ce temple était en ruine lorsqu'il fut découvert au milieu du 19 ème siècle, lourdement endommagé par Thoutmôsis III et sans doute aussi par les chrétiens qui en firent un monastère au début de notre ère.
Il fut restauré à coups de grands travaux. La plupart des colonnes ne sont pas d'origine et une grande partie des peintures des bas-reliefs n'ont pas toutes été très bien préservées.
Un monument exceptionnel… Ah, si la montgolfière s’en était approchée un peu plus près !
La vallée des rois, l’ultime demeure des pharaons.
La Vallée est une gorge rocheuse creusée, dont le sous-sol abrite près de 70 tombes de pharaons. Des fouilles ont permis d'en mettre à jour un certain nombre.
C'est là, sur la rive ouest du Nil et près de Louxor, qu'ont été placés les tombeaux des pharaons du Nouvel Empire (1539-1075 av. J.-C.), de Thoutmôsis I à Ramsès XI.
Les tombes témoignent de préparations élaborées pour le monde à venir, dans lesquelles on promettait aux humains de continuer à vivre et aux pharaons de ne faire qu'un avec les dieux. La momification était utilisée pour préserver le corps afin que l'âme éternelle du défunt puisse le ranimer dans l'au-delà.
Les tombeaux souterrains étaient également chargés de nombreux objets dont un souverain puisse avoir besoin dans l'autre monde : des vêtements, des meubles, de la nourriture, des boissons.... Des masques d'or, des pierres précieuses, des sceptres entouraient aussi le corps du mort.
C’est la découverte de la tombe de Toutânkhamon et tous ses trésors qui ont apporté tous ces renseignements car beaucoup de tombes ont été pillées.
Nous en avons visitées trois.
Un long corridor en pente nous mène jusqu’à la chambre funéraire.
Les inestimables œuvres d'art qui recouvraient ses murs ont été remarquablement conservées. C’est un aperçu haut en couleur des rituels et de la spiritualité qui entouraient la mort d'un Roi chez les Égyptiens que nous pouvons admirer.
Magnifique !
Visite d’un atelier de taille de pierre.
Petit intermède rafraîchissant, après la chaleur accablante de la Vallée des rois … nous avons apprécié la clim de la boutique : quelques achats.
Vallée des reines
La vallée des reines est la nécropole d'Égypte où sont enterrées les princesses et les épouses des pharaons du Nouvel Empire, ainsi que certains princes.
Une soixantaine de tombes ont été découvertes, très peu sont ouvertes au public.
Elles se présentent à peu près comme celles des pharaons. On a pu admirer des belles fresques colorées.
A la fin de cette matinée à rallonge la fatigue, la chaleur commençaient à avoir raison de notre curiosité.
Un dernier arrêt devant les colosses le Memnon
Les Colosses de Memnon sont deux gigantesques statues d'Aménophis III, situées à l'entrée de son temple funéraire.
Les statues, construites il y a 3 400 ans, montrent le pharaon, les mains sur les genoux, regardant le soleil levant.
Nous avons retrouvé notre bateau : repas et un peu de repos avant de reprendre les visites.
Temple de Louxor
Le Temple de Louxor est situé au milieu de la ville moderne, qui est construite sur le site de l'ancienne capitale d'Égypte antique, Thèbes.
Il est dédié au Dieu Amon.
Il a été construit entre 1400 et 1000 av. JC, sous l'ordre des pharaons Aménophis III et Ramsès II.
Le Temple est l'un des mieux préservés de tous les monuments antiques, avec de nombreuses structures, statues et bas reliefs sculptés encore intacts
Le Temple de Louxor et le Temple de Karnak, situés à moins de trois kilomètres l'un de l'autre, étaient reliés par l'avenue des Sphinx, autrefois bordée de plus de 600 sphinx. Aujourd’hui on ne peut voir que le début de cette avenue aux portes de chaque temple.
L'obélisque sur la place de la Concorde à Paris est un cadeau de Mohamed Ali en 1836, qui provient de ce temple.
La ville moderne commence sur l'un des côtés du temple ; de l'autre côté, le Nil coule doucement. Ici on est transporté dans l'extraordinaire et longue histoire de l'Égypte, quel voyage dans le temps !
Un petit tour au souk avant le retour au bateau. Qui avait encore le courage de marchander ?
Et bien si ! Simone avait encore du tonus, elle a négocié une valise pour remplacer celle qui avait été cassée lors du voyage aller !
Son et lumière à Karnak
Après cette longue, longue journée, plusieurs du groupe (dont je fais partie) n’ont pas eu le courage de repartir.
Dîner rapide ou, pas de dîner pour certains.
Nous avions juste besoin de repos !